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Bilan contrasté des Journées Nationales de Concertation

Dimanche 17 Mars 2024

Les rideaux sont tombés vendredi soir 15 mars, sur les Journées Nationales de Concertation relatives aux Élections et la Gouvernance Politiques, dont les assises se sont déroulées au Centre Internationale des Conférences de Nouakchott.


Le bilan de cet événement fait l’objet d’une  appréciation contrastée, de la part des acteurs, notamment au sein de l’opposition signataire du Pacte Républicain, et celle qui n’en est pas partie prenante.
Ainsi, le Pr Lô Gourmo, vice président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), approuve  le résultat des travaux, qui ont impliqué « la quasi-totalité de la classe politique, toutes les grandes centrales syndicales et les  principales organisations de la société civile, pour des débats sans tabous, dans une atmosphère sereine.
Un esprit de compromis et de  large ouverture, confirmant la justesse de la ligne des signataires du Pacte Républicain (PR), qui inscrivent ces ateliers dans le cadre de ces thématiques, sans que la participation ne soit subordonnée à l’adhésion à ce document. Les résultats des travaux devront faire l’objet de mise en œuvre et d’accompagnement, dans un esprit d’entente nationale ».
Les signataires du Pacte Républicain (PR) sont le gouvernement (ministère de l’intérieur), INSAV (principal parti de la majorité), l’Union des Forces de Progrès (UFP/opposition) et le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD).
 


La colère des non signataires

Du côté des partis politiques non reconnus, non signataires du Pacte Républicain,  ayant participé à ces journées, la  réaction est diamétralement opposée.
 Ainsi, un communiqué signé de ces différentes formations, dénonce la persistance du gouvernement, dans « sa volonté  de piétiner la loi » par le refus de mettre en œuvre les décisions de justice, ordonnant le rétablissement dans leurs droits, d’associations politiques ayant remporté leur procès.
Ces partis « se démarquent de toutes décisions et déclarations, au nom des journées nationales de concertation et la promotion de la gouvernance politique, et visant à appliquer des conclusions concernant une éventuelle loi de réforme organisant les associations politiques, sans avoir au préalable reconnu  les partis  dont les demandes sont actuellement pendantes devant l’administration (ministère intérieur).
Cette déclaration est signée du Parti de la Refondation pour une Action Globale (RAG), le Rassemblement des Démocraties Progressistes (RDP), l’avant-garde des Forces du Changement Démocratiques (AFCD), Pour une Mauritanie Forte (PMF),  Appel Républicain (AR) et En Avant la Mauritanie (EAM).
          
 
 
 







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Célébration du 65é anniversaire de l’indépendance

La Mauritanie célèbre le 65é anniversaire de l’indépendance nationale, ce vendredi 28 novembre 2025

Un événement organisé en grandes pompes, à travers plusieurs manifestations, notamment un défilé militaire.
Le président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani,  a saisi l’occasion de la fête,  pour délivrer le traditionnel message à la nation,  réaffirmer sa détermination à promouvoir la culture de la citoyenneté et lutter contre les maux qui gangrènent la gouvernance  et produisent un service public dévoyé.
Il s’est engagé à travailler dans le sens « d’un état, qui ne reconnaisse aucun droit, ni devoir, que sur la base exclusive de la citoyenneté, et à œuvrer avec force, à empêcher que d’autres liens, qu’ils soient tribaux, ethniques ou stratifiés, n’affectent négativement la valeur de la citoyenneté ».
Dans son message de l’an 65 de l’indépendance nationale, Mohamed Cheikh El Ghazouani a également annoncé des mesures d’augmentation de salaires en faveur « des enseignants et inspecteurs du fondamental, secondaire et technique  et des membres des forces armées et de sécurité pour 10.000 MRO, à partir du 1é janvier 2026. Une augmentation de l’indemnité de craie pour 20.000 anciennes ouguiyas, afin d’encourager le personnel enseignant dans les classes.
En Mauritanie, la symbolique de la célébration de l’indépendance nationale est marquée par un événement tragique depuis le 28 novembre 1990, suite à la pendaison de 28 militaires issus de la composante peule, pour marquer l’événement, désormais inscrit en lettres de sang dans la mémoire d’une grande partie des mauritaniens.
Ces crimes et d’autres graves  exactions, commises sur les populations de la vallée fleuve Sénégal, pudiquement appelés « passif humanitaire » attendent une solution de 35 ans.
Le régime de Mohamed Cheikh El Ghazouani négocie actuellement avec les associations des victimes, pour une indemnisation.
Pour sa part, le Forum National pour la Défense des droits Humains (FONADH), un collectif d’une vingtaine d’ONG, réclame un processus de justice transitionnelle, garantissant les exigences universelles  « vérité, justice, mémoire et  réconciliation ».
 

Amadou Seck Seck
28/11/2025