Menu

Mauritanie : ralentissement de la croissance en 2024

Samedi 19 Octobre 2024

En dépit de la résilience, la croissance de l’économie mauritanienne devrait marquer un ralentissement en 2024, selon un communiqué du Fonds Monétaire International (FMI), publié au soir du 18 octobre 2024, à la fin d’une visite à Nouakchott d’une délégation de l’institution financière, dans le cadre d’une mission de consultation au titre de l’article IV de ses statuts, avec le gouvernement de la République Islamique de Mauritanie.


Une mission de plusieurs jours, qui a permis « de parvenir à un accord au niveau des services sur la conclusion de la troisième revue au titre du Mécanisme Elargi de Crédit(MEDC) et de la Facilité Elargie de Crédit (FE) et la deuxième revue  au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
Evoquant les perspectives de l’économie nationale, le document rendu public au terme de la mission du Fonds Monétaire International (FMI), prévient «qu’en dépit de la résilience,  l’économie mauritanienne devrait marquer un ralentissement en 2024, et à moyen terme, 4,6% en 2024, contre 6,5% en 2023, reflétant le repli du secteur extractif,   dans un contexte caractérisé par des risques liées à des tensions politiques dans la région, des retards dans le démarrage de l’exploitation du Projet  gazier Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) et aux chocs liés au climat.
Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2025 devrait reste sur la même tendance ».
En effet, « à  moyen terme, les perspectives de croissance sont sujettes à des risques significatifs, notamment une escalade des tensions géopolitiques dans la région. Les retards additionnels dans le démarrage de l’exploitation du projet gazier  Grand Tortue/Ahmyim et les chocs climatiques » peut-on lire sur le document du FMI.
 Face à cette situation, l’institution monétaire internationale  préconise  « une politique prudente, qui  devrait permettre de maintenir  un bon ancrage budgétaire et  une dette soutenable.
Le développement du secteur bancaire et la mise œuvre  soutenue du Plan d’Action National de Gouvernance (PANG) et du nouveau Code des Investissements (CI), permettront de renforcer le rôle du secteur privé et d’améliorer les perspectives de croissance inclusive.
Les autorités mauritaniennes et l’équipe du Fonds Monétaire International (FMI), se sont entendus ad référendum sur la troisième revue du Mécanisme Elargi de Crédit (MEDC) et de Facilité Elargi de Crédit (FEC) , ainsi que la deuxième  revue pour la Facilité de la Résilience et de la Durabilité (FRD) ».
              AS   
 







Chapions League Afrique mini foot : FC Barkéol proche d’un sacre historique

04/10/2025

AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025