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Indépendance 2023 : l’homme au centre du message de Ghazouani

Mardi 28 Novembre 2023


Le président Mohamed Cheikh El Ghazouani, a délivré son message à la nation lundi soir, en prélude à la célébration,
mardi, ce 28 novembre, du 63é anniversaire de l’indépendance nationale.
Une fête dans la sobriété du fait d’un contexte géopolitique arabe, marqué par l’agression israélienne contre le peuple
frère de Palestine, qui exige un devoir de solidarité.
Un message dont le fil rouge est la place capitale, de l’homme, donc de la ressource humaine, dans le développement du
pays.
Après avoir exprimé sa reconnaissance et rendu un vibrant hommage aux forces armées, le président de la République a
décliné sa vision pour l’avenir du pays « nous avons placé le mauritanien au centre de notre action de développement, et
en avons fait la première destination de l’investissement et l’objet de toutes les politiques.
Que ces politiques soient relatives à la mise en place d’un état moderne doté de solides institutions au service des citoyens,
avec une priorité accordée à ceux parmi eux les plus exposés à la vulnérabilité, à la précarité,, ou que ces politiques
concernent la mise en place d’une économie résiliente et émergente, avec la construction d’une société fière de sa
diversité et réconciliée avec elle-même ».
Une vision dont le préalable de « la mise en œuvre convenable est la stabilité et la sécurité, condition que nous avons
réalisé, Allah en soit loué, en dépit de la montée de la violence , du terrorisme et de la prévalence de crises politiques et
sociales, à travers la sous région et ailleurs dans le monde. Cette condition n’aurait pu être remplie sans l’aide d’Allah et la
contribution de chacun d’entre vous et la réalisation avec efficacité de notre stratégie de sécurité dans ses différentes
dimensions » a ajouté le président de la République.
Mohamed Cheikh El Ghazouani a enfin magnifié les performances de la diplomatie mauritanienne « fondée sur les principes
de bon voisinage, de respect mutuel, de coopération et d’un soutien ferme et constant aux causes justes, telle que la cause
palestinienne, que nous considérons comme celle d’un peuple opprimé , celle de la sacralité des lieux saints de l’Islam et de
solidarité avec tous nos frères» .
Au-delà de la détermination à assurer la sécurité et la stabilité du pays, le chef de l’Etat a également mis en lumière les
menées en vue d’éradiquer « les différentes formes d’injustices, de marginalisation, d’exclusion, de pauvreté et de
précarité, conformément à notre principe constant de soutien à nos citoyens les plus vulnérables, aux revenus les plus
faibles ».
C’est dans cet esprit « que les filets de sécurit é mis en place continuent à s’étendre, en termes de nombre de bénéficiaires
et de diversification des formes de soutiens, telles que les transferts monétaires, la subvention de produits alimentaires,
l’assurance maladie et les facilités en matière de santé,, notamment la prise en charge médicale des patients atteints de
cancer et d’insuffisance rénale et le versement de subventions mensuelles à leur profit.
Au cours des 4 dernières, le coût des dépenses sociales s’est élevé à environ 623 milliards de MRO ».

Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025