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Le député Dieng Adama Boubou critique la violence verbale pendant la campagne électorale

Mardi 23 Juillet 2024

La Mauritanie vient de sortir d'une élection présidentielle jugée crédible par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux.
Le president sortant a été choisi par plus de 56%. des électeurs contre 22% pour le principal opposant.


Le député Dieng Adama Boubou critique la violence verbale pendant la campagne électorale
La violence verbale a caractérisé la campagne électorale ; les réseaux sociaux y ont pris une place importante avec un lots d’injures, d’insultes et de diffamation
Comme si la démocratie ne permettait pas la liberté de choix. -Vous avez voté pour le président candidat, vous êtes un traître, vous avez trahi la communauté -
depuis quand la communauté a donné un mot d’ordre de vote.
Pourquoi voudrait on remettre la liberté de choix en cause? Pourquoi ne voudrait on pas comprendre que les votes identitaires  ne sont pas dans l’intérêt de notre nation ? Pourquoi ne pourrait on pas prendre une position en tant que mauritanien indépendamment de sa race ou de sa tribu ? pourquoi chaque communauté doit présenter un candidat à la présidentielle ?
Plus grave, le principal opposant conteste les résultats sans présenter de preuve aux institutions chargées de la vérification des éventuelles contestations.
En Mauritanie et d’ailleurs en Afrique je devais dire,, à chaque fois qu’on perd , on remet en cause les élections. La démocratie est toujours biaisée quand on  a perdu les élections .
Mais ce qui est plus grave, irresponsable c’est de pousser des enfants de 12 à 14 ans à sortir nuitamment pour saccager les biens de paisibles citoyens et déranger leur quiétude. Utiliser les réseaux sociaux pour véhiculer des messages incendiaires et de fausses informations, n’est pas de nature à renforcer notre démocratie.
Des mauritaniens sont morts, nous souhaitons que dieu les accueille dans son paradis et transmettons nos condoléances attristées à leurs parents .
Deux de ces victimes sont mes proches parents.
Chacun de nous doit assumer ses responsabilités qu’il soit à l’intérieur de la Mauritanie ou dans la Diaspora.
si le President Gazwani a gagné, il y a une raison à cela. ‘ il est évident que si le peuple mauritanien n’était pas satisfait de la gestion de la chose publique, le résultat serait tout autre.
Opposez vous, c’est votre droit, mais ne profitez  pas de. La jeunesse et de l’inexpérience de certains pour pousser à la révolte.
nous devons tous œuvrer pour l’unité nationale, la justice équitable et la paix ; c’est le seul moyen de sortir du sous développement
Quand Jacque Chirac a dit que la Démocratie est un luxe pour l’Afrique, on s’est tous indigné ; mais peut être pensait il  à ce genre de situation
Dieng Adama
Député AN







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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025