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Opposition : création d’un Observatoire des Elections

Jeudi 30 Mai 2024

Des responsables du Conseil de Supervision de l’Opposition Démocratique (CSOD), ont annoncé la création d’un Observatoires des Elections, composé de cinq (5) sages, jeudi, au cours d’une conférence de presse, tenue au siège de l’institution.


Le  nouvel Observatoire des Elections, dont l’identité des membres sera ultérieurement rendue publique « va travailler   en étroite collaboration avec tous les candidats,  majorité et opposition confondue,  dans la perspective d’une mission  de veille  et de contrôle   des  actions de la CENI,  en vue de créer les conditions d’une élection présidentielle libre, démocratique et transparente ».

 

La mise sur pied du nouvel  observatoire, s’inscrit dans le cadre d’une démarche de rejet  « de la désignation unilatérale et de la mise en place d’un Observatoire des Elections par le gouvernement, le 23 mai dernier, en violation flagrante d’un accord phare , en vertu duquel les autorités s’engageaient, en concertation avec la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les Partis politiques,   à appliquer le décret 078.2013, visant à donner  l’Observatoire des Elections plus de pouvoir  et les moyens d’une présence effective  au niveau régional et local».

A l’issue de   leur face à face avec la presse, les responsables de l’opposition ont distribué un  communiqué rappelant  toutes les étapes des concertations avec le gouvernement et l’accord en 10 points, du 26 septembre 2022 , pour la mise en place d’un Observatoire des Election, suivant une démarche consensuelle.

 Le Conseil de Supervision de l’Opposition Démocratique (CSOD), reste ouvert à la concertation, malgré la mise en  place de son propre observatoire des élections..

 
 







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Célébration du 65é anniversaire de l’indépendance

La Mauritanie célèbre le 65é anniversaire de l’indépendance nationale, ce vendredi 28 novembre 2025

Un événement organisé en grandes pompes, à travers plusieurs manifestations, notamment un défilé militaire.
Le président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani,  a saisi l’occasion de la fête,  pour délivrer le traditionnel message à la nation,  réaffirmer sa détermination à promouvoir la culture de la citoyenneté et lutter contre les maux qui gangrènent la gouvernance  et produisent un service public dévoyé.
Il s’est engagé à travailler dans le sens « d’un état, qui ne reconnaisse aucun droit, ni devoir, que sur la base exclusive de la citoyenneté, et à œuvrer avec force, à empêcher que d’autres liens, qu’ils soient tribaux, ethniques ou stratifiés, n’affectent négativement la valeur de la citoyenneté ».
Dans son message de l’an 65 de l’indépendance nationale, Mohamed Cheikh El Ghazouani a également annoncé des mesures d’augmentation de salaires en faveur « des enseignants et inspecteurs du fondamental, secondaire et technique  et des membres des forces armées et de sécurité pour 10.000 MRO, à partir du 1é janvier 2026. Une augmentation de l’indemnité de craie pour 20.000 anciennes ouguiyas, afin d’encourager le personnel enseignant dans les classes.
En Mauritanie, la symbolique de la célébration de l’indépendance nationale est marquée par un événement tragique depuis le 28 novembre 1990, suite à la pendaison de 28 militaires issus de la composante peule, pour marquer l’événement, désormais inscrit en lettres de sang dans la mémoire d’une grande partie des mauritaniens.
Ces crimes et d’autres graves  exactions, commises sur les populations de la vallée fleuve Sénégal, pudiquement appelés « passif humanitaire » attendent une solution de 35 ans.
Le régime de Mohamed Cheikh El Ghazouani négocie actuellement avec les associations des victimes, pour une indemnisation.
Pour sa part, le Forum National pour la Défense des droits Humains (FONADH), un collectif d’une vingtaine d’ONG, réclame un processus de justice transitionnelle, garantissant les exigences universelles  « vérité, justice, mémoire et  réconciliation ».
 

Amadou Seck Seck
28/11/2025