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Mauritanie : fuite de gaz GTA

Vendredi 28 Février 2025

Une fuite a été constatée sur la plate d’exploitation de gaz du champ Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), il y a quelques jours.


Le Ministère de l’environnement a annoncé l’ouverture d’une enquête, pour en déterminer les causes et situer les responsabilités.
Du côté de BP, compagnie chargée de l’exploitation du gaz mauritano sénégalais, on reste avare de communication sur l’incident, en indiquant de manière laconique que la fuite a été maitrisée.
Face à cette situation, la Comité de la Fédération Nationale des Pêches (FNP)/Section Sud et l’ONG Zakia, spécialisée dans la protection de l’environnement marin, ont fait face à la presse jeudi, en début d’après midi.
A cette occasion, le  président du Comité de la Fédération Nationale des Pêches (FNP)/Section Sud, Béchir Hassena Ahmed El Abeid, le président de l’ONG Zakia, Mansour Bahaida et le Secrétaire Général de l’ONG Zakia, Becaye Samba Sy, ont exprimé leur vive inquiétude face à cette situation aux conséquences préjudiciables pour la  pêche, la sécurité alimentaire des populations,  les activités des industries de pêche et l’environnement marin.
Ces acteurs recommandent « une enquête transparente et rigoureuse sur les causes de la fuite. La mise en place d’un  mécanisme de prévention pour éviter de tels incidents à l’avenir. Un renforcement de la réglementation environnementale et des contrôles pour garantir la sécurité des installations et une indemnisation équitable des communautés affectées par l’incident.
Par ailleurs, cette fuite met en évidence les risques associés à l’exploitation des ressources naturelles et  l’importance d’une gestion transparente des projets énergétiques ».
                     
 
 
 








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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025