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Bilan contrasté des Journées Nationales de Concertation

Dimanche 17 Mars 2024

Les rideaux sont tombés vendredi soir 15 mars, sur les Journées Nationales de Concertation relatives aux Élections et la Gouvernance Politiques, dont les assises se sont déroulées au Centre Internationale des Conférences de Nouakchott.


Le bilan de cet événement fait l’objet d’une  appréciation contrastée, de la part des acteurs, notamment au sein de l’opposition signataire du Pacte Républicain, et celle qui n’en est pas partie prenante.
Ainsi, le Pr Lô Gourmo, vice président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), approuve  le résultat des travaux, qui ont impliqué « la quasi-totalité de la classe politique, toutes les grandes centrales syndicales et les  principales organisations de la société civile, pour des débats sans tabous, dans une atmosphère sereine.
Un esprit de compromis et de  large ouverture, confirmant la justesse de la ligne des signataires du Pacte Républicain (PR), qui inscrivent ces ateliers dans le cadre de ces thématiques, sans que la participation ne soit subordonnée à l’adhésion à ce document. Les résultats des travaux devront faire l’objet de mise en œuvre et d’accompagnement, dans un esprit d’entente nationale ».
Les signataires du Pacte Républicain (PR) sont le gouvernement (ministère de l’intérieur), INSAV (principal parti de la majorité), l’Union des Forces de Progrès (UFP/opposition) et le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD).
 


La colère des non signataires

Du côté des partis politiques non reconnus, non signataires du Pacte Républicain,  ayant participé à ces journées, la  réaction est diamétralement opposée.
 Ainsi, un communiqué signé de ces différentes formations, dénonce la persistance du gouvernement, dans « sa volonté  de piétiner la loi » par le refus de mettre en œuvre les décisions de justice, ordonnant le rétablissement dans leurs droits, d’associations politiques ayant remporté leur procès.
Ces partis « se démarquent de toutes décisions et déclarations, au nom des journées nationales de concertation et la promotion de la gouvernance politique, et visant à appliquer des conclusions concernant une éventuelle loi de réforme organisant les associations politiques, sans avoir au préalable reconnu  les partis  dont les demandes sont actuellement pendantes devant l’administration (ministère intérieur).
Cette déclaration est signée du Parti de la Refondation pour une Action Globale (RAG), le Rassemblement des Démocraties Progressistes (RDP), l’avant-garde des Forces du Changement Démocratiques (AFCD), Pour une Mauritanie Forte (PMF),  Appel Républicain (AR) et En Avant la Mauritanie (EAM).
          
 
 
 







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025