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Le peuple souverain a fait soin choix

Lundi 18 Novembre 2024

Mes chères compatriotes, mes chers compatriotes,
Le 17 novembre 2024, vous avez exprimé votre profond sentiment sur l’état de notre démocratie et de notre République : le fort taux d’abstention est un signal de votre désintérêt grandissant pour la chose politique. Néanmoins, les électeurs, qui se sont exprimés, l’ont fait en toute liberté et leurs votes traduisent un choix clair, sans la moindre ambiguïté. Ousmane Sonko et sa formation politique Le Pastef ont été plébiscités. Le peuple souverain a tranché et est resté fidèle à son vote de mars 2024, lors de l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye.
C’est le lieu de remercier tous ceux qui ont prêté une oreille attentive à mon discours et cru en ma sincérité.
Nous restons dignes. Mais pour autant, il y a lieu de relever, qu’en votant pour une liste qui n’a aucune proposition d’avenir à présenter, la majorité des électeurs a exprimé certes un désir ardent de rompre avec la manière de faire de ces dernières décennies. Elle devra en assumer la responsabilité. Un ami a tenu à m’envoyer un message, après l’annonce des premières lourdes tendances du vote, dans lequel j’ai lu un mot de l’écrivain russe Anton Tchekhov selon lequel : « Dans les sociétés défaillantes, la majorité est toujours ignorante et l’homme raisonnable est toujours vaincu ». Je refuse de prendre les choses de la sorte. Je veux croire qu’en démocratie, les peuples ne se trompent pas.
Au demeurant, il revient à la classe politique de se racheter pour rendre à cet art majeur ses lettres de noblesse.
Lorsque j’ai décidé de m’engager dans la liste Jamm ak Njëriñ, ma priorité était de ramener sur la scène politique le souci du comportement vertueux, du discours de vérité, de l’intérêt général en y défendant les valeurs humanistes d’une démocratie républicaine.
C’est là tout le sens de mon engagement. Je retournerai tâter le pouls de notre pays et écouter la respiration de notre Nation, ses aspirations légitimes.
Je reviendrai plus déterminé à remettre notre pays dans le sens de la démocratie, de l’État de droit, du progrès, de la prospérité.
Chères compatriotes, chers compatriotes, reprenons donc date.
 







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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025