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Présidence de la BAD : voici la vision transformatrice de Sidi ould Tah

Mercredi 7 Mai 2025

Sidi ould Tah, Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA) depuis une décennie, ancien Ministre des Affaires Economiques et du Développement, est le candidat de la Mauritanie à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).


Une bataille à cinq (5), dont le vainqueur sera connu à l’issue des Assemblées Générales  Annuelles de l’institution financière panafricaine. Des assises prévues à Abidjan, le 29 mai prochain.
En attendant, au-delà des actions en  coulisses dans les lambris dorés des palais présidentiels, déterminantes pour le futur vote, le candidat de la Mauritanie mène une campagne pied au plancher, à un peu plus de deux (2) semaines  de la date prévue pour le vote.   
C’est dans ce cadre qu’il  a fait face à la presse nationale et surtout internationale, ce mardi, au cours d’un briefing organisé dans un réceptif hôtelier de Nouakchott.
Une rencontre organisée  en présence de nombreux médias régionaux et internationaux,  au cours laquelle Sidi ould Tah a décliné « sa vision transformatrice » d’une institution financière à la croisée des chemins, qui doit saisir de nouvelles opportunités , aller vers une autre dimension et grandir.
Evoquant ses ambitions et son programme, l’ancien ministre mauritanien  soutient que « le moment est venu pour l’Afrique. Il ne  s’agit plus de modérer le développement, nous devons l’accélérer ».
 Il a exposé « les 4 points cardinaux  pour une Afrique plus forte, plus intelligente, plus souveraine ».
Une option pertinente  dans un contexte qui met  le continent « au centre des bouleversements mondiaux, avec des opportunités sans précédents ».
Le candidat mauritanien « propose une feuille de route audacieuse et  transformatrice, pour la Banque Africaine de Développement, grâce à sa vision du leadership, associée à une politique stratégique innovante de terrain, conçue pour préparer l’avenir des économies africaines, assurer la prospérité et la résilience du continent ».
Sidi ould Tah a particulièrement insisté sur les perspectives de mobilisation de nouvelles sources de financements pour donner un souffle déterminant à l’institution financière panafricaine, en s’appuyant sur son propre  parcours.
Cinq (5) personnalités sont en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD) : Amadou Hott (Sénégal).Maimbo Samuel Munzele (Zambie). Sidi ould Tah(Mauritanie). Tolli Abbas Mahamat (Tchad). Mme Tshabalala Bajabulile Swazi (Afrique du Sud).      
 


Amadou Seck Seck






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Les vagues de l'affaire Madiambal Diagne

Le dossier de Madiambal Diagne, homme d’affaires, journaliste et propriétaire du Groupe Avenir Communication, arrivé en France le 24 septembre dernier, fait des vagues au pays.
Le journaliste, président honoraire de l’Union Internationale de la Presse Francophone, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, émis par le Pôle Judiciaire Financier, sur la base d’un rapport de la CENTIF, cellule anti blanchiment.
Un entretien avec Mr Diagne est à l’origine des arrestations de 2 journalistes, Maimouna NDour Faye, directrice 7 TV et Babacar Fall, RFM.

À l’arrivée et à l’intervention des gendarmes, aucun motif officiel ne nous a été communiqué. Les forces de l’ordre sont arrivées vers 22h30 et ont attendu le début de l’émission avant de se diriger, lourdement armées, vers la régie. Elles ont exigé l’arrêt immédiat de la diffusion, puis se sont acharnées sur les équipements en débranchant les câbles au hasard. Cette action a provoqué une coupure brutale du signal et l’interruption de la diffusion, sans la moindre notification ni explication. Nous avons dû faire appel à notre technicien maison pour tout remettre en ordre pour pouvoir continuer nos programmes. L’émission avait été enregistrée dans l’après-midi, afin de pouvoir retirer tout propos susceptible d’être jugé sensible, Maimouna ayant pris ses précautions.

Maimouna, qui se trouvait chez elle, est revenue à la chaîne après que je l’ai informée de l’arrivée des forces de l’ordre. Rien ne justifie clairement cette interpellation. Elle n’a opposé aucune résistance, mais a refusé l’insolence de certains gendarmes. Déjà rentrée chez elle après l’enregistrement, elle est revenue légèrement vêtue pour comprendre la situation, après mon appel. Pourtant, une gendarme s’est adressée à elle avec une agressivité manifeste, insistant sur la diffusion de l’entretien avec Madiambal Diagne. Maimouna a simplement répondu qu’elle dirigeait une chaîne, qu’elle assumait ses responsabilités et qu’elle gérait des emplois. C’est à ce moment que la gendarme, visiblement très virulente, a ordonné son arrestation.

Absolument rien ne justifiait cette action. Aucune mise en demeure, aucun document officiel, aucune décision administrative ne nous a été présentée. Tout s’est déroulé dans la précipitation, dans un climat de tension et d’intimidation. Il s’agit là d’une atteinte grave à la liberté de la presse et au droit à l’information.

C’était un choc. Voir des hommes armés envahir la régie, débrancher nos machines et s’en prendre à nos collègues a été extrêmement traumatisant. Nous avons ressenti peur, incompréhension et profonde injustice. Le plus révoltant, c’est que même l’avocat de Maimouna, Me Amadou Sall, a été empêché de la voir et soumis à un test d’alcoolémie injustifié. Ces événements montrent que, malgré le changement de régime, certaines pratiques d’abus de pouvoir et d’excès de zèle persistent dans le pays.

Même nos collègues ayant partagé les vidéos de la scène ont été sommés de les effacer immédiatement, et certains ont vu leur téléphone confisqué. L’un d’eux a été arrêté et se trouve encore en garde à vue avec Maimouna à la gendarmerie de Ouakam. Ils doivent être présentés au procureur.

Aujourd’hui, au petit matin, notre signal a de nouveau été coupé sur la TNT. Ce sort est désormais partagé avec la TFM, où l’un de leurs journalistes, Babacar Fall, a également diffusé un entretien avec Madiambal Diagne

29/10/2025