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Sondage Ballon d'Or 2023 : Messi en tête, décryptage des données de BDA

Mardi 31 Octobre 2023

D'après les résultats du scrutin pour le Ballon d'Or 2023, diligentés par BDA, l'inamovible Lionel Messi, avec une écrasante majorité de 63,9 % des suffrages exprimés, caracole en tête des favoris. La deuxième place est accordée, à distance respectable, à Erling Haaland, dont le soutien atteint 19,3% des répondants, laissant Kylian Mbappé s'accrocher à la troisième marche du podium, crédité de 9,9 % d'appuis.
 
 
Profil des admirateurs de Messi
 
Les ardents défenseurs de Lionel Messi, qualifiés de "Pro Messi," se composent d'un ensemble équilibré de 42 % de femmes et 58 % d'hommes, d'après les données de ce sondage.
 
En matière d'âge, les partisans de Messi se concentrent principalement au sein de la tranche d'âge allant de 15 à 34 ans, formant une écrasante majorité à hauteur de 81,4 %. Cependant, il est pertinent de noter que 11,6% sont situés dans la tranche d'âge de 35 à 44 ans.
 
 
Sur le plan de l'éducation, une analyse approfondie révèle que la majorité des fervents partisans de Messi ont acquis un niveau d'instruction supérieur, soit un impressionnant 58,91 %. Les études secondaires sont le niveau atteint par 16,28% d'entre eux, tandis que 13,18 % se sont limités au cycle moyen.
 
En ce qui concerne leur catégorie socioprofessionnelle, le groupe des admirateurs de Messi se compose majoritairement d'élèves et d'étudiants, qui représentent 41,86 % de l'ensemble. Viennent ensuite les employés avec 19,38%, suivis de près par les artisans, les vendeurs et les petits commerçants, qui se taillent la part du lion avec 10,08 % de la répartition.
 
Profil des soutiens de Mbappé
 
Les fervents soutiens de Kylian Mbappé, que nous avons désignés comme "Pro Mbappé," se distinguent par leur prédominance féminine, atteignant le taux significatif de 75 %, tandis que 25 % sont de sexe masculin.
 
En ce qui concerne l'âge, les supporters de Mbappé s'étagent principalement dans la tranche d'âge de 15 à 24 ans, avec une part substantielle atteignant 45%. Par ailleurs, il convient de noter que 25 % d'entre eux appartiennent à la tranche d'âge de 25 à 34 ans, et 20 % sont âgés de 35 à 44 ans.
 
S'agissant de leur parcours éducatif, une grande majorité des partisans de Mbappé ont accompli au moins le cycle des études du cours moyen. En effet, 55 % d'entre eux ont atteint un niveau d'instruction supérieur, 20% ont franchi les portes des établissements d'enseignement secondaire, et 25% se sont contentés du cycle moyen.
 
En ce qui concerne leur catégorie socioprofessionnelle, les fervents soutiens de Mbappé se composent principalement de militaires et de fonctionnaires, représentant 45 % du contingent. Les artisans, les vendeurs et les petits commerçants viennent en deuxième position avec 20% de l'ensemble, tandis que 10% sont des employés.
 
Triomphe d'Erling Haaland au Ballon d'Or
 
 
L'analyse des données du sondage indique que 72% des supporters d'Erling Haaland sont des hommes, tandis que 28% sont des femmes.
 
En ce qui concerne l'âge, les fervents partisans d'Haaland sont principalement des individus âgés de 25 à 34 ans, constituant 38,46 % de l'ensemble. Par ailleurs, 25,64 % appartiennent à la tranche d'âge de 15 à 24 ans, tandis que 23,08 % se situent dans la catégorie d'âge de 35 à 44 ans.
 
 
Sur le plan éducatif, la majorité des soutiens d'Haaland ont franchi la barre du niveau d'études supérieures, soit 12,82 % ayant achevé leurs études secondaires et une proportion similaire ayant atteint le cycle moyen.
 
En ce qui concerne la catégorie socioprofessionnelle, les partisans d'Haaland se composent principalement d'étudiants et d'élèves, formant un impressionnant 33,33 % du groupe. Les employés occupent la deuxième position avec 23,08 %, tandis que les artisans, les vendeurs, les chauffeurs et les ouvriers se partagent 7,69 % du total.

Cheikh Amidou Kane





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Barrières à l'Industrialisation en Mauritanie :

Un Enjeu structurel Critique.
La Mauritanie stagne dans son développement industriel malgré un potentiel riche en ressources naturelles et une position stratégique en Afrique de l'Ouest.
Les barrières structurelles majeures – financières, infrastructurelles, humaines et sectorielles – créent un cercle vicieux qui freine la diversification économique et l'emploi productif.

Mon analyse décortique ces obstacles persistants, en s'appuyant sur des analyses récentes, avant d'avancer un avis personnel sur les voies de sortie.
Barrières Financières et Économiques.
Le financement reste un goulet d'étranglement primordial pour les entreprises industrielles mauritaniennes.
 
Les banques commerciales exigent des garanties solides, souvent inaccessibles aux PME naissantes, limitant les prêts à des secteurs à faible risque comme le commerce.
 
 La fiscalité lourde, combinée à des coûts prohibitifs d'énergie et de matières premières importées, érode la compétitivité des produits locaux face aux importations bon marché d'Asie ou d'Europe.
 
 Résultat : l'industrie ne représente qu'une fraction marginale du PIB (moins de 15%), incapable de générer des chaînes de valeur durables.
 
Défis Infrastructurels et ÉnergétiquesLe déficit énergétique chronique constitue la plus visible entrave à l'expansion industrielle. Avec une capacité installée d'environ 600 MW – majoritairement thermique et intermittente –, le pays peine à alimenter des usines à grande échelle, provoquant des blackouts fréquents qui découragent les investisseurs.
 
 Les infrastructures routières défaillantes, les ports sous-équipés (comme Nouakchott) et l'absence de zones industrielles modernes amplifient les coûts logistiques, rendant l'enclavement des régions intérieures (comme le Hodh ou le Trarza) un frein majeur à l'agro-industrie.
 
 Sans corridors fiables, les matières premières agricoles périssent avant transformation.
Contraintes Humaines et Institutionnelles.
Les ressources humaines manquent cruellement de qualifications industrielles : taux d'analphabétisme élevé (près de 40%) et formation professionnelle limitée à quelques écoles techniques, loin des besoins en maintenance, soudure ou automatisation.
 
 L'écosystème d'appui est embryonnaire – incubateurs rares, R&D quasi inexistante –, aggravé par une concurrence importatrice non régulée et l'absence de politiques protectionnistes sélectives pour favoriser les liens interindustriels.
 
 Les chaînes de valeur locales restent virtuelles, avec exportation brute de minerais sans transformation en amont ou aval.
Dépendance sectorielle et Vulnérabilités Externes.
 
L'économie repose sur les mines (fer, or, cuivre) et les hydrocarbures émergents (gaz de GTA), contribuant à plus de 30% du PIB et 80% des exportations, au détriment d'une diversification industrielle.
 Cette mono-dépendance expose le pays aux chocs des prix mondiaux et aux effets climatiques sur l'agriculture (sécheresses récurrentes).
Les IDE se concentrent sur l'extractif, négligeant l'industrie transformative comme la pêche ou l'élevage, pourtant sources de 20% des opportunités d'emploi.
 
Mon analyse et avis Personnel : Vers une Industrialisation Résiliente.
 
Ces barrières ne sont pas insurmontables, mais exigent une rupture stratégique. Personnellement, je considère le déficit énergétique comme le pivot : investir massivement dans le solaire et l'hydrogène vert (potentiel de 10 GW) pourrait non seulement résoudre l'alimentation industrielle, mais créer un secteur exportateur compétitif, à l'image du Maroc ou de la Namibie.
 
 Prioriser des zones économiques spéciales (ZES) interconnectées, avec exonérations fiscales ciblées et partenariats public-privé (comme avec la Chine ou l'UA), permettrait d'attirer des ancrages industriels (cimenteries, agro-usines).
 Sur le plan humain, un "pacte national pour la compétence industrielle" – formation duale massive via TVET et universités – est impératif, financé par 1% des royalties minières.
 
Enfin, pour briser la dépendance, imposer une transformation locale minimale des minerais (via incitations) et protéger les industries naissantes 5-10 ans contre les importations dumping.
Sans ces réformes audacieuses, la Mauritanie risque de rester un "exportateur de pauvreté", comme tant de pays riches en ressources.
 
L'opportunité gazière de 2026-2030 est la fenêtre : saisir la pour une industrialisation inclusive, ou la rater pour une stagnation chronique.
Abdoulaziz DEME
Analyste politique et économique
Paris Le 21 décembre 2025
 

23/12/2025