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Lancement de l’Atelier sur les Actions Anticipatoires en Mauritanie

Dimanche 26 Mai 2024

Nouakchott, le 23 Mai 2024
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a organisé un atelier crucial pour le lancement des actions anticipatoires en Mauritanie, marquant une étape significative dans la gestion proactive des risques climatiques et des catastrophes naturelles. Cet événement a rassemblé des représentants du ministère de l’Agriculture et du Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) ainsi que des partenaires humanitaires tels que USAID et la France, et des experts en climatologie pour discuter de la mise en œuvre de cette approche innovante.


Impact du Changement Climatique

Le changement climatique a des effets dévastateurs sur les systèmes agricoles et alimentaires, affectant particulièrement les populations les plus vulnérables. En Mauritanie, les risques climatiques, principalement les sécheresses récurrentes, ont des conséquences graves sur la sécurité alimentaire et la nutrition, ainsi que sur l’économie et le développement du pays.

Une Approche Proactive

Traditionnellement, les réponses aux crises en Mauritanie ont été principalement réactives, focalisées sur l'assistance après les catastrophes. Cependant, le rapport global d’assistance humanitaire de 2021 a souligné une augmentation exponentielle des besoins humanitaires, alors que les ressources pour y répondre sont en baisse. Pour mieux faire face aux risques climatiques, une approche proactive de gestion des risques est nécessaire. Les actions anticipatoires, qui visent à prévenir les catastrophes prévisibles grâce à des données météorologiques et des prévisions climatiques améliorées, sont essentielles pour une réponse efficace et efficiente.
 


Message au nom de la Représentante du PAM

Lors de son discours d’ouverture, Madame Maribeth Black, cheffe de programme du PAM Mauritanie a délivré un message au nom de Madame Kinday Samba, représentante et directrice pays du PAM Mauritanie, qui a souligné l'importance de cette initiative : «Cet atelier offre l’opportunité d’approfondir nos connaissances sur les services climatiques pour le développement des actions anticipatoires, tout en renforçant le plaidoyer au niveau national pour intégrer cette approche salvatrice dans les politiques et stratégies nationales de prévention et de gestion des risques et catastrophes naturelles. »

Allocution du Commissaire Adjoint à la Sécurité Alimentaire

Monsieur Limam Abdawa, Commissaire Adjoint à la sécurité alimentaire a souligné l'importance de la collaboration : « Le gouvernement mauritanien, en collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), travaillera à mettre en œuvre une action proactive coordonnée, visant à relier les systèmes d'alerte précoce aux mesures proactives intégrées dans les stratégies nationales de gestion des risques de catastrophes naturelles. »

 


Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025