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Mauritanie : 10 ans de prison ferme requis contre les deux anciens Premiers ministres Hademine et Bechir

Mardi 31 Octobre 2023

Mauritanie : 10 ans de prison ferme requis contre les deux anciens Premiers ministres Hademine et Bechir
Le 24 octobre, le procureur a requis 10 ans de prison ferme contre Yahya Ould Hademine et Mohamed Salem Ould El Bechir, deux anciens Premiers ministres, sous le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a requis également une amende de 10 millions ouguiyas nouvelles (100 millions MRO) et la confiscation des biens issus des produits du crime. Mohamed Abdellahi Ould Oudaa, ancien ministre et ancien ADG de la SNIM, a écopé les mêmes peines de prison et d’amende.

Mohamed Salem Ould Brahim Vall, dit El Merkhi, ancien DG de la Somelec, prend 10 ans de prison avec une amende de 5 millions ouguiyas nouvelles et la confiscation des biens issus des produits du crime.

Lors de son réquisitoire d’environ trois heures, le procureur a demandé des peines de 10 ans ferme contre Mohamed Ould Daf et Mohamed Lemine Eloukaye, en plus d’une amende de 10 millions ouguiyas nouvelles et la confiscation des biens issus des produits du crime.

Pour la fondation Errahmaa, il a demandé la dissolution et la confiscation des biens.

Pour Mohamed Ould Msamboue, Mohamed Lemine Ould Bowbatt et Yacoub Ould El Atigh, le procureur a requis 5 ans de prison, une amende de 1 million d’ouguiyas nouvelles et la confiscation des biens issus des produits du crime.

« Tous les éléments entre les mains de la justice prouvent la constitution d’un crime », a dit le procureur Ahmed Ould Moustapha.

Par la rédaction de
Cridem

Cheikh Amidou Kane






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025