Cette nuit là, des militaires (sur ordre de qui ?) ont pendu 28 de leurs frères d’armes, issus de la communauté négro africaine, dans la base d’Inal, pour marquer le 30é anniversaire de la célébration de l’indépendance nationale.
Ces tueries étaient en fait « le bouquet » d’une vaste opération de nettoyage se traduisant par des orgies sanguinaires, ayant touché de nombreuses garnisons du pays (Azlat, JReida, Tiguent….) entre les mois de septembre 1990 et mars 1991, avec plus de 500 victimes, selon une comptabilité macabre établie par différentes organisations de défense des droits humains au niveau national et international.
Les victimes de ces exécutions extra judiciaires ont été enterrées dans des fosses communes à travers différents sans endroits, encore inconnus de leurs proches.
Une autre forme de torture morale, dans l’imaginaire collectif d’une population musulmane, qui accorde une grande importance au fait de se rendre régulièrement sur les lieux abritant les sépultures des proches retournés à Allah pour prier régulièrement sur leurs tombes.
Depuis cette date de toutes les horreurs, le triste souvenir d’une fête à 2 vitesses continue à hanter les esprits et enflamme les débats sur la toile à chaque « fête » du 28 novembre.
Les collectifs des veuves, des orphelins, des rescapés et les Organisations de la Société Civile (OSC), qui les soutiennent et une grande partie de l’opinion, réclament toute la lumière sur cette page douloureuse de l’histoire du pays.
Face à cette revendication légitime, les présumés auteurs de ces crimes sont protégés par une loi d’amnistie adoptée au mois de mai 1993.
Après le comble de l’horreur, raconté par le témoignage des survivants, les détails sur les tortures, il est temps que la Mauritanie, à travers les plus hautes autorités de la République, s’arme de courage pour solder les comptes de la plus sombre période de son histoire. Une solution qui passe par l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993, l’établissement de la vérité, le pardon et la réconciliation, dans le cadre d’une formule de justice transitionnelle, qui a servie à travers de nombreux pays africains.
Ces tueries étaient en fait « le bouquet » d’une vaste opération de nettoyage se traduisant par des orgies sanguinaires, ayant touché de nombreuses garnisons du pays (Azlat, JReida, Tiguent….) entre les mois de septembre 1990 et mars 1991, avec plus de 500 victimes, selon une comptabilité macabre établie par différentes organisations de défense des droits humains au niveau national et international.
Les victimes de ces exécutions extra judiciaires ont été enterrées dans des fosses communes à travers différents sans endroits, encore inconnus de leurs proches.
Une autre forme de torture morale, dans l’imaginaire collectif d’une population musulmane, qui accorde une grande importance au fait de se rendre régulièrement sur les lieux abritant les sépultures des proches retournés à Allah pour prier régulièrement sur leurs tombes.
Depuis cette date de toutes les horreurs, le triste souvenir d’une fête à 2 vitesses continue à hanter les esprits et enflamme les débats sur la toile à chaque « fête » du 28 novembre.
Les collectifs des veuves, des orphelins, des rescapés et les Organisations de la Société Civile (OSC), qui les soutiennent et une grande partie de l’opinion, réclament toute la lumière sur cette page douloureuse de l’histoire du pays.
Face à cette revendication légitime, les présumés auteurs de ces crimes sont protégés par une loi d’amnistie adoptée au mois de mai 1993.
Après le comble de l’horreur, raconté par le témoignage des survivants, les détails sur les tortures, il est temps que la Mauritanie, à travers les plus hautes autorités de la République, s’arme de courage pour solder les comptes de la plus sombre période de son histoire. Une solution qui passe par l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993, l’établissement de la vérité, le pardon et la réconciliation, dans le cadre d’une formule de justice transitionnelle, qui a servie à travers de nombreux pays africains.