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Lancement officiel du groupe d’amitié parlementaire Mauritanie-Maroc, à Nouakchott

Vendredi 26 Janvier 2024

Le 25 janvier 2024, le Groupe d’amitié parlementaire Mauritanie-Maroc a connu le lancement officiel de ses activités, lors d’une cérémonie, tenue au siège de l’Assemblée Nationale mauritanienne.


Lors de cette cérémonie, qui a réuni, en plus du Président et des membres de ce groupe, le Ministre mauritanien de la Culture, des Sports et des Relations avec le Parlement, M. Ahmed Sid’ Ahmed Aj, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc, à Nouakchott, M. Hamid Chabar, le Vice-Président de l’Assemblée Nationale, ainsi que d’autres personnalités composées d’anciens ministres, de parlementaires, de journalistes et d’acteurs de la société civile.

Ce Groupe d’amitié parlementaire mauritano-marocain, présidé par M. Bhida Khawad Khatry, se compose de 19 membres, issus de différents partis politiques (majorité et opposition), représentés au sein de l’Assemblée Nationale mauritanienne.

De plus, les membres du groupe (anciens ministres, diplomates, hommes d’affaires et avocats), sont connus pour leurs compétences, leurs expériences, ainsi que le rôle actif qu’ils occupent sur la scène politique du pays.

Lors de cette cérémonie, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc, à Nouakchott, a fait valoir, dans son allocution, les liens séculaires, servis par un héritage commun sur le plan humain, spirituel et culturel, et qui constituent le socle solide sur lequel reposent les relations bilatérales, entre les deux pays frères.

L’Ambassadeur a, dans ce cadre, rappelé les termes du Ministre marocain des Affaires Etrangères, M. Nasser Bourita, le 22 janvier 2024, en recevant son homologue mauritanien, à Rabat, qui avait qualifié les relations maroco-mauritaniennes d’exceptionnelles et sans pareil sur le plan régional.

Le diplomate marocain a, également, passé en revue la dynamique que connaissent, présentement, ces relations, à travers les échanges de visites, au nombre de 70, au cours des trois dernières années, dont une trentaine pour la seule année 2023.

L’Ambassadeur du Maroc a ensuite abordé les échanges commerciaux, qui ont connue une progression spectaculaire, entre 2020 et 2023, et qui se situent, aujourd’hui, autour de 300 millions de dollars.

M. Chabar s’est attardé sur les perspectives de ces relations, rappelant à ce sujet, la haute importance qu’accorde Sa Majesté le Roi, Mohammed VI, à inscrire les relations maroco-mauritaniennes dans le cadre d’un partenariat stratégique et solidaire, qui répond aux aspirations des deux peuples frères et aux défis communs que connait la région.

Enfin, l’Ambassadeur a souligné la place que la Mauritanie est appelée à jouer, en tant que partenaire clé dans l’implémentation de l’initiative Royale sur l’accès des pays enclavées du Sahel à l’Océan Atlantique.

Il sied de préciser que le groupe d’amitié parlementaire Mauritanie-Maroc, considéré comme l’un des plus grands groupes, sera appelé à promouvoir et renforcer la coopération parlementaire entre le Maroc et la Mauritanie, et à jouer un rôle clé dans l’accompagnement de la dynamique positive que connaissent les relations entre les deux pays.


 







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025