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L’opposition mauritanienne dans un exercice d’auto flagellation

Samedi 10 Août 2024

La lecture des différentes réactions au sein de l’opposition mauritanienne, après la nomination de Moctar ould Diaye au poste de premier Ministre, par le président Mohamed Cheikh El Ghazouani, le vendredi 02 août dernier, a déclenché un véritable exercice d’auto flagellation au sein de l’opposition


Ce constat est particulièrement illustré par les échanges acerbes et de plus en plus fréquents, entre les camps des ex  candidats à l’élection présidentielle du 29 juin 2024,  le député et leader abolitionniste,  Biram Dah Abeid et celui de maitre Elide Mohamed MBareck, dont les coalitions  se tirent dessus à bout portant, au sujet de l’appréciation à donner à l’arrivée de Moctar Diaye aux commandes de la primature.
 Une polémique qui enfle,  dans un contexte post élection présidentielle  dont la gestion politique  devait pourtant  pousser la mouvance à taire ses divergences, faire de son unité une priorité, un préalable, avant l’ouverture de tout dialogue avec le pouvoir, en perspective des prochaines échéances électorales. Une action concertée, un travail en synergie, pour se donner la chance de peser sur l’avenir d’une démocratie en difficultés, du fait de la conduite unilatérale   du processus par une administration totalement acquise au pouvoir.
D’où la réaction de cet internaute, qui déplore des piques « venues au mauvais moment, dans une période pendant laquelle de bonnes volontés se sont engagées pour créer un climat de rapprochement, au sein de la classe politique, particulièrement entre les leaders de l’opposition.
Je suis de ceux qui pensent que le premier dialogue doit se faire d’abord au sein de cette opposition, qui s’auto flagelle, avant d’entamer un quelconque soit disant échange  avec le pouvoir ».
Comment créer les perspectives d’élections  transparentes, libres et  démocratiques, avec un espoir de consolidation des maigres acquis dans un pays dont le parcours est hanté par des votes et des victoires entachées de fraude depuis 1992 ? Une véritable question existentielle dans un contexte ou le fichier électoral n’a jamais l’objet d’un audit suivant une démarche inclusive.
   Il faut trouver des constantes consensuelles au sein de la mouvance  opposition, avant d’aborder l’étape des concertations avec le pouvoir.
En Afrique, l’approfondissement du processus  démocratique est entravé par des contraintes.
 Des sortes de variables dont la nature change suivant les contextes, les pays et les peuples. Les leaders de l’opposition  doivent  faire preuve  d’une  fine intelligence  pour gérer ces différents aspects et contraindre les tenants du pouvoir, à des concessions majeures de nature entraîner  une incidence significative sur les prochaines élections législatives, régionales et municipales, en plus des enjeux de fond, qui conditionnent l’avenir du pays.
 

Amadou Seck Seck






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Sensibilisation et prévention de l’extrémisme violent à Selibaby

Le bureau pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé un atelier de sensibilisation sur la prévention de l’extrémisme violent au niveau des zones frontalières lundi, dans la ville de Selibaby.

Le  territoire de notre voisin de l’est  est l’épicentre du terrorisme dans le Sahel, sous l’effet de l’expansion des activités des   groupes extrémistes violents, à l’image d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) à travers notamment  le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), et  l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS).
Cette rencontre vise « à renforcer les capacités des institutions, des médias communautaires (en fait les antennes régionales de la radiodiffusion national)  et des organisations locales, afin de faire des dispositifs existant-notamment les radios- des  plateformes efficaces de prévention de l’extrémisme violent, de la promotion  du dialogue inclusif et de la consolidation de la cohésion sociale » explique un document de base.
Cet  atelier vise également « à renforcer les compétences des membres du  Groupe Technique Régional (GTR) et développer  les mécanismes communautaires de veille/alerte, la gestion des risques de radicalisation chez les jeunes et la mise en place d’un réseau de radio locales pour la production et la diffusion de programmes de paix et citoyenneté ».
Le président du Conseil Régional du Guidimakha, Issa Coulibaly, a mis en exergue les actions entreprises par l’institution qu’il dirige dans le cadre des efforts de sensibilisation et de prévention contre l’extrémisme violent « à travers les sports, l’éducation, la culture et l’emploi, l’appui aux initiatives locales, la promotion du dialogue inclusif et de la tolérance  religieuse, la mise en place de mécanisme de prévention communautaires, le renforcement de la coopération avec les autorités nationales et les partenaires internationaux »
 
 





Amadou Seck Seck
16/12/2025