Menu

Mauritanie : signature d’une charte entre gouvernement, parti majoritaire et deux formations d’opposition

Lundi 2 Octobre 2023

Mauritanie : signature d’une charte entre gouvernement, parti majoritaire et deux formations d’opposition
En Mauritanie, le gouvernement, le parti majoritaire et deux partis d’opposition historiques ont signé une charte d’entente nationale, ce 21 septembre 2023.

Objectif, ouvrir le dialogue pour définir une feuille de route commune à moins d’un an de l’élection présidentielle de juin 2024. Explications.

En Mauritanie, une charte d’entente nationale a été signée ce jeudi soir entre les membres du gouvernement, du parti majoritaire au pouvoir El Insaf, et les deux partis d’opposition historiques du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et de l’Union des forces du progrès (UFP) qui, pour la première fois, n’ont pas été représentés au parlement lors des dernières législatives de mai 2023.

C’est au sein de l’ancien palais des congrès que le parti au pouvoir El Insaf et les partis d’opposition du RFD et de L'UFP ont adopté ce pacte républicain. Objectif de cette charte : ouvrir le dialogue autour de 18 grandes thématiques pour définir une feuille de route commune.

Mohamed Yahya Horma, vice-président du parti au pouvoir El Insaf, explique : « Il y aura des discussions sous forme d’ateliers sur les problèmes liés à l’unité nationale, à la gouvernance politique économique et électorale. Chacun reste dans son camp mais ensemble nous pouvons faire quelque chose de positif pour le pays. »

Cette charte, en préparation depuis près d’un an, a été ralentie par des désaccords entre plusieurs partis d’oppositions. Mais pour Gourmo Abdoul Lo, vice-président de l’UFP, il était urgent qu’elle soit adoptée. Surtout après le déroulement des dernières législatives qu’il conteste toujours. Il souligne : « L’un des points de discussion pour ce pacte républicain, c’est de voir comment réformer le système actuel qui a montré toutes ses limites avec ces élections. Pour la première fois, grâce à ce pacte, on soulève des problèmes très concrets alors qu’avant c’étaient des problèmes qui n’étaient envisagés que par l’opposition. »

Mais d’autres partis comme la coalition d’opposition Front républicain pour l'Unité et la Démocratie (FRUD), présente au parlement, déplorent ne pas avoir eu connaissance du projet final de la charte avant son adoption. Balla Touré, député cette la coalition, affirme : « Il ne nous a pas été présenté officiellement. Nous nous posons la question de l'inclusivité de la démarche. Mais nous restons ouverts au dialogue. »

Comme d'autres, la coalition FRUD se laisse le temps de la réflexion pour savoir si elle rejoindra ou non le mouvement.

Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil

Cheikh Amidou Kane






Chapions League Afrique mini foot : FC Barkéol proche d’un sacre historique

04/10/2025

AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025