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La Présidence de la République annonce la formation du nouveau gouvernement Nouakchott 6 Août 2024 par AMI

Mardi 6 Août 2024

Le ministre secrétaire général de la Présidence, M. Moulay Ould Mohamed Laghdaf, a annoncé, dans la nuit de lundi à mardi, au cours d’un point de presse à la Présidence, la formation du nouveau Gouvernement.
Ce cabinet reflète la priorité accordée par le Président de la République à la jeunesse, à la formation professionnelle, à l’éducation et au développement local, selon le communiqué que voici :
« Suite à l’élection de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, pour un nouveau mandat, et à la démission subséquente du gouvernement conformément aux exigences de la Constitution, Son Excellence a nommé Mokhtar Ould Diay comme Premier ministre et l’a chargé de former un gouvernement intégré et harmonieux, dont les membres se distinguent par leur compétence, leur expérience et leur expertise, pour mettre en œuvre toutes les dispositions de son programme électoral, qui a été approuvé par la majorité du peuple mauritanien.
La composition du gouvernement reflète la priorité accordée par le Président de la République à la jeunesse, à la formation professionnelle, à l’éducation et au développement local et traduit, dans sa structure, un souci évident de fluidité et d’efficacité du travail gouvernemental, y compris l’élargissement des mandats des secteurs, la fusion d’autres et la création de nouveaux départements, comme l’exige la mise en œuvre harmonieuse et efficace du programme électoral de Son Excellence le Président de la République.
Son Excellence a nommé, sur proposition du Premier ministre, Messieurs et Mesdames dont les noms suivent :
Ministre chargé du secrétariat général du gouvernement : Lam Al-Housseinou
Ministre de la jeunesse, des sports et du service civique: Mohamed Abdallahi Louly
Ministre de la formation professionnelle, de l’artisanat et des métiers : Maalainine Ould Eyih
Ministre de la justice : Mohamed Mahmoud Boya
Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur Mohamed Salem Merzoug
Ministre de la défense et des affaires des retraités et des fils de martyrs : Hanana Ould Sidi
Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local : Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine
Ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel : Sidi Yahya Cheikhna Lemrabott
Ministre de l’économie et des finances : Sid’Ahmed Bouh
Ministre de l’éducation et de la réforme de l’enseignement : Houda Babah
Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Yacoub Moine
Ministre de la Santé : Abdallahi Wedih
Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Mohamed Ould Soueidatt
Ministre de la transformation numérique et de la modernisation de l’administration : Ahmed Salem Ebode
Ministre de l’énergie et du pétrole : Mohamed Ould Khaled
Ministre des Mines et de l’Industrie : Thiam Tidjani.
Ministre de la Pêche, des Infrastructures maritimes et portuaires : Fadhili Sidaty
Ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire : Momme Beibate
Ministre de l’élevage : Mokhtar Gaguih
Ministre des domaines, des biens de l’Etat et de la réforme foncière : Mokhtar Ahmed Bousseif
Ministre du commerce et du tourisme : Zeinebou Mint Ahmednah
Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’habitat et de l’urbanisme : Niang Mamadou
Ministre de l’équipement et des transports : Ely El Veirik
Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement : Amal Mouloud
Ministre de la culture, des arts, de la communication et des relations avec le Parlement : Houssein Ould Medou
Ministre de l’enfance et de la famille : Savia Ntahah
Ministre de l’environnement et du développement durable : Massouda Baham
Ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, de la promotion de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local : Yacoub Salem Vall
Ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget : Ngonoreh kodero Harouna.

AMI







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025