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À l’origine d’une campagne chauvine…

Mardi 11 Juin 2024

Madame Aïssata Lam, directrice de l’Agence pour la Promotion de l’Investissement en Mauritanie (APIM) était présente dimanche au stade Cheikha ould Boïdiya pour supporter les Mourabitounes qui jouaient un match capital contre les Lions du Sénégal, au titre de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde USA-Canada-Mexique 2026. Elle y a délivré un message à double dimension patriotique et parfaitement conforme à l’esprit du sport qui est avant tout une manifestation de solidarité humaine. Mais, incomprise, sa formulation : « On gagne ou on gagne » ; a déclenché un véritable torrent de chauvinisme sur les réseaux sociaux.

La première lecture de son libellé marque une « certitude » : la victoire de l’équipe de Mauritanie dont Aïssata portait fièrement la tunique au stade, en cette fin d’après-midi de dimanche. La proposition peut également renvoyer à l’incertitude du résultat hautement aléatoire d’une rencontre de football dont la pratique n’est pas encadrée par une science exacte. Il faut savoir rester digne après une défaite, car le sport, je le répète, est avant tout une manifestation de solidarité humaine. Un principe de fraternité parfaitement illustré par les circonstances d’une rencontre où l’équipe nationale mauritanienne alignait plusieurs joueurs naguère revêtus du maillot frappé de la tête de lion – celui du Sénégal – lorsqu’ils jouaient en petites catégories, avant de changer de nationalité sportive au cours des dernières années.

Cette règle de la FIFA répond parfaitement au caractère dynamique de la nationalité qui n’est certes pas un concept figé. Cette tendance est aussi et surtout illustrée par l’équipe du Sénégal dont certains des cadres : notamment Kalidou Koulibaly, Nampalis Mendy et Mohamed Habib Diarra ; ont porté en France le maillot des petites catégories. Dans le même ordre d’idées, on peut rappeler qu’Édouard Mendy, le gardien de buts de l’équipe du Sénégal, fut à un cheveu de porter le maillot de la Guinée Bissau. Et que dire encore de ces internationaux de même mère, au milieu des années 60, dont un portait les couleurs du Silly national de Guinée, alors que l’autre évoluait sous la tunique des lions du Sénégal ? Tout cela illustre les liens de sang entre nos peuples, confortés par la fraternité de la pratique sportive, une valeur on ne peut plus éloignée des caniveaux du chauvinisme et de l’extrémisme débile...               



Amadou Seck Seck





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L’expert judiciaire Ahmednah met en doute l’impartialité des magistrats du tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott

Un bras-de-fer est désormais engagé et une bataille judiciaire ouverte entre l’expert judiciaire Ahmednah Mohamed Abdallah et les magistrats du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott. En cause, un ciblage direct sous fond de règlement de compte illégal, tel qu’explicitement dénoncé par l’expert judiciaire, à travers son Appel à l’opinion publique largement diffusé par voie de presse et relayé sur les réseaux sociaux. D’après lui, ce précédent représente un énorme scandale au cœur de l’appareil judiciaire à propos de trois dossiers le concernant.


De quoi s’agit-il ?

L’émission de deux jugements contradictoires dans le même litige et entre les mêmes parties le concernant est considérée par l’expert judiciaire et son avocat-conseil, Me Mohamed Ould Laghdaf, comme une violation du principe de l’autorité de la chose jugée. Elle enfreint, selon eux, les dispositions des articles 51-52-53-54 et 272 du Code de procédure civile et commerciale.
D’où la décision prise par l’expert judiciaire Ahmednah Mohamed Abdallahi de s’attaquer directement à la composition du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott, en demandant auprès du Ministre de la Justice, l’ouverture d’une enquête par l’Inspection générale de la Justice sur les agissements desdits magistrats par rapport aux différents qui les opposent.
Il dénonce surtout l’ignorance feinte des magistrats du lien juridique entre les dossiers 59/20 et 60/25, l’utilisation répétée d’une expertise fondée sur un solde financier incorrect, soulevant des soupçons de fraude, un doute jugé légitime sur l’impartialité du tribunal du commerce de 1ère instance. Il pense que les magistrats ont été piégés.
Le litige entre Ahmednah Mohamed Abdallahi et les magistrats du Tribunal du Commerce de 1ère instance de Nouakchott est loin d’être fini, car il compte aller jusqu’au bout dans les procédures judiciaires afin de recouvrer ses droits.
Affaire à suivre.
Cheikh Aïdara

10/12/2025