Une opération qui suscite un immense espoir, mêlé de crainte, du côté des futurs bénéficiaires.
Celle-ci intervient après plusieurs années d’une revendication légitime et constante, de la part d’agents, qui ont accompagné la télévision dans toutes les cérémonies officielles, solennelles de la République, mais aussi à l’occasion des grands shows de célébration des fêtes.
Cette perspective de régularisation est évoquée depuis le mois d’octobre 2024.
Ainsi, les petits « malins » ayant bénéficié du statut après cette date, ne devrait pas bénéficier de la mise à niveau, sauf à l’aide d’un puissant piston, toujours possible au pays du million de poètes.
Les préliminaires de l’opération, à travers les chiffres, ont débuté avec la première visite du Ministre de la culture, porte-parole du gouvernement, Houssein ould Meddou, au siège de la télévision de Mauritanie.
Un déplacement à l’occasion du quel un nombre de 640 pigistes a été avancé. La valse des chiffres continue, avec une révision à la baisse, suite à une initiative de recensement des autorités, demandant aux pigistes de se faire identifier à travers des documents officiels.
Une deuxième étape du processus qui donne un résultat de 420 agents selon les pigistes.
Mais loin de ces chiffres, qui collent littéralement le vertige, les plannings de la télévision, seuls baromètres de mesure des pigistes réellement en service, attestent de l’existence de 175 agents opérationnels, avec une marge d’erreur pouvant porter le bataillon à un maximum de 200 individus.
Pourquoi alors une liste de prétendants qui dépasse aujourd’hui 700 personnes ? La réponse à cette question résume les tares d’une gouvernance immonde, à la mauritanienne : tous les directeurs et responsables, qui passent dans la boite se livrent au jeu des « recrutements » de complaisance : le neveu, le cousin, le planton, le domestique, le chauffeur, la copine de Mme…..intègrent la liste des pigistes pour émarger à la fin du mois.
Des agents incapables de trouver le moindre repère dans les locaux de l’institution, pour une raison très simple. Ils ne fréquentent pas l’endroit.
La crainte des vrais acteurs de ce long feuilleton, est de voir la boîte, sous pression, procéder à des recrutements massifs de centaines d’individus sortis de nulle part.
Un effectif pléthorique, qui pourrait entrainer l’obligation d’une compression d’ici quelques années, à l’image de toutes ces entreprises étouffées par une gestion erratique à la mauritanienne.
Pour un travail sérieux, une opération conforme aux intérêts du service public, le collectif des pigistes, formule une série de recommandations : associer les directeurs et chefs de services de la télévision, qui surveillent les opérations de production sur la base des documents de planning et peuvent identifier les vrais agents de terrain.
La deuxième recommandation porte sur l’implication du collectif des pigistes opérationnels, dont le sacrifice au profit de l’institution est constant depuis une vingtaine d’années.
Une présence des uns et des autres, qui garantirait l’intégrité, le sérieux, l’objectivité et l’équité de l’opération de régularisation, uniquement au profit des vrais pigistes et non des pistonnés de la dernière heure, dont le nombre exagéré pourrait provoquer des compressions à l’avenir.
Celle-ci intervient après plusieurs années d’une revendication légitime et constante, de la part d’agents, qui ont accompagné la télévision dans toutes les cérémonies officielles, solennelles de la République, mais aussi à l’occasion des grands shows de célébration des fêtes.
Cette perspective de régularisation est évoquée depuis le mois d’octobre 2024.
Ainsi, les petits « malins » ayant bénéficié du statut après cette date, ne devrait pas bénéficier de la mise à niveau, sauf à l’aide d’un puissant piston, toujours possible au pays du million de poètes.
Les préliminaires de l’opération, à travers les chiffres, ont débuté avec la première visite du Ministre de la culture, porte-parole du gouvernement, Houssein ould Meddou, au siège de la télévision de Mauritanie.
Un déplacement à l’occasion du quel un nombre de 640 pigistes a été avancé. La valse des chiffres continue, avec une révision à la baisse, suite à une initiative de recensement des autorités, demandant aux pigistes de se faire identifier à travers des documents officiels.
Une deuxième étape du processus qui donne un résultat de 420 agents selon les pigistes.
Mais loin de ces chiffres, qui collent littéralement le vertige, les plannings de la télévision, seuls baromètres de mesure des pigistes réellement en service, attestent de l’existence de 175 agents opérationnels, avec une marge d’erreur pouvant porter le bataillon à un maximum de 200 individus.
Pourquoi alors une liste de prétendants qui dépasse aujourd’hui 700 personnes ? La réponse à cette question résume les tares d’une gouvernance immonde, à la mauritanienne : tous les directeurs et responsables, qui passent dans la boite se livrent au jeu des « recrutements » de complaisance : le neveu, le cousin, le planton, le domestique, le chauffeur, la copine de Mme…..intègrent la liste des pigistes pour émarger à la fin du mois.
Des agents incapables de trouver le moindre repère dans les locaux de l’institution, pour une raison très simple. Ils ne fréquentent pas l’endroit.
La crainte des vrais acteurs de ce long feuilleton, est de voir la boîte, sous pression, procéder à des recrutements massifs de centaines d’individus sortis de nulle part.
Un effectif pléthorique, qui pourrait entrainer l’obligation d’une compression d’ici quelques années, à l’image de toutes ces entreprises étouffées par une gestion erratique à la mauritanienne.
Pour un travail sérieux, une opération conforme aux intérêts du service public, le collectif des pigistes, formule une série de recommandations : associer les directeurs et chefs de services de la télévision, qui surveillent les opérations de production sur la base des documents de planning et peuvent identifier les vrais agents de terrain.
La deuxième recommandation porte sur l’implication du collectif des pigistes opérationnels, dont le sacrifice au profit de l’institution est constant depuis une vingtaine d’années.
Une présence des uns et des autres, qui garantirait l’intégrité, le sérieux, l’objectivité et l’équité de l’opération de régularisation, uniquement au profit des vrais pigistes et non des pistonnés de la dernière heure, dont le nombre exagéré pourrait provoquer des compressions à l’avenir.