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Billet pour la souveraineté.

Dimanche 17 Novembre 2024

Le Sénégal a vécu des moments difficiles et sa jeunesse, épaulée par les panafricanistes révolutionnaires, a su faire face et résister.


Comme un seul homme, le peuple sénégalais martyr a osé suivre une personne pétillante et resplendissante de jeunesse, dont le discours osé et tranchant était une invariable croisade contre l'exploitation et la domination étrangère, pour la justice sociale, pour la souveraineté et la liberté, pour la redéfinition et la réciprocité des traitements dans les relations internationales, pour l'unité africaine pressante.

Cet homme mûr nommé Ousmane a cru et misé sur son courage et sa foi ancrée dans la religion musulmane. Il a pu avec aisance se forger une redoutable armure qui devint sa carapace, la jeunesse.

Et lorsqu'on parle de jeunesse, il ne s'agit point de la seule jeunesse sénégalaise. Ousmane Sonko a pu alpaguer, séduire, rassembler et emballer toute la jeunesse africaine autour de l'idéal possible de rupture intégrale, d'indépendance réelle, de souveraineté. C'est pourquoi il est tenu de réussir.

Le défi de Ousmane était suicidaire car les adversaires au pays n'étaient qu'une façade qui cachait des enjeux internationaux énormes, mais sans hommes capables de ce sacrifice pour un intérêt collectif, il n'y aura jamais de guide ou de timonier.

Les organisations et institutions internationales qui boudent ou menacent ont déjà pris la pleine dimension de la rupture radicale qui est déjà en œuvre et sans compromis possible.

Des élites africaines ont toujours compris que le colonisateur a toujours utilisé des Africains au prix d'avantages matériels et de privilèges éphémères de pouvoir, pour continuer la domination étrangère.

Des Sénégalais ont été activés pour saborder la lutte mais la détermination des jeunes et l'enchevêtrement des pinceaux institutionnels qui avait créé une atmosphère de sauve-qui-peut, avait permis au Sénégal de réussir une révolution finalement apaisée, mais le scorpion venimeux est toujours là d'où vigilance !

L'élection du jeune président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est donc le résultat du sacrifice d'une jeunesse qui est restée fidèle et soudée autour de son leader Ousmane Sonko qui demeure la seule cible des déchus.

Les vautours qui faisaient l'apologie du crime, magnifiaient la violence et appelaient au meurtre de Ousmane Sonko impunément, restent encore forts, forts de leurs fortunes illicites qui peuvent acheter les simples d'esprit ou les arrivistes, forts de leurs commanditaires étrangers qui se sont empressés de se diluer dans la masse des tueurs encagoulés qui ont battu campagne.

Désormais tout le monde est convaincu de la détermination de Ousmane Sonko de bouleverser les données coloniales et c'est pourquoi des discours sournois sur la démocratie et la liberté d'expression pour pousser à une déstabilisation font foison mais ce n'est que l'œuvre d'une partie de l'occident qui ne rêve pas encore de vivre sans domination et sans exploitation de peuples.

Tout ce qui n'a jamais été osé depuis les pseudo-indépendances ou dans un État, a été osé depuis la première apparition du Président de la République et a été toléré, avec l'espérance que ce n'étaient que des dérives excusables et conjoncturelles, mais il est désormais clair et établi, que toutes ces provocations, barbarie de campagne, insultes sans gants, ports d'armes visibles à dessein et sans autorisation, convergent sur un seul objectif de trouble pouvant justifier la liquidation physique de toutes les figures convaincues de rupture et de révolution.

Ceux qui taxent de populisme le Premier Ministre sont ceux-là mêmes qui essaient de faire croire à une mésentente au sommet de l'État et titillent avec dextérité l'orgueil des uns et des autres pour faire échouer le projet qui toujours a été le ciment des deux hommes.

Il n'existe aucune divergence ou la plus petite mésintelligence intellectuelle entre le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Tout ce que le peuple doit savoir est que sans une majorité très largement qualifiée, les complices intérieurs des ennemis du pays paralyseront l'action gouvernementale et créeront des troubles sociaux.

Le peuple doit aussi savoir que toute cassure est traumatique mais la cassure qui permet de donner les moyens de sa souveraineté intégrale vaut l'endurance de toute souffrance que nécessite l'objectif poursuivi.

Le peuple doit savoir que ceux qui devront rendre des comptes de leurs gestions, de leur serment trahi, ceux qui devront justifier l'origine de leurs fortunes, des dérives autoritaires avec l'utilisation des mécanismes déviés de l'État, ceux qui ont commis des actes de banditisme d'État pour perpétuer un système; les pays et capitalistes étrangers qui perdront leurs privilèges, continueront de fragiliser le pouvoir et n'ont pas exclu de perpétuer sur la jeunesse des crimes odieux.

Le peuple doit savoir que sans institutions fortes et d'hommes courageux et vertueux, nous les Africains ne nous affranchirons jamais de certaines institutions internationales qui perpétuent la domination et une assemblée compétente et audacieuse est nécessaire pour couper les cordons avec tous les instruments de domination étrangère.

Il faudra être vigilant et éviter toute provocation à la violence la journée du 17 novembre et les jours suivants.

Il faudra s'abstenir de diffuser tout propos simplement belliqueux et tenir comme fausse nouvelle tout appel nuisible à la paix sociale.

Les commentaires insidieux et tentatives de faire naître dans les esprits une mésentente entre le président de la République et son Premier Ministre participent d'un vaste programme de déstabilisation future et ne sont que chimères et commérages.

Voter pour le Pastef c'est donner au Président de la République les moyens de faire réaliser la politique pour laquelle il a été élu, et à son Premier Ministre Ousmane Sonko de réaliser la politique de rupture sans compromission pour laquelle le peuple sénégalais croit en son génie et l'Afrique en sa constance.

Sans une assemblée de rupture, le projet qui a coûté tant de sacrifices serait un mirage.

Ciré Clédor Ly
Avocat sans frontière.

 







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Journalistes et politiques: des rôles complémentaires pour la démocratie !

Dans les systèmes démocratiques, la relation entre journalistes et responsables politiques repose sur une complémentarité fondamentale. Les premiers ont pour mission de recueillir, vérifier et diffuser l’information ; les seconds, d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques publiques. Cette interaction nourrit le débat citoyen et assure la transparence de l’action publique. Lorsqu’elle est absente ou déséquilibrée, la qualité de la vie démocratique s’en trouve affectée.


Le rôle du journaliste dans l’espace public

Le journaliste se définit comme un médiateur entre le pouvoir et les citoyens. Sa fonction ne se limite pas à rapporter des faits : il contextualise, questionne et parfois confronte les responsables politiques. Cette démarche contribue à garantir le droit fondamental du public à l’information, reconnu par de nombreux textes internationaux, notamment l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule le droit de « recevoir et de répandre des informations et des idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Dans la pratique, l’entretien journalistique avec un responsable public constitue l’un des outils les plus efficaces pour rendre compte des décisions politiques, mais aussi pour permettre aux citoyens de saisir les motivations et les objectifs de leurs dirigeants.

Une situation déséquilibrée en Mauritanie
En Mauritanie, plusieurs observateurs notent que le dialogue entre les politiques et la presse locale demeure limité. Beaucoup de responsables privilégient les canaux directs comme les communiqués sur les réseaux sociaux, ou encore les interviews accordées à des médias internationaux. Ce choix, bien qu’il renforce leur visibilité extérieure, a pour effet de marginaliser la presse nationale.

Les médias mauritaniens, qu’ils soient arabophones ou francophones, se trouvent ainsi souvent privés d’accès direct à la parole politique. Des enquêtes réalisées par des syndicats et associations de journalistes ont mis en évidence cette frustration : certains estiment que cette situation empêche la presse nationale de remplir pleinement son rôle d’information et d’analyse, ce qui fragilise son développement et son indépendance économique.

Les enjeux pour la presse nationale

La vitalité d’un secteur médiatique repose en partie sur l’accès aux acteurs publics. En limitant ce dialogue, les responsables politiques risquent d’affaiblir la presse mauritanienne, déjà confrontée à des défis importants : ressources limitées, concurrence des réseaux sociaux, et dépendance financière.

Accorder plus systématiquement des interviews à des médias locaux contribuerait à :

renforcer la crédibilité et la légitimité de la presse nationale ;

encourager la pluralité des points de vue et la diversité des débats ;

rapprocher la classe politique des citoyens, en rendant leurs choix plus intelligibles.

 

Préserver la complémentarité entre politique et journalisme

Le rôle de la presse n’est pas de s’opposer systématiquement au politique, mais d’interroger et d’éclairer. Pour les responsables publics, accepter de collaborer avec les journalistes nationaux ne doit pas être vu comme une contrainte, mais comme une exigence démocratique et institutionnelle.

La complémentarité est claire : le politique agit, le journaliste observe et restitue. Sans cette interaction, l’espace démocratique se réduit, et le citoyen risque de s’informer par des canaux moins fiables.
Tout ça pour dire : 
La démocratie repose sur une circulation équilibrée et transparente de l’information. En Mauritanie comme ailleurs, il est essentiel que les dirigeants reconnaissent l’importance de leur presse nationale et privilégient ses demandes d’accès. Loin d’être un simple relais, le journalisme est un acteur structurant de la vie publique. En refusant de dialoguer avec lui, les responsables politiques se privent d’un outil de communication essentiel et contribuent, involontairement, à fragiliser l’édifice démocratique.

Abdoulaziz DEME 
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