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Déclaration à l'occasion du cinquième anniversaire du décès de Mohamed El Moustapha Bedreddine

Mercredi 8 Octobre 2025

Il y a cinq ans, la Mauritanie et l'ensemble des forces progressistes perdaient l'un de leur plus illustre fils, militant de première heure pour les justes causes, Mohamed El Moustapha Bedreddine. Un patriote accompli, ayant consacré toute sa vie à la lutte pour la liberté et la justice sociale, pour la défense déterminée des droits des travailleurs, des paysans, des jeunes, des femmes et de toutes les victimes de l'arbitraire. Il s'opposa, sa vie durant, à toutes les formes d'oppression et de discrimination.



Mohamed El Moustapha  Bedreddine était l'incarnation des nobles valeurs   d'intégrité intellectuelle et morale. Il savait allier, avec une intelligence rare, fermeté militante et tolérance équilibrée quand la situation l'exigeait. Fidèle aux principes qui motivaient tous ses combats, il fut toujours le porte-voix des travailleurs et des laissés-pour- compte, rappelant inlassablement que la démocratie réelle ne peut être réalisée sans la justice sociale.

Le Rassemblement des Démocrates Progressistes (RDP) commémore cet anniversaire dans un contexte politique difficile, marqué par une restriction croissante des libertés, un recul grave de la démocratie et de ses acquis, une aggravation  des conditions de vie des populations à tous les niveaux, une recrudescence des discours de haine et de division, une répression systématique de toutes les voix qui tentent d'exprimer librement leurs légitimes colères. C'est en de pareilles circonstances que feu Mohamed El Moustapha  Bedreddine appelait régulièrement à l'insoumission et à la lutte sans relâche, convaincu que seules la résistance et la détermination dans l'engagement peuvent libérer les peuples de leurs multiples entraves.

À cette occasion, le Rassemblement des Démocrates Progressistes renouvelle son engagement envers les masses populaires, les travailleurs, les paysans, les jeunes et les femmes, les marginalisés et laissés-pour- compte, tous les citoyens qui aiment leur pays; il les exhorte à suivre la voie tracée par Mohamed El Moustapha  Bedreddine : le chemin de la lutte pour la liberté, la justice et  l'égalité, rêve pour lequel il a sacrifié sa vie afin que la Mauritanie soit un pays digne, un havre de paix, où règnent la liberté, ́l'égalité et la justice pour tous. Aussi, le souvenir de Bedreddine est l'occasion pour le peuple de redoubler de vigilance, en vue de déjouer tous les plans, toutes les manœuvres, toutes tentatives tendant à le diviser sur des bases sectaires, improductives. Pour ce faire, privilégier des luttes unitaires, seule voie salvatrice pour le présent et l'avenir de la Mauritanie. C'était le vœu sacré de celui  qui, pour ses camarades, était le Timonier. 

Paix éternelle à Mohamed El Moustapha Bedreddine!

Gloire aux peuples qui luttent!

Pour une Mauritanie unie dans l'égalité, la fraternité et la justice!

Nouakchott, le 07 octobre 2025






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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025