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Les vagues de manifestations contre de la loi d’orientation sur l’école républicaine

Samedi 12 Octobre 2024

Victimes de réformes mal préparées avec des effets catastrophiques sur le niveau des élèves, depuis plusieurs décennies, l’école publique mauritanienne est plongée dans un profond coma illustré par les résultats catastrophiques aux différents examens et concours


Pour réparer le mal,  gouvernement a fait voter une  loi d’orientation relative à l’école républicaine en juillet 2022.
Mais la  mise en œuvre de ce texte, dans le contexte d’une institution publique confrontée à de nombreux problèmes (déficit d’infrastructures, manque d’eau et d’électricité, ressources humaines insuffisantes, problèmes de matériel didactique et pédagogique,   insalubrité) fait des vagues.
 En effet, le  processus de réalisation de la nouvelle école  prévoit la suppression progressive du français comme langue d’enseignement dans le primaire et fait désormais interdiction aux écoles  privées, de recevoir les enfants de première, deuxième et troisième année.
Le collectif des parents d’élèves victimes de la loi d’orientation fait de la résistance.
C’est dans cet esprit qu’il  a organisé un sit-in de protestation devant le Ministère de l’Education Nationale et de la Réforme du système Educatif, vendredi.     
Les manifestants, en majorité des femmes, ont bravé l’interdiction des autorités et réussi à déjouer les plans de la police, pour  dénoncer pacifiquement  la situation  « d’une école républicaine incapable de  recevoir leurs enfants, du fait  de classes surchargées, comptant  plus de 65 élèves, un  déficit d’enseignants et un  manque de formation, l’insalubrité, le  manque de matériel pédagogique et didactique, l’impact psychologique néfaste  d’un tel environnement sur les jeunes élèves ».
Tous ces facteurs combinés « empêchent 45% des enfants mauritaniens d’accéder à l’école républicaine » selon le collectif des organisateurs de la manifestation du vendredi.
 


Amadou Seck Seck






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Mauritanie/FMI : accord pour un décaissement de 28 millions de dollars

Le gouvernement mauritanien et les services du Fonds Monétaire International(FMI), sont parvenus à un accord ad référendum, sur la quatrième revue du programme économique, appuyé par le Mécanisme Elargi de Crédit (MEDC), la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et un accord sur la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD), au terme d’une mission conduite par Félix Fischer, qui s’est déroulée du 28 avril au 09 mai, annonce un communiqué.

 Ainsi, les autorités mauritaniennes et le FMI conviennent    d’un accord ad référendum « sur les politiques à mettre en œuvre, pour conclure la quatrième revue au titre de l’accord sur le Mécanisme Elargi de Crédit (MEDC) d’une durée de 42 mois,  la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et la troisième revue au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
 Sous réserve de l’approbation du Conseil d’Administration du FMI, la Mauritanie recevra un décaissement de 6,4 millions de Droits de Tirage Spéciaux (DTS, environ 8,6 millions de dollars) au titre des accords MEDC/FEC et 14,86 millions de DTS (20,1millions de dollars) au titre de l’accord FRD, portant le montant total des décaissements de la MEDC/FEC et de FRD à 111 millions de DTS, soit 148,4 millions de dollars ».
Abordant la situation des principaux indicateurs de l’économie, ce document signale que « l’activité économique a été plus forte que prévue, avec un taux de croissance de 5,2% en 2024, supérieur à la projection initiale de 4,6%.
La croissance devrait ralentir en 2025 à 4%, sous l’effet de la contraction du secteur extractif. Les perspectives à moyen terme restent globalement positives.
Pour autant que des réformes additionnelles soient mises en œuvre pour diversifier l’économie et stimuler le secteur extractif ».
Appréciant  le comportement de l’économie par rapport aux objectifs du programme avec le FMI, le document note « des performances sur la bonne voie  dans l’ensemble : tous les objectifs quantitatifs pour fin décembre 2024, ont été atteints. L’ajustement budgétaire a été en ligne avec les objectifs du programme, grâce à une augmentation des recettes fiscales et une maîtrise des dépenses. L’engagement des autorités pour une politique budgétaire et pour la flexibilité du taux de change, contribue à préserver la stabilité macroéconomique et à renforcer la résilience aux chocs dans un contexte d’incertitude mondiale exacerbée ».
Dans le même temps « le gouvernement s’est engagé à maintenir le déficit non extractif à 15,4 milliards de MRU (soit 3,4% du PIB) en 2025.
 Une meilleure mobilisation des recettes intérieures   et une efficacité accrue des dépenses permettront de créer l’espace budgétaire pour répondre aux besoins importants de développement de la Mauritanie ».
Le FMI salue par ailleurs « les progrès en matière de réformes  structurelles, notamment la promulgation de la loi sur la banque centrale et le secteur bancaire, le nouveau code des investissements,  encourage le parachèvement et l’application des  décrets sur les entreprises publiques, le Code des Investissements et la Zone Franche de Nouadhibou (ZFN) ».
 

Amadou Seck Seck
11/05/2025