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L’UNA : une ambition pour devenir un creuset de compétences

Mardi 31 Octobre 2023

L’UNA : une ambition pour devenir un creuset de compétences
L’Université de Nouakchott Al-Assrya (UNA), a abrité du 23 au 27 Octobre courant, une session de formation sur le montage de projets, exécutée dans le cadre de la coopération de cette UNA avec l’Institut de Recherches pour le Développement (IRD)/France.

Cette formation qui a profité à plusieurs participants appartenant à l’Administration et à différentes institutions d’enseignant supérieur et de recherche scientifique et technique (IMROP, ISET, etc.).

Dans la pratique, cette session de renforcement des capacités dans les techniques de montage de projets a consisté à présenter (8) modules soigneusement préconçus par des experts en la matière et dispensés directement et indirectement par des experts de l’Afrique de l’Ouest et du Nord, minutieusement choisis pour leurs compétences et expériences dans ce genre de formations.

Serait-ce le lieu d’exprimer personnellement ma très grande satisfaction du programme de la formation, de la qualité des formateurs et formatrices et enfin, de l’organisation et des conditions assurées par la Coordination du Projet en Mauritanie pour la réussite de la formation.

Malgré le fait que je ne suis, ni enseignant, ni chercheur, ni moins les deux à la fois, j’ose demander l’actualisation du contenu des modules dispensés de manière à :

1) Refléter clairement qu’il s’agit uniquement de doter les participants des ingrédients et des techniques, requis pour répondre à un appel à projet (AAP) de recherche et non de comment monter un projet de recherche pour rechercher des financements. Pour le montage des projets de développent et de leurs requêtes de financement, les approches sont certainement différentes aussi ;

2) Intégrer explicitement et de manière forte la dimension environnementale pour l’ériger au même niveau d’importance que les dimensions sociale et économique ;

3) Donner à la jeunesse la même importance que le genre dans les projets de recherche (étudiants, doctorands, jeunes entrepreneurs appelés à valoriser les résultats de la recherche à travers leur transformation en projets de développement/activités créatrices de richesse pour autonomisation) ; 4) Donner à l’éthique de la science et de la technologie la place qu’elle mérite d’occuper dans les projets de recherche au regard des progrès fous de la science (génétique) et de la technologie (intelligence artificielle) ;

5) Montrer les nuances liées au suivi-évaluation selon ces 3 situations : les besoins pour répondre à un AAP, la mise en œuvre d’un projet et de son plan d’action annuel ou pluriannuel (à mi-parcours pour évaluer l’état d’avancement et rectifier éventuellement les tirs ; importance ici est au taux de réalisation,) et à la fin du projet (importance surtout aux impacts immédiats et potentiels en plus du besoin de prolongation du projet pour une nouvelle phase).

D’autre part, je me permets également de proposer des thématiques pour faire prochainement l’objet de sessions de formation. Il s’agit notamment de :

• L’élaboration de projets de développement et des requêtes de financement. • La gestion des projets de recherche ;

• L’éthique de la science et de la technologie (normes et principes)

• La passation des marchés

• La formation de formateurs : former un noyau de formateurs pour couvrir, à terme, les besoins des différents secteurs et organismes concernés par les problématiques et thématiques prioritaires en matière de recherche scientifique et technologique.

• Le suivi-évaluation (et pilotage) des différents types de projets.

Par ailleurs, je souhaiterais que l’UNA inscrive la promotion de ses nouvelles unités de recherche et ses relations de coopération et de partenariat dans une ambition de devenir un creuset de compétences capables de contribuer, de façon efficace et efficiente, au développement du pays et au bien-être de ses populations.

Dr Sidi El Moctar TALEB HAMME

Cheikh Amidou Kane





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9e Congrès panafricain de Lomé : un projet phare de la Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine aux ambitions fédératrices

L'année 2013 a été un moment déterminant dans l’histoire du panafricanisme. Elle correspond à l'année où l’Union Africaine (UA) a adopté l’Agenda 2063 dont l’objectif est de faire du continent un espace souverain, pacifique, prospère, intégré et représentant une force dynamique sur la scène mondiale à l'orée de 2063. Ancré dans le panafricanisme, dont il entend renforcer la dynamique, l’Agenda 2063 ambitionne de rendre effectif un développement continental intégré et de faire du 21e siècle le siècle de la renaissance africaine et de l’Afrique. À cette fin et pour faciliter la réalisation de l’Agenda 2063, plusieurs pays du continent se sont, en bonne intelligence de l’UA, positionnés dans des domaines prioritaires pour être porteurs de projets spécifiques. À l'instar du Ghana qui s’est positionné sur le combat pour la réparation, du Kenya qui porte le combat de la justice climatique, de la Côte d’Ivoire qui est le champion de la deuxième décennie de l’Agenda 2063, le Togo a le leadership sur le projet du Marché unique du transport aérien africain et a, par ailleurs, fait adopter en février 2021 par la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’UA, la décennie 2021-2031 « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ». 
 


Dès son adoption, la Décennie s’est imposée comme un cadre d’initiatives innovantes en faveur du renforcement des liens entre l’Afrique et sa diaspora que l’UA définit comme l’ensemble des « populations d'origine africaine vivant hors du continent, indépendamment de leur citoyenneté et de leur nationalité, et qui sont disposées à contribuer au développement du continent et à la construction de l'Union africaine ». 
Le projet d’organiser le 9e Congrès panafricain est l’une des initiatives importantes prises dans le cadre de la « Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine ».  Cet évènement essentiel, dont l’organisation a été confiée au Togo par la Décision Assembly/AU/Dec.22(XXXVI) de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de l’UA réunie en sa 36e session ordinaire les 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba, en Éthiopie, s’inscrit dans la tradition des rassemblements panafricains portés de leur vivant par des figures telles qu’Henry Sylvester Williams, W.E.B. Du Bois et Kwame Nkrumah et vise à assurer une continuité historique au mouvement panafricain et à mobiliser l’Afrique et ses peuples autour des préoccupations actuelles du continent. 
En effet, le panafricanisme, qui n’est pas un mouvement statique, s’est mû au fil de l’histoire pour s’adapter aux exigences du moment. Hier, les défis majeurs étaient, entre autres, la décolonisation de l’Afrique, la justice, la dignité universelle pour tous, la fin de l’apartheid et
 


motrice l’intégration économique. Aujourd’hui d’autres thèmes servent de au panafricanisme sans éclipser les défis persistants relatifs à la justice et à la dignité. Parmi ces thèmes, il y a celui de la réforme des institutions internationales, notamment celle du Conseil de Sécurité de l’ONU. Dès les premières heures des indépendances jusqu'à nos jours, les leaders des pays africains ont pris plusieurs initiatives allant dans le sens de la demande de réforme des institutions internationales. D’autres voix, à la suite de celles de l’Afrique et des pays des Caraïbes à forte population d’ascendance africaine, notamment celles des intellectuels et les leaders d’opinion de la communauté africaine, portent la même revendication : la réforme des Nations Unies et, au-delà, de toutes les institutions multilatérales de coopération internationale. 
C’est prenant en compte le consensus explicite qui s’est dégagé autour de l'impératif de la réforme des institutions internationales et des demandes de justice dans la gouvernance mondiale en expression sur le continent que le Togo, en accord avec l’UA, a décidé de placer le 9e Congrès panafricain sous le thème : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ». 
Pour rendre le processus devant conduire au 9e Congrès panafricain plus inclusif, le Haut Comité de l’UA mis en place pour porter l’Agenda de la Décennie et subséquemment superviser la mise en œuvre du projet du 9e Congrès panafricain avait décidé de la tenue de six pré-congrès dans les six régions de l’Afrique : Afrique du Nord, Afrique de l’Est, Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale, Afrique Australe et Diaspora. 
L’Afrique du Sud a organisé, les 4 et 5 décembre 2023, le pré-congrès de l’Afrique Australe autour du thème « Panafricanisme, science, savoir et technologie ». Le Mali a abrité le pré-congrès de l’Afrique de l’Ouest les 14 et 15 mars 2024 sur « Diaspora, afro-descendants et développement », le Maroc le pré-congrès de l’Afrique du Nord le 18 avril 2024 sur « Panafricanisme et migration », le Congo le pré-congrès de l’Afrique centrale le 24 mai 2024 sur « Panafricanisme économique et émergence africaine », la Tanzanie celui de l’Afrique de l’Est le 6 juillet 2024 sur « Africanophonie, cultures, éducation et identité panafricaine » et le Brésil le pré-congrès de la région diaspora les 29, 30 et 31 août 2024 à Salvador Bahia autour du thème « Panafricanisme, mémoire, restitution, réparation et reconstruction ».
Au cours des six pré-congrès, des personnalités politiques du continent africain, des personnalités du monde des affaires, des journalistes, des universitaires, des leaders d’opinion, des cyberactivistes, des leaders syndicaux, des membres de la société civile, des artistes et des jeunes ont, dans une sorte de procession, revendiqué et célébré les valeurs du panafricanisme. Ils ont discuté

05/12/2024