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Toujours pas de données mobiles Internet

Lundi 15 Juillet 2024

Dans la foulée des manifestations post élection présidentielle du 29 juin 2024, les usagers mauritaniens sont privés de la connexion Internet avec des données mobiles depuis une quinzaine de jours.


Les princes qui gouvernent  l’Afrique  ont pris la fâcheuse habitude de couper l’Internet à la moindre alerte « pour  résoudre les problèmes de sécurité et d’ordre public ».
Quel est le niveau d’efficacité de cette forme de censure ? Une question dont  la réponse ne relève  pas de la compétence des usagers et de l’opinion de manière plus générale, car ceux qui gèrent notre sécurité peuvent disposer d’informations inconnues du grand public.
Le régime  de Mohamed El Ghazouani se serait-il  braqué face aux « dangers » que représentent les   partisans du député et leader abolitionniste, Biram Dah Abeid ? Ou à « la capacité de nuisance » concédée à l’ancien président de la République, Mohamed Abdel Aziz, le plus célèbre détenu de Mauritanie ?
Faute de réponse à toutes ces interrogations pour le moment, nous pouvons tout juste constater les dégâts causés par la coupure des données mobiles d’Internet et scruter l’horizon, pour le retour hypothétique  d’un service dont la non fourniture impact toutes les activités d’une société de plus en plus tournée vers l’économie numérique.
 Une situation qui créé  des pertes pouvant  être évaluées à quelques centaines de millions de MRU en 2 semaines.
Dans ce contexte, les opérateurs de téléphonie attendent légitimement une « indemnisation » ou « une compensation » sous quelque forme que ce soit de la part de l’Etat, alors que les usagers du service, courent le risque de se retrouver dans la posture « du dindon de la farce ».   
 







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Scandale d’un mariage forcé d’une mineure de moins de 15 ans

La présidente de l’Observateur National des Droits de la Fille et de la Femme (ONDFF), Mehla mint Ahmed, a révélé le scandale du mariage forcé d’une fille mineure, née en 2010, mercredi, au cours d’une rencontre avec la presse, organisée au siège de l’institution, très active dans la protection et la promotion des droits de cette frange vulnérable de la population.

La présidente a décrit une  affaire, au mode opératoire particulièrement révoltant, touchant à la vie et la dignité, d’une jeune  fille de 14 ans « victime d’un mariage précoce et forcé, sans le consentement de sa mère, qui choisit de quitter le domicile conjugal, pour protester contre le comportement  irresponsable du père».
 Le pater qui est le  véritable cerveau d’une machination, rendue possible par le manque de vigilance  des responsables de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés de la ville d’Atar, pour avoir  établi un certificat de mariage impliquant une fille mineure, sur la simple  base de son numéro d’assurance maladie.
Aussitôt  saisi du problème, l’Observateur National des Droits des Filles et des Femmes (ONDFF), est rentré en contact avec la mère et le père de la victime,  tout en mobilisant son réseau, en vue de mettre fin à un scandale de nature à porter un grave préjudice à la santé, au bien être et à l’équilibre psychologique  de la victime.
Des infos recueillis par l’ONDFF, il ressort que la fille à été donnée  en mariage à un proche du père « qui a déboursé un montant de 150.000 MRU, dont 70.000MRO pour la dote de base, une somme de 30.000 MRU pour l’achat de I phone, que le mari n’a pas consommé le mariage».
Dans le cadre de  ses efforts pour mettre fin à ce  scandale matrimonial, l’observatoire se prononce pour la restitution immédiate, ou dans un délai  de 3 mois, de toutes les dépenses engagées par le mari, et entend saisir la justice dans l’impossibilité de trouver une fin amiable.
Le mariage des enfants, tout comme les Mutilations Génitales Féminine (MGF), est une pratique néfaste fortement présente dans les pays du Sahel.
 

Amadou Seck Seck
15/01/2025