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Retour à Nouadhibou des migrants de Bir Guendouz

Lundi 20 Janvier 2025

Les migrants clandestins mauritaniens, partis de Nouadhibou le 11 novembre 2024, avec des candidats au voyage ressortissants d’autres pays de la sous région, dont l’embarcation a échoué sur les cotes marocaines le 23 novembre, avant d’être conduit dans un centre à Bir Guendouze, sont de retour dans la cité minière et grande métropole du Nord du pays, depuis ce samedi 18 janvier 2025.


Cette info est donnée par Cheikh Sidaty Hamadi, freelance basée, très actif  dans le suivi des questions liées à  l’immigration clandestine.
  Elle est  confirmée par un audio de Bocar Niang « nous sommes revenus à Nouadhibou. Les autorités mauritaniennes nous ont libérés, nous avons retrouvé  nos proches  sur le chemin du retour vers le Fouta, bientôt Inchallah ».
  Tous les membres du groupe rendent grâce à Allah, le tout puissant,  et remercient infiniment votre média, pour avoir relayé  notre appel de détresse, au moment ou les engagements des autorités consulaires mauritaniennes, pour notre rapatriement vers Nouadhibou, tardaient à se concrétiser ».
Ces miraculés de la dangereuse odyssée, dont le point de départ est le 11 novembre 2024,  avec un épilogue sous la  forme d’un retour à la maison le 18 janvier 2025, ont pour noms : Baydi Demba Bâ, Mamadou Diarra, Yacoub Djibril Sow, Sovi, Yaya Diallo, Mamadou Sikou Diawara, Hamed Boukari, Amadou Harouna Dia et Bocar Amadou Niang.
Les rapatriés de ce  samedi 18 janvier 2024,  sont au nombre de 12 personnes. Deux (2) autres  individus sont encore retenus sur place, pour des formalités liées à leur identification

Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025