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La toile s’enflamme après des violences policières contre des enseignants

Samedi 16 Novembre 2024

Des violences policières contre les participants à un sit-in organisé par des syndicats de l’enseignement, jeudi, suscitent une vive indignation et enflamme la toile, avec les déclarations de condamnation des milieux de l’opposition et un torrent désapprobations des internautes exprimés à travers différents forums.


Ainsi, des  entités et groupes parlementaires de l’opposition , notamment  des  députés issus des rangs de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR), de SAWAB, le Groupe Parlementaire « Espoir Mauritanie » et le groupe parlementaire de TEWASSOUL , ont exprimé leur vive « indignation face à l’agression perpétrée  par  quelques agents de police, contre des enseignants au cours d’une manifestation pacifique, l’un des policiers ayant assené une gifle au Secrétaire Général d’un syndicat, avant de le terrasser comme le montre une vidéo ».
La déclaration réclame « de toute urgence,  l’ouverture d’une enquête pour que tous les éléments ayant exercé ces violences sur des enseignants au cours d’une manifestation pacifique, répondent de leurs actes, et demande  la satisfaction des doléances des syndicats de l’enseignement ».
Pour sa part, l’Union des Forces de Progrès (UFP/opposition), fustige « les agissements intolérables » des policiers « condamne fermement les violences récurrentes exercées par les forces de l’ordre sur des manifestants »,  rappelle « que la manifestation est un droit constitutionnel ».
Ce parti  appelle également  les autorités à créer les conditions  d’un climat social apaisé, à travers « la satisfaction  des revendications des syndicats d’enseignants » devrait être une priorité.
Dans le même temps, on note un rejet unanime des internautes à travers notamment, les forums  « CERIM » et « Patriotes Unis » , « Mauritanie » et « Fouta Connection » qui joignent leurs voix au concert d’indignation, face à des traitements violents,  ciblant  des enseignants, dont la mission est l’éducation des enfants de tous, qui ont droit à des conditions de vie et de travail descentes, en plus de leur qualité de citoyen à laquelle est intimement attaché le droit constitutionnel à la manifestation.
 

Amadou Seck Seck






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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025