Menu

Une école dans le désarroi

Mercredi 23 Octobre 2024

Le début de l’année scolaire 2024/2025, à la date du 07 octobre dernier, s’est effectué dans « l’improvisation » à travers le contexte d’un système éducatif marquée par une profonde crise « un désarroi » déplore l’Union des Forces de Progrès (UFP), dans une déclaration.


En ce début d’année scolaire, le  document établit le diagnostic d’un retour à l’école  «dans  l’improvisation, un chaos sans précédent (des classes pléthoriques de plus de  100 petits élèves) à tous les niveaux de la nouvelle réforme, au point de précéder au refoulement des élèves candidats à de nouvelles inscriptions, pour cause de manque de salles de classes et d’enseignants nécessaires ».
Au rang des flops, le communiqué de presse  note aussi  «des contestations générées par le mouvement d’affectation des enseignants opéré à la dernière minute, contrairement aux règles habituelle,  la levée de boucliers des écoles privées, mécontentes de leur exclusion du primaire et s’indignant des dérogations discriminatoires accordées à certaines d’entre elles, la  migration scolaire de nombreux parents ayant perdu totalement confiance en l’école publique et préférant inscrire leurs enfants dans d’autres pays, en particulier voisins ».
Pour expliquer cette situation, la déclaration de l’UFP pointe du doigt  les ratées de la mise en œuvre « d’une réforme ayant bénéficié d’un large consensus au départ, à cause d’un manque surprenant de vision stratégique, de prévision, de programmation, de planification et sans doute de moyens. Une réforme engagée dans une précipitations aux mobiles politiciens, sans un plan précis et réaliste d’accueil à l’école publique  pour les grands effectifs d’élèves et d’enseignants que l’on envisageait de retirer aux écoles privées ».
La déclaration de l’UFP réclame « la lumière sur les causes véritables des dérives à l’origine de l’échec,  des mesures urgentes pour mettre fin à la situation catastrophique actuelle de l’école (moyens humains, matériels et financiers) et une large concertation de tous les acteurs de l’éducation, pour dégager les mesures de redressement ».    
 







Chapions League Afrique mini foot : FC Barkéol proche d’un sacre historique

04/10/2025

AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025