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Mieux comprendre l’Observatoire

Mercredi 29 Mai 2024

Dans le souci de répondre aux exigences de la transparence des élections, il a été institué un Observatoire national pour la surveillance des élections (ONSEL) par décret N°2013-178 du 06 Novembre 2013.


Fruit du dialogue entre les acteurs politique en 2013, l’ONSEL a été conçu comme “un cadre national indépendant de concertation avec les organisations de la société civile nationale et étrangère en matière d’observation des élections”.
Il comprend deux organes dirigés tous les deux par son président : le Conseil national et le
Bureau exécutif.
Le Conseil national “comprend douze membres choisis parmi les membres proposés par les organisations faîtières de la société civile ainsi que parmi les personnalités ressources choisies pour leur indépendance et leur bonne moralité”.
Tandis que le Bureau exécutif est composé, en plus du président de l’ONSEL, d’un Secrétaire général, d’un trésorier et de trois cadres d’appui chargés des affaires juridiques, de la
Communication et de la formation.
Les membres du Conseil national sont choisis sur les critères suivants : “- La non
Appartenance à une structure dirigeante d’un parti politique et le non engagement dans la campagne électorale ; - La non occupation de fonction dans l’administration de l’Etat ; - La disponibilité pleine et entière ; - Faire preuve d’honnêteté intellectuelle et d’objectivité ; - Faire preuve de transparence et de neutralité ; - Avoir un minimum
D’expérience et de connaissance dans la promotion de la démocratie”.
Les missions de l’ONSEL sont définis par la loi ainsi qu’il suit : «- Veiller au bon déroulement des élections conformément aux textes en vigueur ; - Définir des critères objectifs pour une observation transparente et équitable ; - Désigner des observateurs
Nationaux qui veilleront à la transparence et à l’équité du processus électoral ; - Assurer la formation des observateurs nationaux, en coordination avec la Commission électorale indépendante (CENI) ; - Apporter l’appui technique nécessaire aux observateurs ; -
Coordonner et centraliser les rapports et communiqués d’observation ; - Superviser en collaboration avec le ministère des affaires étrangères et de la coopération et le
Commissariat aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, à la participation des institutions et organisations étrangères à l’observation des élections».
L’ONSEL, organe chargé de l’observation des élections, exerce ses fonctions «soit de sa propre initiative, soit sur saisie des candidats ou de leurs mandataires». En cas d’observation, il soumet le problème à l’autorité administrative compétente en vue de le résoudre.
L’ONSEL a été créé en novembre 2013 pour faire partie du dispositif mis en œuvre afin de garantir une surveillance pointue des opérations électorales. Le même souci qui anime
Aujourd’hui les autorités pour le réactiver et permettre de satisfaire une doléance légitime des acteurs de la société civile de jouer un rôle actif dans le déroulement de cette échéance électorale très importante pour le raffermissement de notre démocratie sur la voie de la maturité.
 
 
Conseiller chargé de la Communication
ONSEL
 


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COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Arrêt de travail général des Sénégalais de Mauritanie : alerte sur les rafles et abus

Nouakchott, le 15 juillet 2025 – La Fédération des Associations et Groupements des Sénégalais en Mauritanie (FAGSEM) informe l’opinion publique de la tenue d’un arrêt de travail de 48 heures, à compter du mercredi 16 juillet 2025, sur toute l’étendue du territoire mauritanien.

Cette mobilisation pacifique vise à protester contre les rafles et mauvais traitements dont sont victimes de nombreux ressortissants sénégalais, en dépit des accords bilatéraux récents entre le Sénégal et la Mauritanie. Certains de nos compatriotes ont été interpellés à domicile, d’autres sur leur lieu de travail ou dans la rue.
 
Le 2 juin 2025, les deux pays ont signé un accord historique réduisant le coût d’obtention de la carte de séjour de 30.000 à 3.000 ouguiyas MRO, symbole d’une volonté partagée de renforcer les liens entre deux peuples frères. Pourtant, sur le terrain, la réalité reste préoccupante.
 
Parmi les nombreux cas signalés, à titre d’exemple :
 
  • Un jeune Sénégalais a été interpellé alors qu’il détenait un reçu de dépôt de sa carte de séjour ;
  • Un autre compatriote a été arrêté dès son arrivée à Nouakchott, alors qu’il était en possession de sa « Devise », qui fait office de titre de séjour temporaire (3 mois) ;
  • De nombreux témoignages font état de leur « Devise » déchirée lors de leur arrestation. Ce document est pourtant délivré par les autorités mauritaniennes.
À cela s’ajoutent des difficultés administratives : actuellement, seuls deux centres permettent le dépôt des dossiers pour la carte de séjour. De plus, des tracasseries compliquent parfois les démarches d’obtention ou de renouvellement du titre de séjour, malgré la volonté de nos compatriotes de se régulariser.
 
Le climat d’angoisse est tel que certains travailleurs n’osent plus sortir, et des malades évitent les hôpitaux par crainte d’être arrêtés.
 
Conformément aux messages des hautes autorités sénégalaises, récemment en visite officielle en Mauritanie, la FAGSEM réitère son appel à tous les Sénégalais vivant en Mauritanie à respecter les lois du pays hôte et à conserver en tout temps des documents en règle.

 


Nous rappelons que des milliers de Mauritaniens vivent au Sénégal dans la paix, la sécurité et la dignité, bénéficiant d’un accueil respectueux. Les Sénégalais en Mauritanie doivent bénéficier du même traitement équitable.
 
 
 

Face à cette situation, la FAGSEM :

  • Sollicite les autorités mauritaniennes afin de mettre fin aux rafles et arrestations abusives, de respecter les documents légaux détenus par nos compatriotes, et d’élargir l’accès aux centres de dépôt de la carte de séjour ;
  • Invite les autorités sénégalaises à renforcer l’assistance consulaire aux Sénégalais vivant en Mauritanie ;
  • Appelle les autorités mauritaniennes et sénégalaises à appliquer effectivement les accords bilatéraux relatifs à la circulation et au séjour de leurs ressortissants respectifs.
 
Les relations entre nos deux peuples sont profondes, forgées par l’histoire, la culture, la religion et la géographie. Il est de notre devoir collectif de préserver cette cohabitation pacifique, comme le rappelle très souvent le Chef de l’État mauritanien, Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
 
 
 
Fait à Nouakchott, le 15 juillet 2025 La Coordination Générale
 
 
 

Ampliation :

  • Le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur
  • L’Ambassadeur du Sénégal en Mauritanie

15/07/2025