Un avenir en pointillé induit par la nécessité d’une cure d’amaigrissement, considérée comme indispensable au maintien en vie, sous perfusion de l’entreprise, qui sera accompagnée par plusieurs autres mesures complémentaires, en vue de lui permettre de faire face « à des difficultés structurelles ».
C’est dans ce contexte, qu’au cours d’une session, tenue fin décembre 2024, le Conseil d’Administration de l’entreprise a établi le constat d’une profonde déprime « une menace de faillite, pour une société confrontée à de grands défis, des risques liés à l’accumulation de pertes et des incertitudes à l’horizon.
Des difficultés structurelles, exacerbant les lourds fardeaux qui entravent de manière très large, l’équilibre financier de la société.
Des pertes d’exploitation à hauteur de 2,98 milliards d’anciennes ouguiyas (soit 280 millions de MRU) accumulées ces dernières années, imputables à un certain nombre de facteurs, notamment le système de versement en plusieurs échéances des ressources tirées de la vente des bateaux confectionnés par la société, combinée à une hausse des coûts de production.
Ainsi, le coût d’un bateau d’une longueur de 14 mètres, est estimé à environ 3,8 millions de MRU, sur la base du calcul de la marge unitaire de production. Le déficit de gestion de l’année 2023 s’élève à 78 millions de MRU. Celui-ci s’explique par un décalage entre l’estimation et le coût réel du bateau, qui revient à 4 millions de MRU.
Sous l’effet de ces différents facteurs défavorables, la dette cumulée de l’entreprise au plan financier, fiscal et social, a atteint 188 milliards de MRU ».
Suivant le même temps timing, la société des Chantiers Navales de Nouadhibou était également confrontée « à une baisse significative et continue de la valeur des actions, qui sont passées de 10000 MRO en 2016, à 695 MRU, soit 6950 MRO, en 2022 et 322 MRU(soit 3220 MRO) en 2024, perdant les 2/3 de sa valeur.
Ces différents facteurs combinés ont entraîné une baisse de 30% des revenus de l’entreprise de 2023 à 2024 ».
C’est dans ce contexte, qu’au cours d’une session, tenue fin décembre 2024, le Conseil d’Administration de l’entreprise a établi le constat d’une profonde déprime « une menace de faillite, pour une société confrontée à de grands défis, des risques liés à l’accumulation de pertes et des incertitudes à l’horizon.
Des difficultés structurelles, exacerbant les lourds fardeaux qui entravent de manière très large, l’équilibre financier de la société.
Des pertes d’exploitation à hauteur de 2,98 milliards d’anciennes ouguiyas (soit 280 millions de MRU) accumulées ces dernières années, imputables à un certain nombre de facteurs, notamment le système de versement en plusieurs échéances des ressources tirées de la vente des bateaux confectionnés par la société, combinée à une hausse des coûts de production.
Ainsi, le coût d’un bateau d’une longueur de 14 mètres, est estimé à environ 3,8 millions de MRU, sur la base du calcul de la marge unitaire de production. Le déficit de gestion de l’année 2023 s’élève à 78 millions de MRU. Celui-ci s’explique par un décalage entre l’estimation et le coût réel du bateau, qui revient à 4 millions de MRU.
Sous l’effet de ces différents facteurs défavorables, la dette cumulée de l’entreprise au plan financier, fiscal et social, a atteint 188 milliards de MRU ».
Suivant le même temps timing, la société des Chantiers Navales de Nouadhibou était également confrontée « à une baisse significative et continue de la valeur des actions, qui sont passées de 10000 MRO en 2016, à 695 MRU, soit 6950 MRO, en 2022 et 322 MRU(soit 3220 MRO) en 2024, perdant les 2/3 de sa valeur.
Ces différents facteurs combinés ont entraîné une baisse de 30% des revenus de l’entreprise de 2023 à 2024 ».
Choix douloureux pour éviter la faillite
Face à cette situation, le Conseil d’Administration de la Société des Chantiers Navales de Nouadhibou a formulé une série de recommandations « des choix douloureux, pour éviter la faillite » à l’issue d’une session tenue fin décembre 2024, validés par le gouvernement, à travers le Ministère Délégué auprès du Ministre des Finances.
Les nouvelles orientations portent sur « l’ouverture du capital à plusieurs partenaires techniques et financiers, la restructuration de la dette et le renforcement de la gestion financière dans le sens d’une plus grande rigueur ».
Mais la nature extrêmement douloureuse de ces mesures de redressement réside tout particulièrement dans leur coût social, qui va plonger plusieurs familles dans la précarité.
Il s’agit des recommandations relatives à la nécessité « de réduire les coûts de gestion de l’entreprise, le licenciement de 118 travailleurs, ne maintenant que 90 employés, sur un effectif de 208, avec une réduction des salaires.
Ceux qui ont décidé de rester ont été répartis ainsi : 15 éléments au niveau de la direction, et 75 pour la production, alors qu’aujourd’hui, un effectif de 65 employés servent la direction et 143 ouvriers travaillent dans l’usine».
Les nouvelles orientations portent sur « l’ouverture du capital à plusieurs partenaires techniques et financiers, la restructuration de la dette et le renforcement de la gestion financière dans le sens d’une plus grande rigueur ».
Mais la nature extrêmement douloureuse de ces mesures de redressement réside tout particulièrement dans leur coût social, qui va plonger plusieurs familles dans la précarité.
Il s’agit des recommandations relatives à la nécessité « de réduire les coûts de gestion de l’entreprise, le licenciement de 118 travailleurs, ne maintenant que 90 employés, sur un effectif de 208, avec une réduction des salaires.
Ceux qui ont décidé de rester ont été répartis ainsi : 15 éléments au niveau de la direction, et 75 pour la production, alors qu’aujourd’hui, un effectif de 65 employés servent la direction et 143 ouvriers travaillent dans l’usine».
Espoir de survie
Une tourmente, sous la forme d’un ajustement douloureux, au-delà laquelle les actionnaires et dirigeants de la Société des Chantiers Navales de Nouadhibou, conservent un espoir de survie, grâce à des actions de résilience. Il va falloir se relever et marcher après avoir trébuché.
Ainsi, la relance des activités devrait s’appuyer sur l’existant, soit un patrimoine de la plus haute importance « un siège central de l’entreprise construit sur une superficie de 13775 mètres carrés, qui comporte deux (2) ateliers principaux, une forge, une partie réservée au service après vente, en plus des bureaux administratifs et une zone de stockages.
Ainsi, la relance des activités devrait s’appuyer sur l’existant, soit un patrimoine de la plus haute importance « un siège central de l’entreprise construit sur une superficie de 13775 mètres carrés, qui comporte deux (2) ateliers principaux, une forge, une partie réservée au service après vente, en plus des bureaux administratifs et une zone de stockages.