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Tribune de Madiambal : Au nom de la Nation et de la République

Jeudi 14 Novembre 2024

Chères compatriotes, chers compatriotes, Il existe deux manières de considérer un engagement en politique : celle qui sollicite l’ascenseur social redoutable par lequel il est possible de se réaliser à titre personnel, en s’appuyant sur les leviers du pouvoir. Et puis, l’autre, l’aboutissement d’une carrière honorable, un accomplissement personnel qui commande de payer à son pays le tribut que l’on estime lui devoir.
J’ai le privilège d’être un enfant de la Nation auquel l’Etat sénégalais, en complément de l’éducation familiale, a prodigué soins et instruction. Au final, la République m’a remis les outils qui m’ont permis de surmonter tout au long de mon itinéraire, les aléas de l’existence, tout en cultivant les principes qui fondent l’honnête homme, le chef de famille digne et le citoyen intègre.
C’est assurément au regard de tout ce que je dois à mon pays que je m’engage aujourd’hui en politique, après avoir mené une respectable carrière professionnelle comme fonctionnaire, journaliste et administrateur de sociétés.
Comme administrateur de sociétés, fonction moins exposée, en dépit des doutes et rumeurs, il n’a jamais été prouvé par mes détracteurs que j’ai commis des malversations ou en ai été le complice. Mieux, en dépit de ma proximité avec les plus hautes autorités de notre pays, depuis plusieurs décennies, je n’ai jamais bénéficié d’un quelconque privilège indu.
En illustration, les péripéties de mon dernier voyage : je fus bloqué à l’aéroport et sommé de restituer un prétendu passeport diplomatique. Peine perdue : jamais je n’ai accepté de détenir ce genre de document de voyage, considérant que ni mon statut ni l’idée que je me fais de la République ne me l’autorisaient.
Comme journaliste, de reporter à mes débuts, je suis devenu éditeur de presse, et fus le président de l’Union internationale de la presse francophone (Upf) durant plusieurs mandats. Le dernier, que je n’avais pas l’intention de briguer, m’ayant été imposé par mes pairs pour sauver une institution en péril, seulement une année après que j’en ai remis les clés à ma successeure.
J’ai pu remettre l’Upf dans le sens de la bonne marche avant de démissionner, pour répondre à l’appel de notre Patrie, parce que l’heure est grave.
Le feu gagne tous les étages de la République
J’ai décidé de m’engager en politique, en ce moment précis, non pas pour y briguer une respectabilité ainsi qu’une relative fortune que j’ai acquises à la sueur de mon front, et construites brique après brique, à force de travail acharné depuis plusieurs décennies.
Si j’ai enlevé ma casquette d’administrateur de sociétés et de journaliste, ce n’est pas pour me revêtir de l’élégant boubou du politicien en mal de reconnaissance, mais plutôt enfiler la tenue du pompier.
Celle qui sied à la situation, parce que le feu a gagné tous les étages de la République.
La menace rampante du fascisme allié aux extrémismes rétrogrades que je dénonce depuis une décennie, est devenue une tragique réalité. L’ennemi est dans nos murs, en train de saper les fondements de l’Etat de Droit, les institutions de la République et même l’essence de notre commune volonté de vivre ensemble.
La violence psychologique, verbale et physique a envahi la vie publique, pollué l’espace politique et tient lieu de mode de gouvernance depuis sept interminables mois.
J’ai donc décidé de m’investir aux côtés du président Amadou Ba, tête de liste de la Coalition Jamm ak njariñ, principalement pour la similitude des valeurs que nous incarnons et défendons : celles qui fondent la Nation, respectent la République, consolident l’Etat de Droit, de même que la démocratie, et promeuvent la probité, la compétence, le travail et le mérite.
J’ai battu campagne en essayant de faire montre de pédagogie à l’endroit des électeurs et plus généralement, de mes compatriotes. Hormis les invitations des médias auxquelles je me suis fait un devoir de répondre, je suis allé à la rencontre du Sénégal profond, pour écouter sa respiration et entendre ses doléances, afin de traduire fidèlement ses aspirations en actes.
La Coalition Jamm ak njariñ, à l’image de son leader, est restée tout au long de cette campagne dans les limites de la bienséance bien sénégalaise. Nous regrettons qu’il n’en fût pas le cas pour toutes les listes de candidats dont l’une fait peser de sérieuses menaces sur le processus électoral et la transparence du scrutin.
Nous en appelons à la vigilance et la lucidité de chacun d’entre vous afin que l’ordre républicain soit restauré au terme de ces élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
Pour ce qui concerne la Coalition Jamm ak njariñ, notre mission est de bannir de l’espace public la médiocrité, la vulgarité et la fourberie pour que l’excellence puisse regagner sa place dans la vie publique et surtout dans l’architecture républicaine.
Nous n’y arriverons pas sans vous, chères compatriotes et chers compatriotes de tous âges, tous sexes, toutes cultures, toutes confessions, que nous appelons à voter massivement le 17 novembre 2024 pour que cesse enfin le cauchemar.
Vive la Nation !
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Par Madiambal DIAGNE – mdiagne@lequotidien.sn







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Présidence de la BAD : voici la vision transformatrice de Sidi ould Tah

Sidi ould Tah, Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA) depuis une décennie, ancien Ministre des Affaires Economiques et du Développement, est le candidat de la Mauritanie à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Une bataille à cinq (5), dont le vainqueur sera connu à l’issue des Assemblées Générales  Annuelles de l’institution financière panafricaine. Des assises prévues à Abidjan, le 29 mai prochain.
En attendant, au-delà des actions en  coulisses dans les lambris dorés des palais présidentiels, déterminantes pour le futur vote, le candidat de la Mauritanie mène une campagne pied au plancher, à un peu plus de deux (2) semaines  de la date prévue pour le vote.   
C’est dans ce cadre qu’il  a fait face à la presse nationale et surtout internationale, ce mardi, au cours d’un briefing organisé dans un réceptif hôtelier de Nouakchott.
Une rencontre organisée  en présence de nombreux médias régionaux et internationaux,  au cours laquelle Sidi ould Tah a décliné « sa vision transformatrice » d’une institution financière à la croisée des chemins, qui doit saisir de nouvelles opportunités , aller vers une autre dimension et grandir.
Evoquant ses ambitions et son programme, l’ancien ministre mauritanien  soutient que « le moment est venu pour l’Afrique. Il ne  s’agit plus de modérer le développement, nous devons l’accélérer ».
 Il a exposé « les 4 points cardinaux  pour une Afrique plus forte, plus intelligente, plus souveraine ».
Une option pertinente  dans un contexte qui met  le continent « au centre des bouleversements mondiaux, avec des opportunités sans précédents ».
Le candidat mauritanien « propose une feuille de route audacieuse et  transformatrice, pour la Banque Africaine de Développement, grâce à sa vision du leadership, associée à une politique stratégique innovante de terrain, conçue pour préparer l’avenir des économies africaines, assurer la prospérité et la résilience du continent ».
Sidi ould Tah a particulièrement insisté sur les perspectives de mobilisation de nouvelles sources de financements pour donner un souffle déterminant à l’institution financière panafricaine, en s’appuyant sur son propre  parcours.
Cinq (5) personnalités sont en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD) : Amadou Hott (Sénégal).Maimbo Samuel Munzele (Zambie). Sidi ould Tah(Mauritanie). Tolli Abbas Mahamat (Tchad). Mme Tshabalala Bajabulile Swazi (Afrique du Sud).      
 

Amadou Seck Seck
07/05/2025