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Greenpeace : nourrir le monstre ou sauver les océans ?

Jeudi 28 Août 2025

Dans le cadre de la « Campagne des Océans » une mission de Greenpeace Afrique, en partenariat avec l’ONG « Zakia » a séjourné en Mauritanie du 18 au 22 août 2025.


 Celle-ci s’est rendue  à Nouadhibou et Nouakchott, pour rencontrer les communautés, les autorités régionales et nationales.
Un voyage  de plusieurs jours, à l’issue duquel, l’ONG, dont l’action est dédiée à la préservation de la biodiversité marine et des ressources halieutiques, a publié, le mercredi 27 août,  un communiqué, sous le titre « Greenpeace Afrique en Mauritanie : nourrir le monstre ou sauver l’avenir  des océans».
Cette mission « a permis de constater  l’impact des usines d’huile et de farine de poissons, plaider pour leur fermeture définitive et appeler à une harmonisation régionale des règlements en matière de protection des ressources halieutiques ».
     

Transformer le poisson en aliment de bétail : une aberration

Dans sa plaidoirie contre le fléau dit Moka, le document de l’ONG  relève que le fait de voir « des usines, qui transforment massivement le poisson en produit destiné à l’alimentation animale à l’étranger, menace directement la sécurité alimentaire de millions de personnes en Afrique de l’Ouest.
 Selon la FAO, plus de 83% de la farine de poissons est destinée à l’aquaculture, contre 7% pour l’élevage porcin et 4% pour l’alimentation animale ».
 

Des avancées…. Mais il faut plus

Le document de l’organisation constate des avancées dans la lutte contre le fléau en  Mauritanie, tout en invitant le gouvernement « à aller jusqu’au bout ».
Ainsi « grâce aux efforts conjoints de la société civile, des communautés et des organisations partenaires, la Mauritanie est passée de plus de 50 usines à une dizaine aujourd’hui. Une avancée significative qui prouve l’efficacité du plaidoyer mené depuis plusieurs années.
La fermeture progressive de ces usines d’huile et  de farine poisson, est une victoire partagée. Nous ne devons pas nous arrêter là : seule une interdiction définitive permettra de garantir la sécurité alimentaire aux communautés.
Cela doit commencer par la publication de l’arrêté interdisant l’installation de nouvelles unités » déclare Mamadou Kali Bâ, chargé de la campagne océans à Greenpeace Afrique.
Le document salut la volonté des autorités mauritaniennes  de mettre fin au fléau, mais réaffirme « la détermination » de Greenpeace Afrique  et sa partenaire Zakia « à  rester vigilantes, pour une victoire des pêcheurs, des femmes transformatrices, la sécurité alimentaire, en Mauritanie et en Afrique de l’Ouest ».
 

Amadou Seck Seck





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Maoulod face à la presse pour un tour d’horizon de l’actualité

Le président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), Mohamed Maouloud, a fait face à la presse ce mardi.

 Une rencontre au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets d’actualité : la visite du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani,  dans les 2 Hodh et son discours devant les populations,  les négociations en cours pour le règlement définitif du passif humanitaire des années 1989/1991, les incidents entre communautés Peule et Haratine dans la commune de Aéré MBare,…
Revenant sur le discours du président de la République dans les Hodh ,à travers lequel il a dénoncé  « le tribalisme,  la  corruption et plaidé pour  le dialogue politique »  Mohamed Maouloud admet la pertinence des propos, conformes à la vision et aux revendications historiques  de l’UFP.
 Toutefois, il estime qu’il faut aller au-delà de la profession de foi et des bonnes intentions « prendre des mesures immédiates pour susciter une adhésion des  populations et des forces politiques attachées  au progrès ».
Dans cette perspective, le leader de l’UFP fait preuve de prudence, en constatant que la visite du président de la République, s’est traduite par la mobilisation de tous les cadres de l’administration à travers INSAF, le parti état ; dont les responsables, tous hauts fonctionnaires « jouent désormais, le rôle de chefs de tribus » du fait de leur position d’influence au sein de la haute administration.
Le président de l’UFP a également abordé les négociations entre le pouvoir et les associations de victimes, pour un règlement définitif du passif humanitaire des années 1989/1991 et apporté le soutien du parti à cette orientation, conforme « à son  combat historique contre le chauvinisme d’état » et la répression  sur une base communautaire,   résultat d’une option délibérée du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, après le complot des officiers négro mauritaniens d’octobre 1987.
Mohamed Maouloud a enfin déploré les affrontements  de la commune de Aéré  MBare, entre peuls et haratines, motivés par un litige foncier. Il a rappelé une mission de l’UFP dépêchée sur place, il y a quelques mois et déploré « l’inaction » de l’administration, à l’origine du pourrissement de la situation.
 

Amadou Seck Seck
26/11/2025