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Forum du “Halal” de la Mecque

Lundi 29 Janvier 2024

M. Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture, a participé au forum du “Halal” de la Mecque qui a été organisé du 23 au 25 janvier 2024 à la Mecque, en Arabie Saoudite, sous le thème de ” l’innovation dans le marché du “Halal”.


Forum du “Halal” de la Mecque
Le colloque a réuni des leaders de réflexion et d’hommes politiques ainsi que les hommes d’affaires s’intéressant au marché du Halal qui ont passé en revue certains modèles réussis dans l’industrie du Halal, à travers l’étude de cas variés de différents pays et des expériences internationales dans l’industrie du Halal dans les domaines organisationnel, législatif et de développement.

Les participants ont abordé le développement et les transformations de l’industrie du Halal , les perspectives d’avenir et l’innovation dans l’accompagnement des exigences du marché.

En marge du forum, une exposition de produits, de services et des techniques du Halal ainsi que de l’exploration des récentes orientations et innovations a été organisée.

Des réunions bilatérales ont été aussi tenues entre les décideurs dans les sociétés mondiales en vue de la conclusion de marchés sur le sujet et leur exécution.

Le président de la chambre du commerce, d’Industrie et d’Agriculture a aussi participé avec ses homologues présents à une rencontre qui leur a été accordée par le vice-Emir de la région de la Mecque , l’Emir Saoud Ben Mechaal Ben Abdel Aziz.

En marge de ces manifestations, le président de la chambre du Commerce a eu des contacts avec de nombreux chefs de délégations qui ont porté sur le renforcement de la coopération entre notre chambre et celles des autres pays.

Le président de la chambre était accompagné de MM. Abderrahmane Ould Hamza, son directeur de cabinet et Moulaye Abdel Kader Moulay Ismail, directeur de la formation, de l’emploi et de l’innovation.







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025