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FNP/Sud : bon déroulement de l’opération ramadan 2025

Dimanche 16 Mars 2025

La section Sud de la Fédération Nationale des Pêches (FNP), a tenu une réunion d’informations, le mercredi 12 mars dernier, au siège du de l’Union Nationale du Patronat de Mauritanie (UNPM), sous la conduite de son président, Hamadi Baba Hamadi.


Cette rencontre  a regroupé le Secrétaire Général de la Section Sud de la FNP, les comités des usiniers, des producteurs, des mareyeurs, des mareyeurs exportateurs, notamment vers le Mali et les opérateurs de différents segments du secteur.
Le conclave  a permis « de faire le point sur le déroulement de l’Opération Ramadan 2025, notamment des efforts significatifs, ayant abouti au succès de celle-ci, malgré des contraintes objectives et les difficultés réelles ».
Ainsi, le président de la FNP « a exprimé sa satisfaction, par rapport aux résultats positifs, surtout dans le contexte des importants changements survenus par rapport à l’année dernière (augmentation sensible du nombre des points de vente et extension de la couverture géographique) ».
Hamadi Baba Hamadi, a par la suite  adressé ses vives félicitations, aux acteurs impliqués dans la conduite de l’Opération Ramadan 2025.
 Il a appelé les uns et les autres « à redoubler d’efforts pour améliorer les performances, en raison de son impact social, qui en fait un devoir moral à l’endroit  des  populations à faibles revenus, en plus de la responsabilité sociale découlant   des engagements souscrits vis-à-vis des autorités ».
Le président de la FNP a par la suite informé l’assistance de la teneur d’une importante séance de travail, tenue avec le Ministre de la Pêche, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, en présence du Secrétaire Général du département, des directeurs généraux de la SMCP, de EPBR, du Marché des Poissons de l’ONISPA et de plusieurs collaborateurs.
Des échanges avec le ministre dont « l’objectif est de préparer une visite des inspecteurs de l’OAV, prévue en juin prochain, avec d’importants enjeux, portant sur la vérification de la conformité aux normes, de l’hygiène et de la salubrité, instituées par l’Union Européenne (UE), à tous les échelons de la chaine des valeurs : outils de production, installations à terre, logistique et moyens de transport ».
Pendant la rencontre avec le Ministre de la Pêche et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, l’ONISPA a estimé que « les navires et usines sont aux normes, le défi majeur  portant seulement,  sur la mise aux normes des pirogues et embarcations de pêche artisanale et surtout les moyens de transport ».
Au terme de la réunion, il a été décidé de faire le point, en organisant un recensement systématique des camionnettes et autres moyens affectés à l’acheminement du poisson « en vue de prendre les mesures appropriées pour mettre aux normes, en temps utile, ceux qui peuvent l’être assez facilement, et organiser un plan de remplacement de ceux qui ne s y prêtent pas »







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Barrières à l'Industrialisation en Mauritanie :

Un Enjeu structurel Critique.
La Mauritanie stagne dans son développement industriel malgré un potentiel riche en ressources naturelles et une position stratégique en Afrique de l'Ouest.
Les barrières structurelles majeures – financières, infrastructurelles, humaines et sectorielles – créent un cercle vicieux qui freine la diversification économique et l'emploi productif.

Mon analyse décortique ces obstacles persistants, en s'appuyant sur des analyses récentes, avant d'avancer un avis personnel sur les voies de sortie.
Barrières Financières et Économiques.
Le financement reste un goulet d'étranglement primordial pour les entreprises industrielles mauritaniennes.
 
Les banques commerciales exigent des garanties solides, souvent inaccessibles aux PME naissantes, limitant les prêts à des secteurs à faible risque comme le commerce.
 
 La fiscalité lourde, combinée à des coûts prohibitifs d'énergie et de matières premières importées, érode la compétitivité des produits locaux face aux importations bon marché d'Asie ou d'Europe.
 
 Résultat : l'industrie ne représente qu'une fraction marginale du PIB (moins de 15%), incapable de générer des chaînes de valeur durables.
 
Défis Infrastructurels et ÉnergétiquesLe déficit énergétique chronique constitue la plus visible entrave à l'expansion industrielle. Avec une capacité installée d'environ 600 MW – majoritairement thermique et intermittente –, le pays peine à alimenter des usines à grande échelle, provoquant des blackouts fréquents qui découragent les investisseurs.
 
 Les infrastructures routières défaillantes, les ports sous-équipés (comme Nouakchott) et l'absence de zones industrielles modernes amplifient les coûts logistiques, rendant l'enclavement des régions intérieures (comme le Hodh ou le Trarza) un frein majeur à l'agro-industrie.
 
 Sans corridors fiables, les matières premières agricoles périssent avant transformation.
Contraintes Humaines et Institutionnelles.
Les ressources humaines manquent cruellement de qualifications industrielles : taux d'analphabétisme élevé (près de 40%) et formation professionnelle limitée à quelques écoles techniques, loin des besoins en maintenance, soudure ou automatisation.
 
 L'écosystème d'appui est embryonnaire – incubateurs rares, R&D quasi inexistante –, aggravé par une concurrence importatrice non régulée et l'absence de politiques protectionnistes sélectives pour favoriser les liens interindustriels.
 
 Les chaînes de valeur locales restent virtuelles, avec exportation brute de minerais sans transformation en amont ou aval.
Dépendance sectorielle et Vulnérabilités Externes.
 
L'économie repose sur les mines (fer, or, cuivre) et les hydrocarbures émergents (gaz de GTA), contribuant à plus de 30% du PIB et 80% des exportations, au détriment d'une diversification industrielle.
 Cette mono-dépendance expose le pays aux chocs des prix mondiaux et aux effets climatiques sur l'agriculture (sécheresses récurrentes).
Les IDE se concentrent sur l'extractif, négligeant l'industrie transformative comme la pêche ou l'élevage, pourtant sources de 20% des opportunités d'emploi.
 
Mon analyse et avis Personnel : Vers une Industrialisation Résiliente.
 
Ces barrières ne sont pas insurmontables, mais exigent une rupture stratégique. Personnellement, je considère le déficit énergétique comme le pivot : investir massivement dans le solaire et l'hydrogène vert (potentiel de 10 GW) pourrait non seulement résoudre l'alimentation industrielle, mais créer un secteur exportateur compétitif, à l'image du Maroc ou de la Namibie.
 
 Prioriser des zones économiques spéciales (ZES) interconnectées, avec exonérations fiscales ciblées et partenariats public-privé (comme avec la Chine ou l'UA), permettrait d'attirer des ancrages industriels (cimenteries, agro-usines).
 Sur le plan humain, un "pacte national pour la compétence industrielle" – formation duale massive via TVET et universités – est impératif, financé par 1% des royalties minières.
 
Enfin, pour briser la dépendance, imposer une transformation locale minimale des minerais (via incitations) et protéger les industries naissantes 5-10 ans contre les importations dumping.
Sans ces réformes audacieuses, la Mauritanie risque de rester un "exportateur de pauvreté", comme tant de pays riches en ressources.
 
L'opportunité gazière de 2026-2030 est la fenêtre : saisir la pour une industrialisation inclusive, ou la rater pour une stagnation chronique.
Abdoulaziz DEME
Analyste politique et économique
Paris Le 21 décembre 2025
 

23/12/2025