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Exploitants des jardins de Sebkha sous la menace d’une expulsion

Lundi 17 Février 2025

Le Hakem de Sebkha, accompagné des éléments de la police et de la garde nationale, a rendu visite aux exploitants des jardins maraichers situés dans la commune, source de ravitaillement du marché en légumes et poumon vert de Nouakchott, aujourd’hui 17 février, pour leur demander de se présenter à ses services le lundi 25 février, munis des papiers légalisant leur présence sur ces lieux.


Il par ailleurs indiqué que ceux qui ne disposent pas  des documents réclamés par l’administration, en fait c’est le cas de  tous,  devraient se préparer à quitter l’endroit.
Ces braves hommes, auraient ainsi  une semaine pour plier les  bagages, partir   d’une terre qui les accueille depuis des lustres.
Les  jardins maraichers  de Sebkha sont exploités de pères en fils, par ces citoyens depuis plus de 60 ans, mais  leurs demandes répétées de régularisation de cette situation de fait, n’ont jamais rencontré d’échos favorables de la part des autorités.
Ils ont organisé un sit-in de protestation devant le Ministère de l’habitat, de  l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire, il y a 2 mois,   Suite au constat de l’implantation des poteaux de la SONADER sur les lieux.
Une présence continue sur le terrain de plusieurs dizaines d’années, sur laquelle ces travailleurs fondent un droit de prescription.
 Ils  entendent saisir  à nouveau les hautes autorités, les membres de la classe politique, les organisations de défense de l’environnement et  des droits humains,  les leaders d’opinion…. pour éviter un drame collectif.   
En effet, en cas d’expulsion, celle-ci  aura des conséquences terribles sur plusieurs centaines de familles, selon un membre actif du collectif des exploitants.
 
 
 
 

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Des partis et mouvements condamnent les menaces de mort de 2 députés

Plusieurs partis politiques et mouvements « expriment une vive indignation et une profonde inquiétude » au sujet des menaces de mort, visant les députés Biram Dah Abeid et Kadiata Malick Diallo, proférées à travers les Réseaux Sociaux, dans une déclaration rendue publique lundi.

Le communiqué de presse, dénonce un climat délétère  caractérisé par « une dérive sécuritaire et morale, qui s’est emparée de l’espace numérique à travers des contenus ne relevant nullement de la critique politique, certains allant jusqu’aux appels explicites aux meurtres visant directement des élus du peuple ».
Une évolution  débouchant sur «  une banalisation de la menace de mort, qui marque une rupture dangereuses avec les valeurs de notre peuple  et nos traditions  politiques ».
Face « à la gravité des faits » la   déclaration  de ces 24 partis et mouvements  issus  de l’opposition « condamne ferment  une méthode terroriste, de type fasciste ».
Par ailleurs, le communiqué de presse  relève « le silence incompréhensible et inacceptable  des autorités, de l’ensemble de la classe politique  et de la société civile, qui peut être interprété comme une garantie d’impunité » en faveur  des auteurs de ces menaces de mort.
La déclaration « dénonce avec fermeté l’inertie du pouvoir,  exige des mesures de protection en faveur des élus ciblés  et  l’ouverture d’une procédure judiciaire, pour identifier les auteurs des menaces de mort, ainsi que  la création de mécanismes de dissuasion contre de telles dérives ».
Cette déclaration  est signée des partis et mouvements suivants :
RPD, UFP, FPC, TAWASSOUL, RAG, IRA, SAWAB, RMD, UNAD, WAAD, PUJD, PMC, PAD, MNRFD, MEJDF, MPP ? MIZAGH HARATINES, DEAALEM, PMMF, AJD/MR, RENDO, PAREN VE, FRUD, UFC.     
 

30/12/2025