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Nouakchott épicentre du débat sur les enjeux liés à l’éducation en Afrique du 09 au 11 décembre

Lundi 9 Décembre 2024

Nouakchott, à travers ses deux (2) centres internationaux des conférences, situés respectivement en ville et sur la route de l’aéroport international « OUMTOUNSY » (MOURABITOUNES), accueille une Conférence Continentale sur l’Education, placée sous le thème « éduquer une Afrique adaptée au 21é siècle » du 09 au 11 décembre 2024.


Les activités  de la grande manifestation ont été lancées ce matin  au premier Centre International  des Conférences, avec les ministres, les hauts fonctionnaires, les  experts, les partenaires techniques et financiers,  répartis en plusieurs panels.
Ce forum de haut niveau, enregistre  la participation de plusieurs chefs d’états et de gouvernements, des ministres de l’éducation nationale, des ministres des finances, de la présidence de l’Union Africaine (UA), des ministres chargés  de la jeunesse et du développement des compétences, des ministres chargés de la promotion du genre, mais aussi  les représentants  d’institutions telles que les Communautés Economiques Régionales (CER).
La rencontre de Nouakchott intervient dans un contexte marqué par des progrès en matière d’éducation sur le continent, mais aussi des défis portant sur des enjeux vitaux, dont la     prise en charge conditionne l’avenir du continent.
En effet, 100 millions de jeunes n’ont pas accès au service de base de l’éducation et ce chiffre pourrait doubler au cours des prochaines années, si rien n’est  fait pour combler certains déficits liés au manque d’infrastructures, le déficit de financement, le manque d’inclusion,  la forte déperdition scolaire, surtout chez les filles et les communautés vulnérables.
Les assises de Nouakchott ont pour objectifs « de reconnaitre et apprécier l’état actuel de la mise en œuvre et des progrès réalisés par les états membres de l’Union Africaine (UA), par rapport aux engagements et décisions prises  pour transformer l’éducation en Afrique au cours des dernières années, y compris, mais sans s’y limiter, le plan d’action du Sommet sur la Transformation de l’Education (TES) et la déclaration de l’événement parallèle (TEIA), tout en reconnaissant les défis, les cas échéants.
Présenter et plaider en faveur de la mise œuvre  à l’échelle continentale  de modèles réussis et des solutions innovantes et durables, pour parvenir à une éducation de qualité et équitable sur l’ensemble du continent, afin de répondre aux exigences du 21é siècle en Afrique et au-delà ».
La démarche de l’Union Africaine (UA) vise également « le renforcement du partenariat et de la collaboration, en vue de favoriser le partage des connaissances entre  les décideurs politiques,  les chercheurs, les éducateurs et les acteurs de la société civile  et explorer des mécanismes de financements durables ».
Cette rencontre devrait permettre « une actualisation de l’état de mise en œuvre des décisions et  engagements  des états de l’UA, un autre  engagement fort  en faveur du financement  et une augmentation de la participation des partenaires au développement dans les clusters de la commission de l’Union Africaine (UA) ».
A l’échelle de la Mauritanie, cette conférence  intervient dans un timing marqué par une vive polémique au sujet d’une école républicaine, chahutée par les parents d’élèves,  de nombreux syndicats d’enseignants et une  partie de la classe politique, pour « son incapacité à absorber » tous les enfants en âge de scolarisation dans le primaire, à cause d’un déficit de ressources humaines, d’infrastructures, d’outils pédagogiques et didactiques, sur la toile de fond d’un système éducatif trainant comme un boulet l’échec récurrent  de toutes les réformes  dont il a fait l’objet depuis 1967.
 


Amadou Seck Seck






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Les vagues de l'affaire Madiambal Diagne

Le dossier de Madiambal Diagne, homme d’affaires, journaliste et propriétaire du Groupe Avenir Communication, arrivé en France le 24 septembre dernier, fait des vagues au pays.
Le journaliste, président honoraire de l’Union Internationale de la Presse Francophone, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, émis par le Pôle Judiciaire Financier, sur la base d’un rapport de la CENTIF, cellule anti blanchiment.
Un entretien avec Mr Diagne est à l’origine des arrestations de 2 journalistes, Maimouna NDour Faye, directrice 7 TV et Babacar Fall, RFM.

À l’arrivée et à l’intervention des gendarmes, aucun motif officiel ne nous a été communiqué. Les forces de l’ordre sont arrivées vers 22h30 et ont attendu le début de l’émission avant de se diriger, lourdement armées, vers la régie. Elles ont exigé l’arrêt immédiat de la diffusion, puis se sont acharnées sur les équipements en débranchant les câbles au hasard. Cette action a provoqué une coupure brutale du signal et l’interruption de la diffusion, sans la moindre notification ni explication. Nous avons dû faire appel à notre technicien maison pour tout remettre en ordre pour pouvoir continuer nos programmes. L’émission avait été enregistrée dans l’après-midi, afin de pouvoir retirer tout propos susceptible d’être jugé sensible, Maimouna ayant pris ses précautions.

Maimouna, qui se trouvait chez elle, est revenue à la chaîne après que je l’ai informée de l’arrivée des forces de l’ordre. Rien ne justifie clairement cette interpellation. Elle n’a opposé aucune résistance, mais a refusé l’insolence de certains gendarmes. Déjà rentrée chez elle après l’enregistrement, elle est revenue légèrement vêtue pour comprendre la situation, après mon appel. Pourtant, une gendarme s’est adressée à elle avec une agressivité manifeste, insistant sur la diffusion de l’entretien avec Madiambal Diagne. Maimouna a simplement répondu qu’elle dirigeait une chaîne, qu’elle assumait ses responsabilités et qu’elle gérait des emplois. C’est à ce moment que la gendarme, visiblement très virulente, a ordonné son arrestation.

Absolument rien ne justifiait cette action. Aucune mise en demeure, aucun document officiel, aucune décision administrative ne nous a été présentée. Tout s’est déroulé dans la précipitation, dans un climat de tension et d’intimidation. Il s’agit là d’une atteinte grave à la liberté de la presse et au droit à l’information.

C’était un choc. Voir des hommes armés envahir la régie, débrancher nos machines et s’en prendre à nos collègues a été extrêmement traumatisant. Nous avons ressenti peur, incompréhension et profonde injustice. Le plus révoltant, c’est que même l’avocat de Maimouna, Me Amadou Sall, a été empêché de la voir et soumis à un test d’alcoolémie injustifié. Ces événements montrent que, malgré le changement de régime, certaines pratiques d’abus de pouvoir et d’excès de zèle persistent dans le pays.

Même nos collègues ayant partagé les vidéos de la scène ont été sommés de les effacer immédiatement, et certains ont vu leur téléphone confisqué. L’un d’eux a été arrêté et se trouve encore en garde à vue avec Maimouna à la gendarmerie de Ouakam. Ils doivent être présentés au procureur.

Aujourd’hui, au petit matin, notre signal a de nouveau été coupé sur la TNT. Ce sort est désormais partagé avec la TFM, où l’un de leurs journalistes, Babacar Fall, a également diffusé un entretien avec Madiambal Diagne

29/10/2025