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Toujours pas de données mobiles Internet

Lundi 15 Juillet 2024

Dans la foulée des manifestations post élection présidentielle du 29 juin 2024, les usagers mauritaniens sont privés de la connexion Internet avec des données mobiles depuis une quinzaine de jours.


Les princes qui gouvernent  l’Afrique  ont pris la fâcheuse habitude de couper l’Internet à la moindre alerte « pour  résoudre les problèmes de sécurité et d’ordre public ».
Quel est le niveau d’efficacité de cette forme de censure ? Une question dont  la réponse ne relève  pas de la compétence des usagers et de l’opinion de manière plus générale, car ceux qui gèrent notre sécurité peuvent disposer d’informations inconnues du grand public.
Le régime  de Mohamed El Ghazouani se serait-il  braqué face aux « dangers » que représentent les   partisans du député et leader abolitionniste, Biram Dah Abeid ? Ou à « la capacité de nuisance » concédée à l’ancien président de la République, Mohamed Abdel Aziz, le plus célèbre détenu de Mauritanie ?
Faute de réponse à toutes ces interrogations pour le moment, nous pouvons tout juste constater les dégâts causés par la coupure des données mobiles d’Internet et scruter l’horizon, pour le retour hypothétique  d’un service dont la non fourniture impact toutes les activités d’une société de plus en plus tournée vers l’économie numérique.
 Une situation qui créé  des pertes pouvant  être évaluées à quelques centaines de millions de MRU en 2 semaines.
Dans ce contexte, les opérateurs de téléphonie attendent légitimement une « indemnisation » ou « une compensation » sous quelque forme que ce soit de la part de l’Etat, alors que les usagers du service, courent le risque de se retrouver dans la posture « du dindon de la farce ».   
 







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Des partis et mouvements condamnent les menaces de mort de 2 députés

Plusieurs partis politiques et mouvements « expriment une vive indignation et une profonde inquiétude » au sujet des menaces de mort, visant les députés Biram Dah Abeid et Kadiata Malick Diallo, proférées à travers les Réseaux Sociaux, dans une déclaration rendue publique lundi.

Le communiqué de presse, dénonce un climat délétère  caractérisé par « une dérive sécuritaire et morale, qui s’est emparée de l’espace numérique à travers des contenus ne relevant nullement de la critique politique, certains allant jusqu’aux appels explicites aux meurtres visant directement des élus du peuple ».
Une évolution  débouchant sur «  une banalisation de la menace de mort, qui marque une rupture dangereuses avec les valeurs de notre peuple  et nos traditions  politiques ».
Face « à la gravité des faits » la   déclaration  de ces 24 partis et mouvements  issus  de l’opposition « condamne ferment  une méthode terroriste, de type fasciste ».
Par ailleurs, le communiqué de presse  relève « le silence incompréhensible et inacceptable  des autorités, de l’ensemble de la classe politique  et de la société civile, qui peut être interprété comme une garantie d’impunité » en faveur  des auteurs de ces menaces de mort.
La déclaration « dénonce avec fermeté l’inertie du pouvoir,  exige des mesures de protection en faveur des élus ciblés  et  l’ouverture d’une procédure judiciaire, pour identifier les auteurs des menaces de mort, ainsi que  la création de mécanismes de dissuasion contre de telles dérives ».
Cette déclaration  est signée des partis et mouvements suivants :
RPD, UFP, FPC, TAWASSOUL, RAG, IRA, SAWAB, RMD, UNAD, WAAD, PUJD, PMC, PAD, MNRFD, MEJDF, MPP ? MIZAGH HARATINES, DEAALEM, PMMF, AJD/MR, RENDO, PAREN VE, FRUD, UFC.     
 

30/12/2025