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Polémique autour de l’arrestation de la députée Mariam Cheikh

Mardi 21 Mai 2024

Une affaire liée au processus d’inscription sur les listes électorales, ayant opposé la députée Mariam mint Cheikh, élue sous les couleurs de la coalition SAWAB/RAG, et un groupe de militants, proches de Rabiya Chérif Aidara, issue du parti « El INSAF » défraie la chronique et fait les choux gras de la presse, depuis quelques jours.


Un communiqué de l’ONG anti esclavagiste, publié depuis quelques jours, annonce le placement en  garde à vue de la députée,  à la suite d’un incident survenu au niveau d’un bureau d’inscription sur les listes électorales, dans la commune de Riad.
Ce document soutient que « la députée a été sauvagement agressée par un groupe de personnes, avant être arrêtée par le  commissariat de police  d’Arafat II, de façon suspicieuse et dans de mauvaises conditions, qui respectent pas  le strict minimum des droits d’un détenu ». 
L’organisation antiesclavagiste dénonce « un acharnement contre une militante, arrêtée en violation de la loi ».
 Une thèse battue en brèche par un communiqué  de Mme Rabiya Chérif Aidara, députée « EL INSAF » dont les partisans sont impliqués dans le même incident, publié lundi.
  Ce document  condamne  « le comportement violent d’une élue » dépourvue « de la force de l’argument, qui a choisi l’argument de la force et les  voies de  fait, pour empêcher l’inscription de citoyens sur les listes électorales ».
Une option délibérément provocatrice, dont l’origine est une histoire « imaginaire d’achat de consciences, qui n’a aucune chance de prospérer » et dont le résultat tragique est  « l’avortement, suite à une strangulation» de la jeune dame Aissata MBow, enceinte de 4 mois ».
              Sid’Ahmed     
 







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Devoir de convergence (Par Ciré Clédor Ly)

Le peuple sénégalais a traversé des épreuves difficiles, offrant sueur et sang, et sacrifiant sa jeunesse. Ce sacrifice était à la hauteur des promesses de souveraineté, de responsabilité, de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite, ainsi que de justice sociale et d'épanouissement économique, encapsulées dans un programme ambitieux surnommé « Projet », mené par un leader déterminé.

Les compradores, alliés des impérialistes, se sont dressés comme rempart, prêts à justifier un génocide contre le peuple sénégalais. L’omerta régnait, et seules les voix de panafricanistes et d’analystes engagés pour la justice parvenaient à percer le silence assourdissant et l'indifférence des États et des organisations censées défendre les droits humains.
Les massacres, tortures, arrestations illégales, détentions arbitraires, traitements inhumains, disparitions forcées et violations graves de la vie privée n’étaient pas des incidents isolés, mais étaient systématiquement couverts par une justice soumise et silencieuse. À l'international, un tribunal qui fondait beaucoup d'espoir choisissait de ne pas répondre a l'attente de toute l'Afrique, en totale contradiction avec les principes de justice et de protection des droits humains qui fondent sa raison d'être.
L’histoire retiendra la position constante de l’Union internationale parlementaire, qui a su se dissocier des comploteurs pour faire entendre une voix dissidente face à l’injustice.
Coincés et dos au mur, les coalisés ont tenté d’orienter la révolution sénégalaise vers une alternance prétendument démocratique. Pourtant, rien de démocratique ne se dessinait, car tous les moyens politiques, institutionnels, juridiques, humains et financiers mobilisés échouaient à contrer le Projet.
Il n’y a pas eu de troisième alternance au Sénégal, mais plutôt une révolution. Une classe opprimée s’est levée, guidée par une direction claire pour renverser le pouvoir en place. Au dernier moment, les compradores et leurs maîtres impérialistes ont opéré un repli stratégique, échappant à la violence en remplaçant leurs fusils et armes blanches par des cartes électorales qui ont eu le même impact à leur détriment, le soir du 24 mars 2024.
L'artifice démocratique a été utilisé pour éviter une chute violente du pouvoir. Le premier jalon après le renversement du régime était posé, mais restait à réaliser le deuxième jalon : l’exercice effectif du pouvoir avec le peuple, pour le peuple, et par le peuple, à travers les institutions, afin d’instaurer des transformations structurelles.
Aucune révolution ne peut réussir si l’ancien régime n’est pas détruit et ses vestiges nettoyés.
Le Sénégal semble avoir failli dès le commencement de cette nouvelle étape, en maintenant au sein de l’appareil d’État, notamment dans l’administration, la sécurité, le renseignement et la justice, des bras armés et des esprits du régime déchu.
Des individus qui, par leurs postures passées, avaient tout mis en œuvre pour écraser le mouvement révolutionnaire, ont pu conserver ou se sont vu attribuer des postes stratégiques qui auraient pu revenir à une jeunesse compétente, engagée et porteuse d’espoir encadrée par des patriotes, républicains ou nationalistes d’expérience.
Cette jeunesse réserve de talents, longtemps mobilisée et terreau de lendemains imprévisibles, commence à sombrer dans l’oubli et le désenchantement. Pourtant, elle est capable de porter et de remporter ce défi.
Du nouveau ne peut éclore dans la puanteur et l’odeur nauséabonde d’une eau usée.
La révolution ne doit épargner aucun secteur, aucune individualité. La lutte contre l’enrichissement illicite et le blanchiment de capitaux ne doit épargner aucun corps professionnel : avocats, notaires, magistrats, hommes politiques, fonctionnaires, hommes d’affaires…
L’État a également failli à porter un coup de frein net aux excès et dérives de certaines forces de défense et de sécurité. En laissant perdurer l’impunité, il a prolongé la souffrance des victimes pendant que leurs bourreaux sont épargnés. Rien ne saurait justifier que des individus, présumés coupables de haute trahison ou de crimes contre l’humanité, tardent à rendre compte devant la nation avec toutes les garanties de respect de leurs droits, alors même que les victimes, elles, commencent à sombrer dans le désespoir.
Il y a lieu de redouter que les procédures engagées soient entachées de vices, ouvrant la voie à ce que les vampires de l’économie se retrouvent simplement sous bracelet électronique, bénéficient de nullités de procédure, ou soient relaxés pour insuffisance de preuves.
Pire encore, ces personnes pourraient se retourner contre l’État, exiger la restitution des biens mal acquis placés en cautionnement, et réclamer des dommages et intérêts.
l’État semble avoir aussi manqué de vigilance face à certaines organisations, présentées comme issues de la « société civile », mais qui dissimulent en réalité des réseaux d’influence défendant des intérêts occultes.
En instrumentalisant des principes humanitaires qu’elles détournent de leur finalité, ces cellules dormantes contribuent à brouiller les repères et à fragiliser les fondements mêmes de la nation.
L’atteinte à la vie privée, à l’honneur et à la considération, les injures les plus abjectes, ainsi que la diffusion de fausses nouvelles susceptibles de troubler gravement le fonctionnement des institutions sont souvent considérées comme des opinions ou des expressions protégées. Pourtant, leur propre cadre juridique indique clairement que ces protections ne sont assurées que lorsque sont respectées « les droits ou la réputation d’autrui, la sécurité nationale, l’ordre public, la santé ou la moralité publique ».
Il est donc crucial d’engager une réévaluation approfondie pour initier des transformations structurelles durables au sein de l’administration et des grandes directions, afin de conjurer l’immobilisme qui paralyse l’action. Pour ce faire, il est impératif de débusquer et d" anéantir tous les lobbys qui se sont réinstallés et d’activer les services de renseignement et de traquer les profils internes et externe impliqués.
La menace persiste, et ceux qui s'opposent au changement n'ont pas désarmé. Dans cette optique, le tandem SONKO-DIOMAYE est une nécessité, une exigence et un devoir impérieux, pour réaliser l’idéal pour lequel le peuple a consenti de lourds sacrifices.
Ce qui unit le tandem est plus fort que ce que l'esprit peux imaginer et il y a le devoir de mémoire.
En ce moment décisif de l'histoire de l’Afrique, le peuple sénégalais et tous ceux qui portent l’espoir d’un renouveau panafricain sont solennellement appelés à s’unir, à faire front commun et à se rallier pleinement derrière le tandem plébiscité. C'est ensemble, dans l’unité renforcée et la vigilance partagée, que seront préservés et consolidés les acquis pour la réalisation dans une détermination inflexible, du grand dessein de transformation historique qui s’ouvre à notre Nation.
Ciré Clédor LY
Avocat et Citoyen
 

14/07/2025