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Présentation de son premier roman : MADIAMBAL SUR LES ROUTES DE L’EMIGRATION

Vendredi 20 Décembre 2024

Madiambal Diagne a écrit, puis écrit, puis écrit. Mais, jamais n’avait-il écrit de roman. Avec Le dîner à la Maison Blanche attendra, c’est chose faite. Ce premier décrit, fait espérer et tue pour mieux faire espérer.Madiambal Diagne ? C’est un cestien de la troisième année ! Il doit produire une grande enquête : Messieurs Mamadou Amath Niasse, Ass Mademba Ndiaye et autres apprécieront. Madiambal Diagne ? C’est un ancien greffier : sa grande enquête transpirera le Droit. Madiambal Diagne ? C’est aussi de la politique : sa grande enquête transpirant le Droit ne saurait faire abstraction des affaires de la Cité. Le dîner à la Maison Blanche attendra, titre de la grande enquête ! Une grande enquête romancée ? Why not… Une enquête romancée qui part du Fouta pour aboutir dans les rues de New York, en passant par Saint-Louis du Sénégal, le Nicaragua… Grande enquête ? Un roman total…



Le dîner à la Maison Blanche attendra est l’histoire d’un drame. Le drame d’une femme de la trempe de celles-là qui sont «trop belles pour être heureuses», ainsi qu’en a fait mention son préfacier, Ibou Fall. Un drame, une bien triste sénégalaiserie, qui expose «un viol à partir duquel tout bascule» (heu..?).


Vrai, parce que vraisemblable
Mariage forcé, amour interdit, infanticide, exil forcé. Tout y est. Tout, pour faire un texte capable d’arracher une larme. Tout, pour provoquer de la passion dans la voix et le timbre d’une Aïssata Tall Sall qui a pris congé du tracas de l’Hémicycle pour une bouffée d’air littéraire. Le roman naît de fertiles imaginations, «mais il se trouve que dans ce roman-là, on retrouve des passages d’une réalité à la limite  qu’on peut saisir». Mme A. Tall Sall en est alors ressortie avec une impression de réalité enrobée dans de la fiction. «On l’a vécu quelque part, on l’a vu quelque part, on l’a su quelque part, on me l’a raconté quelque part.» Quelque part dans Dakar, un jeudi 19 décembre 2024, Madiambal Diagne fait la cérémonie de présentation du dîner. Vraisemblable, ce dîner. Donc, vrai. «Nous les juristes, et Madiambal en est un, on a l’habitude de dire qu’avant que quelque chose ne soit vrai, il faudrait qu’il soit d’abord vraisemblable», dit l’honorable Tall Sall.

Lire la chronique – Qui te rend si hardi de préfacer Madiambal ?

«Madiambal Diagne a wallraffé», aurait dit Mame Less Camara
Mame Less Camara aurait vu du Günter Wallraff dans le roman du sieur qui en est à son premier et ne compte arrêter le décompte à l’unité. (Wallraff, nom lâché par le regretté Mame Less lors d’une discussion avec Sada Kane à la 2s Tv). Wallraff, parce que Le dîner à la Maison Blanche attendra est une livre de situation. Madiambal ne s’est pas déguisé comme l’aurait fait le journaliste d’investigation allemand, mais les deux ont ceci de commun qu’ils ont le réel comme matière. Dans ce livre, «tout est vrai», dit l’auteur. «Tout est vrai jusqu’aux lieux, jusqu’au moindre restaurant, jusqu’à la moindre avenue, jusqu’à la moindre boutique.» Tout est vrai.


Un jour, un vol d’avion, des rencontres. Madiambal Diagne est embarqué avec des jeunes qui s’envolaient pour un ailleurs supposé meilleur. «J’ai pu échanger avec eux, garder des contacts. Et ces personnes, hommes et femmes, sont restées pendant tout le long de leur pérégrination, en relation étroite avec moi, pour partager leurs peines, leurs satisfactions, leurs inquiétudes, leurs angoisses.» Photos, vidéos, narration de scènes vécues. Et voilà que se constitue une bonne moisson de matériaux qui aidera à architecturer une histoire. Et voilà qu’une conscience humaine est interpellée. Et voilà un esprit de journaliste qui est obligé de se saisir d’un sujet. Et voilà, le père de famille, avant tout, qui ne saurait être indifférent. Le dîner à la Maison Blanche attendra peut-être, mais la production littéraire consacrée à ce dîner remis à plus tard, elle, n’attendra pas.
«Je veux décourager l’idée d’aller à l’aventure»
Collé à la réalité, le roman. Collé aux faits, le livre. Et au fait qui a cristallisé les discussions après présentation : collé à la migration clandestine, cet ouvrage qui vient après un sur Sonko et Adji, un sur Macky Sall, un sur Amadou Ba, tous quatre publiés aux éditions du Quotidien. Evoquer ce phénomène qui noie des milliers dans le ventre de l’Atlantique, ensevelit des milliers dans le désert, martyrise des milliers sur les routes du Nicaragua synonymes d’espoir d’atteinte du pays où il y a Dieu et le dieu dollar (162ème page), c’est pour, d’une part, décrire «les limites d’un pays sous-développé» et, d’autre part, lancer un message d’espoir. Invraisemblablement : faire espérer en décourageant le départ vers l’aventure.

Ravages du cyclone Chido : L’appel au secours des Sénégalais de Mayotte

Le président démissionnaire de l’Union internationale de la presse francophone (Upf) de dire : «Mon plaidoyer dans ce livre, c’est de faire en sorte que les jeunes croient qu’ils peuvent trouver une issue dans leur propre pays. Je veux décourager l’idée d’aller à l’aventure.» L’herbe est peut-être moins verte dans ce New York qui ne veut pas de Kéthiel (p.248). Espoir, écrit Monsieur Diagne. Espoir, crie celui qui n’a pas qu’imaginé une Kéthiel et son histoire pour s’essayer au roman. Kéthiel, n’est-ce d’ailleurs un élément qui permet de dresser le profil-type du Sénégalais qui prend eaux, déserts et forêts denses dans l’espoir de rejoindre le pays des merveilles (p.187).
Faire espérer, c’est aussi tuer Kéthiel
Le parcours de Kéthiel que le romancier fait arriver à bon port, qui fera d’ailleurs une première balade à Manhattan (p.228), n’est-il pas preuve d’espoir. Parce que ce n’est pas tout aventurier qui survit au périple. Elle a survécu, la «pute» qui s’est révoltée (p.120) ! Seulement, Madiambal est de ces romanciers à la plume assez froide pour tuer leurs personnages. Leur personnage principal. Spoil : Kéthiel survivra au Nicaragua, mais ne survivra à son créateur, puisque Madiambal Diagne la tuera. C’est cependant dans la logique du projet. Kéthiel, vivante, serait un message d’espoir aux hordes d’aventuriers qui ne demandent qu’à braver la mort pour atteindre l’eldorado. Il faut la tuer. De sa mort naîtra le message d’espoir de M. Diagne. Kéthiel, morte ? Non ! Son créateur veut qu’elle survive à sa froideur, comme Hercule Poirot avait survécu à une certaine Agatha Christie…
Par Moussa SECK






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Port de Nouakchott : intenses activités au cours de l’année 2025

Sous le leadership de maitre Sidi Mohamed ould Maham, Directeur Général, le Port Autonome de Nouakchott dit Port de l’Amitié, affiche un bilan haut en couleurs, du fait des nombreuses activités menées, entre le maintien du cap des progrès visant le développement d’une infrastructure de référence et le renforcement des acquis sociaux au profit du personnel.

 Dans  le chapelet des événements marquants de la vie de la société, on note plusieurs séquences parmi lesquelles il est utile de tirer quelques morceaux choisis pour accompagner une année qui tire sa révérence et rejoint l’interminable nuit des temps dans quelques jours.
Le  Ministre de la Pêche et des Infrastructures Maritimes, Moctar Ahmed Bouceif, a effectué une visite de travail d’une journée complète au port le 29 septembre 2025.
Un moment  riche en échanges  qui a permis  au  Directeur Commercial et de  Marketing, Ahmed Moctar  El  Gayed , de  revenir  sur les origines de la création de l’établissement  avant de plonger dans les performances.
Un exercice réalisé  à  travers des  chiffres affichant une hausse constante  « un trafic de marchandises qui a atteint un pic de 6 millions de tonnes en 2024, grâce à l’entrée en service du Terminal à Conteneurs de Nouakchott (TCN) ». Une dynamique  dont la tendance au renforcement apparait clairement « dans la performance du premier semestre 2025, soit 3,7 millions de tonnes de marchandises débarquées ».
Au  terme de cette visite, le Ministre de la Pêche et des Infrastructures maritimes, a salué les efforts consentis « en faveur de la modernisation du port, infrastructure stratégique, dans le cadre des relations commerciales et économiques, entre la Mauritanie, les pays de la sous région et le monde» ainsi  les  acquis sociaux, à travers l’action  du  président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani.
 


Importants acquis sociaux

En cette année 2025, la gestion administrative  du Port Autonome de Nouakchott, dit Port de l’Amitié (PANPA), est marquée  par un fait de haute importance, un acquis social majeur, sous forme de distribution de parcelles de  terrains à 528   manutentionnaires  permanents  de la SOGITRAP, une filiale de l’établissement portuaire,  effectuée en  juillet 2025, conformément à un engagement du président de la République, Mohamed Cheikh  El Ghazouani.
Des propriétés situées  dans la commune de Toujounine, secteur 22, au lieu-dit « Hayat Jedida ».
 Ce personnel de l’ombre, dont les acteurs sont appelés dockers,  jouent un  rôle vital  dans les établissements portuaires  à travers les opérations de déchargement,  chargement, stockage,  entreposage et   préparation  des expéditions de   marchandises….contribuant ainsi à la fluidité et tous les déplacements dans l’enceinte portuaire.
Maitre Sidi Mohamed ould Maham, Directeur Général du port, présente cette opération d’une grande dimension sociale, comme une action « qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, en faveur des catégories laborieuses de la population.
Cette distribution de propriétés foncières, vise à améliorer les conditions de vie des dockers, considérés comme une catégorie de travailleurs effectuant des efforts  physiques pénibles, dans un environnement difficile, suivant une politique gouvernementale qui vise à promouvoir la justice sociale et à soutenir les personnes à revenus modestes ».
Quant aux bénéficiaires de l’opération « ils ont  exprimé reconnaissance et gratitude, pour ce soutien aux familles, dans le cadre d’une initiative qui constitue un encouragement moral ».
 

Rupture du jeûne du président de la République avec les manutentionnaires


  La date du 17 mars 2025, est inscrite en lettres d’or dans le registre de la vie du Port Autonome de Nouakchott, dit Port de l’Amitié (PANPA). En effet, ce soir là, l’établissement a reçu une visite du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, venu rompre le jeûne (Ftour) avec les dockers de la SOGITRAP, une filiale de l’établissement portuaire.
Une rencontre à forte symbolique spirituelle, liée aux recommandations de partage et de solidarité, pendant  une période marquée par un esprit de forte  dévotion,  dont le véritable maître d’ouvre est le Directeur Général du port, maitre Sidi Mohamed ould Maham.
Un épisode repère  de la vie de l’établissement portuaire, dont la lecture est fournie par un cadre, qui  présente l’événement  comme un acte « 

Amadou Seck Seck
26/12/2025