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Réaction de l’UFP à un discours de haine visant un juge

Lundi 18 Décembre 2023

Un discours de haine ciblant un magistrat et son groupe social, tenu par deux personnalités de l’espace médiatique, en fin
de semaine dernière, commence à susciter des réactions de rejet au sein de la classe politique.


C’est le cas notamment de l’Union des Forces de Progrès (UFP), un parti de l’opposition qui « condamne avec la dernière
énergie, les propos esclavagistes et de provocation à la haine raciale dirigée » contre un magistrat.
Analysant la portée de cette déclaration « grave, car dirigée contre un juge » les amis de Mohamed ould Maouloud, vont au-
delà « du fait divers » et dénoncent « des insultes qui visent aussi tout le groupe social auquel celui-ci est identifié.
Un discours de’ haine nauséabond, d’un autre âge, tiré des bas fonds de l’idéologie esclavagiste et visiblement destiné à
provoquer des réactions du même acabit et à créer des fossés entre nos différentes communautés nationales.
Cet événement n’est pas le premier du genre et continuer à minimiser la portée de telles provocations à la haine
identitaire, est certainement une erreur lourde de conséquences pour l’unité nationale».
Le parti « considère que la défense de la paix sociale et de l’unité nationale impose à chaque patriote et à toutes les
autorités publiques le devoir de barrer la route promptement à toutes les provocations à la haine inter communautaire
d’où qu’elle vienne » et lance un appel dialogue, conformément à l’esprit du Pacte Républicain.







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Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025