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Réflexion sur le dialogue politique en Mauritanie : entre espoirs et désillusions

En ce qui concerne le dialogue politique en préparation, je suis convaincu que la personnalité de M. Moussa Fall – son tact, sa diplomatie, sa capacité d’écoute – constitue un atout. S’il doit en sortir quelque chose de constructif, je n’ai aucun doute qu’il y arrivera, avec sérieux et intelligence.


Cependant, le problème de fond du dialogue politique en Mauritanie réside dans sa récurrence sans finalité claire ni vision partagée. Les premiers dialogues ont souvent abouti à des arrangements de circonstance : on se partageait la scène politique, la CENI, on redistribuait des postes, on adoptait des mesures utiles à certains partis, comme l’interdiction des candidatures indépendantes – mais jamais quelque chose de substantiel.
Les thèmes comme le passif humanitaire, l’esclavage ou l’unité nationale reviennent systématiquement dans chaque dialogue,  pour meubler les discussions. Ce sont des thèmes creux, vidés de leur substance, agités pour donner une apparence de sérieux à des rencontres où, en réalité, rien de fondamental ne se joue.

J’ai personnellement suivi de près un dialogue en tant que président du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), J’avais exprimé à l’époque l’idée qu’en démocratie, le pouvoir issu des urnes gouverne, l’opposition critique et propose. Chacun joue son rôle. Ce n’est que lorsqu’une question d’intérêt national majeur se pose que le président peut consulter les acteurs politiques. Mais l’idée d’un dialogue permanent, sans contenu ni objectifs, devient une impasse.

‏Ce qui est frappant, c’est qu’à l’époque, de part et d’autre, tout le monde réclamait un dialogue formel. Le pouvoir comme l’opposition se disaient ouverts, disponibles, parfois même pressés d’y participer, mais sans jamais vraiment savoir ce qu’ils en attendent, ni quelle finalité lui donner
En plus dans les faits, chacun, à sa manière, contribuait à en empêcher la tenue ou à en vider le contenu. Il y avait une volonté apparente de dialoguer, mais aussi une volonté souterraine – consciente ou non – d’empêcher qu’un véritable dialogue, sincère et constructif, ait lieu.

Je me souviens des efforts que j’ai fait à l’époque en tant que président du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU ) avec Moulaye Ould Mohamed Laghdaf alors Ministre secrétaire général de la présidence et chargé du dialogue. Nous avions essayé d’avancer, mais lui était bloqué par Sidi Mohamed Ould Maham et Ould Haddamine, et moi par le RFD, qui a fini par quitter le Forum.

J’espère sincèrement que le dialogue en cours de préparation aboutira, cette fois, à quelque chose de positif et d’utile pour le pays.
Maitre Ahmed Salem Bouhoubeyni 
15/06/2025

16/06/2025