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La réquisition médicale, goulot d’étranglement pour blessés graves ?

Jeudi 18 Juillet 2024

Sur nos places publiques et dans nos salons et chaumières, il est régulièrement rapporté des histoires tristes portant sur les cas de personnes gravement blessées, à la suite d’un accident de circulation ou d’une agression, qui ont tardé à bénéficier de l’intervention d’un médecin, faute de la délivrance rapide d’une réquisition par l’autorité compétente (procureur de la République ou Officier de Police Judiciaire).


La réquisition médicale, goulot d’étranglement pour blessés graves ?
Un exemple de ce type a été récemment relaté, à travers les réseaux sociaux, par le brillant avocat, maître Yezid, sur la base d’une histoire racontée par un de ses  proches, au sujet d’un accidenté sur la voie publique.
Mais au-delà de ce cas, la question de la réquisition à médecin, pour examiner un individu, gravement blessé, perdant beaucoup de sang, avec d’énormes risques de décès, est récurrente dans les débats après les accidents graves et les  actes d’agression.
Existe-t-il dans la législation pénale mauritanienne une disposition qui interdit aux médecins de prodiguer des soins à des blessés pour leur sauver la vie, en attendant des mesures  ultérieures d’enquête?
La question paraît stupide à la limite, car la nécessité de maintenir les blessés  en  vie des personnes prend le pas sur tout le reste en cas d’accident ou d’agression pouvant entraîner la mort. C’est juste une question de bon sens.
Le fait « de refuser de prodiguer des soins à la victime en pareilles circonstances, relève du délit de non assistance à personne en danger » indique un avocat présent dans les prétoires depuis plus de 30 ans.
Ainsi, devant les histoires de personnes ayant reçu des coups de couteaux, trimballées de postes  en commissariat de police,  au lieu d’un transport d’urgence vers une structure sanitaire, pour recevoir les premiers soins vitaux, qui perdent beaucoup de  sang, et  finissent par rendre l’âme, l’opinion s’interroge. 
  
 







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Ghazouani à l’Est, jeudi : l’insécurité en toile de fond

Le président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, se rend à l’Est jeudi, pour une longue visite de travail, sur fond de menaces sécuritaires à la frontière avec le Mali.

Ce voyage comporte deux (2) enjeux essentiels : il  permettra au président de la République de rassurer les populations de l’Est,  par rapport à la détermination de  l’état à assurer leur protection, dans un contexte d’expansion de l’insécurité au Mali, pays voisin et frère, avec lequel  la Mauritanie partage une longue frontière.
Le deuxième volet porte sur le lancement d’un programme urgent de développement, qui concerne toutes les régions, dont  le choix du lieu de pose de la première pierre, revêt une haute symbolique.
Fait inédit, lié au contexte,  dans le cadre du déroulement de cette visite couvrant les deux (2) Hodh ;  le chef de l’état passera 10 jours dans les six moughtaa de la wilaya de  Néma.
  Cette option, marque la détermination du locataire du palais de la République, à rassure par sa présence, les populations d’une zone soumise de grosses  menaces sécuritaires.
Le renforcement de la présence des forces armées  à la frontière, suite aux incursions de l’armée malienne et  des milices russes de l’ex Wagner, dans des villages mauritaniens, montre clairement la détermination de Nouakchott à protéger les citoyens mauritaniens face aux menaces et éventuelles bavures.
Les échanges entre le président de la République, les autorités administratives et les populations, devraient aussi permettre de discuter des défis et des solutions.
En effet, ce  voyage présidentiel,  intervient quelques semaines après la fermeture de la frontière malienne à la transhumance du cheptel mauritanien, alors que la redoutable période de soudure approche à grands pas. Cette mesure pourrait affecter  70% des troupeaux qui transhument traditionnellement vers le Mali.
Dans une zone hautement sensible, avec la présence de l’armée malienne, de ses alliés russes et des forces de la nébuleuse terroriste, la visite qui démarre jeudi, comporte aussi un dernier message : réaffirmer la coopération avec le Mali et les partenaires internationaux ; dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.        
 

Amadou Seck Seck
05/11/2025