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Présidentielle 2024 : Show réussi Rabya Chérif Aidara à la Sebkha

Samedi 18 Mai 2024

La classe politique mauritanienne plonge progressivement dans la précampagne pour l’élection présidentielle du 29 juin 2024.
C’est dans cette perspective que Rabya Chérif Aidara, députée INSAF, épouse du général à la retraite Dia Adama, a lancé une Initiative de soutien à la candidature du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, à un deuxième mandat.


Un  show   populaire réussi,  organisé  le vendredi 17 mai, au complexe Galaxy, situé à la Sebkha,  une commune de la populeuse banlieue Sud/Ouest de Nouakchott.

 Cet exercice en guise de  baptême  de feu,  s’est déroulé   en présence de plusieurs responsables politiques et cadres EL INSAF   de Nouakchott Ouest, , en général et de la Sebkha, tout particulièrement : Lam Thierno Moctar, Ministre, le député de Nouakchott, le maire de la commune et plusieurs autres  hauts responsables et dirigeants d’associations de jeunes, transfuges de l’opposition,  ayant rallié Rabya Aidara et le principal parti de la majorité avec armes et bagages.

Ce meeting, haut en couleur, avec un excellent tempo   musical, assuré par le doyen Sidi Balel Thiam  et des griottes,  a été une véritable démonstration de force,  dans un complexe bondé de monde, avec une écrasante majorité de femmes et de jeunes.

 Plusieurs personnalités ont pris la parole au cours de la rencontre, pour magnifier le bilan du président Mohamed Cheikh  El Ghazouani.

Les différents orateurs ont par la suite annoncé la couleur d’une campagne présidentielle de Ghazouani  placée sous  le  thème très porteur, de la promotion de la jeunesse.et promis une écrasante victoire du candidat  à la Sebkha, ancienne citadelle inexpugnable   de l’opposition sous tous les régimes, à l’occasion de la grande bataille du 29 juin 2024, pour contribuer largement au triomphe dès le premier tour du candidat de   El INSAF.

Un coup KO, dès la clôture des opérations de votes,   revenu comme un leitmotiv  dans tous les discours, pour exorciser les démons de toutes les défaites du passé après avoir « éradiqué » l’opposition d’une zone qu’elle a détenu comme un titre foncier pendant de longues années .



Amadou Seck Seck






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Barrières à l'Industrialisation en Mauritanie :

Un Enjeu structurel Critique.
La Mauritanie stagne dans son développement industriel malgré un potentiel riche en ressources naturelles et une position stratégique en Afrique de l'Ouest.
Les barrières structurelles majeures – financières, infrastructurelles, humaines et sectorielles – créent un cercle vicieux qui freine la diversification économique et l'emploi productif.

Mon analyse décortique ces obstacles persistants, en s'appuyant sur des analyses récentes, avant d'avancer un avis personnel sur les voies de sortie.
Barrières Financières et Économiques.
Le financement reste un goulet d'étranglement primordial pour les entreprises industrielles mauritaniennes.
 
Les banques commerciales exigent des garanties solides, souvent inaccessibles aux PME naissantes, limitant les prêts à des secteurs à faible risque comme le commerce.
 
 La fiscalité lourde, combinée à des coûts prohibitifs d'énergie et de matières premières importées, érode la compétitivité des produits locaux face aux importations bon marché d'Asie ou d'Europe.
 
 Résultat : l'industrie ne représente qu'une fraction marginale du PIB (moins de 15%), incapable de générer des chaînes de valeur durables.
 
Défis Infrastructurels et ÉnergétiquesLe déficit énergétique chronique constitue la plus visible entrave à l'expansion industrielle. Avec une capacité installée d'environ 600 MW – majoritairement thermique et intermittente –, le pays peine à alimenter des usines à grande échelle, provoquant des blackouts fréquents qui découragent les investisseurs.
 
 Les infrastructures routières défaillantes, les ports sous-équipés (comme Nouakchott) et l'absence de zones industrielles modernes amplifient les coûts logistiques, rendant l'enclavement des régions intérieures (comme le Hodh ou le Trarza) un frein majeur à l'agro-industrie.
 
 Sans corridors fiables, les matières premières agricoles périssent avant transformation.
Contraintes Humaines et Institutionnelles.
Les ressources humaines manquent cruellement de qualifications industrielles : taux d'analphabétisme élevé (près de 40%) et formation professionnelle limitée à quelques écoles techniques, loin des besoins en maintenance, soudure ou automatisation.
 
 L'écosystème d'appui est embryonnaire – incubateurs rares, R&D quasi inexistante –, aggravé par une concurrence importatrice non régulée et l'absence de politiques protectionnistes sélectives pour favoriser les liens interindustriels.
 
 Les chaînes de valeur locales restent virtuelles, avec exportation brute de minerais sans transformation en amont ou aval.
Dépendance sectorielle et Vulnérabilités Externes.
 
L'économie repose sur les mines (fer, or, cuivre) et les hydrocarbures émergents (gaz de GTA), contribuant à plus de 30% du PIB et 80% des exportations, au détriment d'une diversification industrielle.
 Cette mono-dépendance expose le pays aux chocs des prix mondiaux et aux effets climatiques sur l'agriculture (sécheresses récurrentes).
Les IDE se concentrent sur l'extractif, négligeant l'industrie transformative comme la pêche ou l'élevage, pourtant sources de 20% des opportunités d'emploi.
 
Mon analyse et avis Personnel : Vers une Industrialisation Résiliente.
 
Ces barrières ne sont pas insurmontables, mais exigent une rupture stratégique. Personnellement, je considère le déficit énergétique comme le pivot : investir massivement dans le solaire et l'hydrogène vert (potentiel de 10 GW) pourrait non seulement résoudre l'alimentation industrielle, mais créer un secteur exportateur compétitif, à l'image du Maroc ou de la Namibie.
 
 Prioriser des zones économiques spéciales (ZES) interconnectées, avec exonérations fiscales ciblées et partenariats public-privé (comme avec la Chine ou l'UA), permettrait d'attirer des ancrages industriels (cimenteries, agro-usines).
 Sur le plan humain, un "pacte national pour la compétence industrielle" – formation duale massive via TVET et universités – est impératif, financé par 1% des royalties minières.
 
Enfin, pour briser la dépendance, imposer une transformation locale minimale des minerais (via incitations) et protéger les industries naissantes 5-10 ans contre les importations dumping.
Sans ces réformes audacieuses, la Mauritanie risque de rester un "exportateur de pauvreté", comme tant de pays riches en ressources.
 
L'opportunité gazière de 2026-2030 est la fenêtre : saisir la pour une industrialisation inclusive, ou la rater pour une stagnation chronique.
Abdoulaziz DEME
Analyste politique et économique
Paris Le 21 décembre 2025
 

23/12/2025