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Réaction de l’UFP à un discours de haine visant un juge

Lundi 18 Décembre 2023

Un discours de haine ciblant un magistrat et son groupe social, tenu par deux personnalités de l’espace médiatique, en fin
de semaine dernière, commence à susciter des réactions de rejet au sein de la classe politique.


C’est le cas notamment de l’Union des Forces de Progrès (UFP), un parti de l’opposition qui « condamne avec la dernière
énergie, les propos esclavagistes et de provocation à la haine raciale dirigée » contre un magistrat.
Analysant la portée de cette déclaration « grave, car dirigée contre un juge » les amis de Mohamed ould Maouloud, vont au-
delà « du fait divers » et dénoncent « des insultes qui visent aussi tout le groupe social auquel celui-ci est identifié.
Un discours de’ haine nauséabond, d’un autre âge, tiré des bas fonds de l’idéologie esclavagiste et visiblement destiné à
provoquer des réactions du même acabit et à créer des fossés entre nos différentes communautés nationales.
Cet événement n’est pas le premier du genre et continuer à minimiser la portée de telles provocations à la haine
identitaire, est certainement une erreur lourde de conséquences pour l’unité nationale».
Le parti « considère que la défense de la paix sociale et de l’unité nationale impose à chaque patriote et à toutes les
autorités publiques le devoir de barrer la route promptement à toutes les provocations à la haine inter communautaire
d’où qu’elle vienne » et lance un appel dialogue, conformément à l’esprit du Pacte Républicain.







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Essahraa : Réponses d’Aziz aux questions du Procureur sur son salaire et les montres de luxe

Les auditions de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, dans ce que l’on appelle communément le « dossier de la décennie », se poursuivent devant la Cour d’appel

Le procureur général a commencé hier mardi par interroger l'ancien président sur plusieurs sujets, lui demandant comment il gérait ses affaires personnelles à la lumière de sa déclaration de ne pas toucher les caisses de souveraineté à la présidence et ses salaires tout au long de ses deux mandats présidentiels.
"J’ai perçu à ce titre un salaire en ma qualité de premier Général de service et un autre de plus de 6 millions d'ouguiyas, qui étaient transférés sur le compte de la Première dame pendant 11 ans, lequel, a été gelé, avec le début de l'enquête sur le dossier".
Le procureur de la République a soulevé la question des "montres de luxe"» dont parlait Ould Abdel Aziz, l’interrogeant, est-ce qu’elles doivent être versées au trésor public ou laissées au président ?
"Il est de coutume dans le monde d’offrir des cadeaux aux Présidents، et aucun Chef d’Etat ne les a vendus pour les verser au trésor".
Concernant la question du procureur de la République sur les fonds déposés auprès de différentes personnes, Ould Abdel Aziz a répondu :
"Il s’agit de sommes non utilisées de campagnes passées dont les montants ont été exagérés".
Deux valises d'euros et de dollars
L’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz a dit au cours de la séance d'aujourd'hui, mercredi :
"Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani m’a remis un montant de 10 millions d'euros et de dollars lors de mon dernier jour au pouvoir, avant de lui céder le pouvoir.
Le Président Ghazouani est arrivé au palais présidentiel dans sa voiture, avec deux valises contenant la somme susmentionnée, et a demandé au personnel de la sécurité présidentielle de les descendre. J’ai reçu ces sommes après ma déclaration du patrimoine devant le tribunal à la fin de mon second mandat.
Ghazouani m’a affirmé, lorsque je lui ai demandé à propos des raisons qui l’ont conduit à me donner cet argent, avoir gardé plus de fonds.
Le Président Ghazouani m’a affirmé que ces sommes font partie des fonds restants de la campagne présidentielle de 2019. Toutefois j'ai exigé une enquête sur l’origine de cet argents
Victime d'un grand complot
"Je suis victime d'un grand complot visant à ternir ma réputation. Cette campagne de dénigrement a impliqué la presse et a été marquée par le paiement de millions aux blogueurs
Je n’ai aucun lien avec la Fondation Rahmaa de Bienfaisance, (qui était dirigée par son défunt fils Ahmedou Ould Abdel Aziz), dont le président est décédé lors d'une mission caritative il y a des années et dont la justice doit convoquer les représentants. Le procureur général a commencé hier mardi par interroger l'ancien président sur plusieurs sujets, lui demandant comment il gérait ses affaires personnelles à la lumière de sa déclaration de ne pas toucher les caisses de souveraineté à la présidence et ses salaires tout au long de ses deux mandats présidentiels.
"J’ai perçu à ce titre un salaire en ma qualité de premier Général de service et un autre de plus de 6 millions d'ouguiyas, qui étaient transférés sur le compte de la Première dame pendant 11 ans, lequel, a été gelé, avec le début de l'enquête sur le dossier".
Le procureur de la République a soulevé la question des "montres de luxe"» dont parlait Ould Abdel Aziz, l’interrogeant, est-ce qu’elles doivent être versées au trésor public ou laissées au président ?
"Il est de coutume dans le monde d’offrir des cadeaux aux Présidents، et aucun Chef d’Etat ne les a vendus pour les verser au trésor".
Concernant la question du procureur de la République sur les fonds déposés auprès de différentes personnes, Ould Abdel Aziz a répondu :
"Il s’agit de sommes non utilisées de campagnes passées dont les montants ont été exagérés".
Deux valises d'euros et de dollars
L’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz a dit au cours de la séance d'aujourd'hui, mercredi :
"Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani m’a remis un montant de 10 millions d'euros et de dollars lors de mon dernier jour au pouvoir, avant de lui céder le pouvoir.
Le Président Ghazouani est arrivé au palais présidentiel dans sa voiture, avec deux valises contenant la somme susmentionnée, et a demandé au personnel de la sécurité présidentielle de les descendre. J’ai reçu ces sommes après ma déclaration du patrimoine devant le tribunal à la fin de mon second mandat.
Ghazouani m’a affirmé, lorsque je lui ai demandé à propos des raisons qui l’ont conduit à me donner cet argent, avoir gardé plus de fonds.
Le Président Ghazouani m’a affirmé que ces sommes font partie des fonds restants de la campagne présidentielle de 2019. Toutefois j'ai exigé une enquête sur l’origine de cet argent.
Victime d'un grand complot
"Je suis victime d'un grand complot visant à ternir ma réputation. Cette campagne de dénigrement a impliqué la presse et a été marquée par le paiement de millions aux blogueurs
Je n’ai aucun lien avec la Fondation Rahmaa de Bienfaisance, (qui était dirigée par son défunt fils Ahmedou Ould Abdel Aziz), dont le président est décédé lors d'une mission caritative il y a des années et dont la justice doit convoquer les représentants.

Essahraa

16/01/2025