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Direction de l’information et de la communication

Mardi 10 Décembre 2024



La Conférence continentale sur l’éducation, organisée par l’Union africaine, en collaboration avec l’UNICEF, et accueillie par la République de Mauritanie, vise à promouvoir la mise en œuvre de solutions efficaces et innovantes pour parvenir à une éducation de qualité et équitable pour répondre aux exigences du 21e siècle en Afrique, à explorer et à convenir de mécanismes de financement durables pour l’éducation en Afrique, et à ouvrir la voie à une vision à long terme de l’éducation en tant que catalyseur du développement de l’Afrique avec la proposition de l’Union africaine de déclarer 2025-2034 « Décennie d’action accélérée pour la transformation de l’éducation et le développement des compétences en Afrique ».
S.E. Mme Houda Babbah, Ministre de l’Éducation et de la Réforme de Mauritanie, a prononcé un message de bienvenue qui souligne le dévouement de la Mauritanie à cet objectif transformateur. Elle a réaffirmé l’idée que l’éducation est une force majeure derrière la richesse et le développement durable du continent, rappelant l’importance et la valeur de la collaboration régionale pour atteindre ces objectifs.
S.E. Prof. Mohammed Belhocine, Commissaire à l’Éducation, à la Science, à la Technologie et à l’Innovation de la Commission de l’Union africaine, a rappelé les progrès significatifs
réalisés dans l’avancement du programme d’éducation de l’Afrique. Il a souligné les principales réalisations qui incluent :
1.  Mises à jour stratégiques dans le cadre de l'Agenda 2063
  • Les stratégies d'éducation et de développement des compétences ont été révisées dans le cadre du deuxième plan décennal pour s'aligner sur les priorités mondiales et continentales émergentes.
2. Mise en œuvre des initiatives principales
  • La Stratégie continentale d'éducation pour l'Afrique (CESA 16-25) a joué un rôle déterminant dans l'amélioration de l'accessibilité, de la qualité et de la pertinence de l'éducation.
  • La stratégie d'EFTP soutient l'enseignement technique et professionnel pour garantir l'adéquation aux exigences économiques modernes.
3. Histoires de réussite démontrables
  • Les gouvernements accordent de plus en plus la priorité à l'éducation dans les programmes nationaux.
  • Les communautés investissent activement dans l'apprentissage de leurs enfants.
  • Les jeunes plaident en faveur de leur éducation et développent les compétences nécessaires à un avenir durable.
Ces développements représentent une avancée collective vers la dotation de la population africaine des connaissances et des compétences nécessaires pour prospérer au 21e siècle.  « Cette conférence continentale sur l’éducation est une occasion unique de tracer collectivement la prochaine phase de ce voyage. Au cours des trois prochains jours, nous explorerons plusieurs thèmes, notamment la manière dont nous pourrions exploiter la technologie pour élargir l’accès et améliorer la qualité de l’apprentissage, en tirant parti des données et des preuves ; renforcer le financement de l’éducation pour garantir des investissements durables et équitables ; promouvoir les réformes des programmes et l’innovation qui relient l’éducation et le développement des compétences aux exigences des économies modernes ; soutenir les éducateurs en tant que fondement de nos systèmes éducatifs et, en fin de compte, du développement de nos nations ; et intégrer l’inclusion et la résilience, en particulier pour les filles, les contextes d’urgence et de conflit et les enfants handicapés », a déclaré S. E. le professeur Mohammed Belhocine, Commissaire à l’Education, aux Sciences, à la Technologie et à l’Innovation de la Commission de l’Union africaine.
Le professeur Belhocine a conclu son discours par un appel à l’action inspirant, soulignant le potentiel de redéfinition de l’avenir de l’Afrique grâce à l’éducation. Il a souligné la nécessité d’un dévouement sans faille pour offrir des opportunités éducatives équitables et transformatrices à la jeunesse africaine, en garantissant leur autonomisation pour bâtir un continent prospère.
Mme Nancy Chaola Mdooka, vice-Ministre de l’Éducation du Malawi et Présidente du Comité technique spécialisé, a présenté une vision pour combler ces lacunes grâce à des modèles d’éducation innovants et inclusifs, tout en appelant à un renforcement du développement des compétences et à des partenariats renforcés sur tout le continent.
M. Gilles Fagninou, Directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, s’est adressé à la Conférence Continentale sur l’Education à Nouakchott, soulignant le besoin urgent d’investissements stratégiques dans l’éducation pour relever les défis de l’Afrique. À travers des exemples et des statistiques convaincants, il a souligné les risques de sous-investissement et le potentiel transformateur de réformes éducatives bien ciblées et alignées sur l’Agenda 2063.
Au cours des trois prochains jours, la conférence se déroulera à travers des dialogues politiques de haut niveau, des sessions techniques et des panels ministériels au Palais des Congrès de Nouakchott. Ces discussions aboutiront à l’adoption de la Déclaration de Nouakchott, qui devrait tracer une voie concrète pour transformer les systèmes éducatifs à travers l’Afrique au cours de la prochaine décennie.
Pour de plus amples informations, veuillez contacte :
  1. Mme Esther Azaa Tankou | Cheffe de Division Media et Information | Direction de l’Information et de la Communications, CUA, Conseillère en Communication, Observatrice permanente à la Mission des Nations unies | E-mail : yamboue@africa-uinon.org  , Tél. : +251911361185 / +1 3478127195 (WhatsApp)
  2. Mme Hiba Mohamed | Chargée de Plaidoyer| Département de l’Education, des Sciences, Technologies et de l’Innovation| Commission de l’Union africaine | E-mail : hibae@africa-union.org| Addis Abeba, Ethiopie.
  3. Mme  Claudette Chancelle Bilampassi Moutsatsi | Départment ESTI  - Université Panafricaine | Commission de l’Union africaine  | E-mail : BilampassiC@africa-union.org   | Tél. : +251 11 518 2014/ +251 11 5182518 |
  4. M. Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Responsable de Communication Senior | Direction de l’Information et de la Communications, CUA, | E-mail : GamalK@africa-union.org  
Direction de l’Information et de la Communications, CAU, I E-mail : DIC@africa-union.org
Site web : www.au.int | Addis-Abeba, Ethiopie | Suivez-nous sur : Facebook | Twitter | Instagram | YouTube

 







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Devoir de convergence (Par Ciré Clédor Ly)

Le peuple sénégalais a traversé des épreuves difficiles, offrant sueur et sang, et sacrifiant sa jeunesse. Ce sacrifice était à la hauteur des promesses de souveraineté, de responsabilité, de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite, ainsi que de justice sociale et d'épanouissement économique, encapsulées dans un programme ambitieux surnommé « Projet », mené par un leader déterminé.

Les compradores, alliés des impérialistes, se sont dressés comme rempart, prêts à justifier un génocide contre le peuple sénégalais. L’omerta régnait, et seules les voix de panafricanistes et d’analystes engagés pour la justice parvenaient à percer le silence assourdissant et l'indifférence des États et des organisations censées défendre les droits humains.
Les massacres, tortures, arrestations illégales, détentions arbitraires, traitements inhumains, disparitions forcées et violations graves de la vie privée n’étaient pas des incidents isolés, mais étaient systématiquement couverts par une justice soumise et silencieuse. À l'international, un tribunal qui fondait beaucoup d'espoir choisissait de ne pas répondre a l'attente de toute l'Afrique, en totale contradiction avec les principes de justice et de protection des droits humains qui fondent sa raison d'être.
L’histoire retiendra la position constante de l’Union internationale parlementaire, qui a su se dissocier des comploteurs pour faire entendre une voix dissidente face à l’injustice.
Coincés et dos au mur, les coalisés ont tenté d’orienter la révolution sénégalaise vers une alternance prétendument démocratique. Pourtant, rien de démocratique ne se dessinait, car tous les moyens politiques, institutionnels, juridiques, humains et financiers mobilisés échouaient à contrer le Projet.
Il n’y a pas eu de troisième alternance au Sénégal, mais plutôt une révolution. Une classe opprimée s’est levée, guidée par une direction claire pour renverser le pouvoir en place. Au dernier moment, les compradores et leurs maîtres impérialistes ont opéré un repli stratégique, échappant à la violence en remplaçant leurs fusils et armes blanches par des cartes électorales qui ont eu le même impact à leur détriment, le soir du 24 mars 2024.
L'artifice démocratique a été utilisé pour éviter une chute violente du pouvoir. Le premier jalon après le renversement du régime était posé, mais restait à réaliser le deuxième jalon : l’exercice effectif du pouvoir avec le peuple, pour le peuple, et par le peuple, à travers les institutions, afin d’instaurer des transformations structurelles.
Aucune révolution ne peut réussir si l’ancien régime n’est pas détruit et ses vestiges nettoyés.
Le Sénégal semble avoir failli dès le commencement de cette nouvelle étape, en maintenant au sein de l’appareil d’État, notamment dans l’administration, la sécurité, le renseignement et la justice, des bras armés et des esprits du régime déchu.
Des individus qui, par leurs postures passées, avaient tout mis en œuvre pour écraser le mouvement révolutionnaire, ont pu conserver ou se sont vu attribuer des postes stratégiques qui auraient pu revenir à une jeunesse compétente, engagée et porteuse d’espoir encadrée par des patriotes, républicains ou nationalistes d’expérience.
Cette jeunesse réserve de talents, longtemps mobilisée et terreau de lendemains imprévisibles, commence à sombrer dans l’oubli et le désenchantement. Pourtant, elle est capable de porter et de remporter ce défi.
Du nouveau ne peut éclore dans la puanteur et l’odeur nauséabonde d’une eau usée.
La révolution ne doit épargner aucun secteur, aucune individualité. La lutte contre l’enrichissement illicite et le blanchiment de capitaux ne doit épargner aucun corps professionnel : avocats, notaires, magistrats, hommes politiques, fonctionnaires, hommes d’affaires…
L’État a également failli à porter un coup de frein net aux excès et dérives de certaines forces de défense et de sécurité. En laissant perdurer l’impunité, il a prolongé la souffrance des victimes pendant que leurs bourreaux sont épargnés. Rien ne saurait justifier que des individus, présumés coupables de haute trahison ou de crimes contre l’humanité, tardent à rendre compte devant la nation avec toutes les garanties de respect de leurs droits, alors même que les victimes, elles, commencent à sombrer dans le désespoir.
Il y a lieu de redouter que les procédures engagées soient entachées de vices, ouvrant la voie à ce que les vampires de l’économie se retrouvent simplement sous bracelet électronique, bénéficient de nullités de procédure, ou soient relaxés pour insuffisance de preuves.
Pire encore, ces personnes pourraient se retourner contre l’État, exiger la restitution des biens mal acquis placés en cautionnement, et réclamer des dommages et intérêts.
l’État semble avoir aussi manqué de vigilance face à certaines organisations, présentées comme issues de la « société civile », mais qui dissimulent en réalité des réseaux d’influence défendant des intérêts occultes.
En instrumentalisant des principes humanitaires qu’elles détournent de leur finalité, ces cellules dormantes contribuent à brouiller les repères et à fragiliser les fondements mêmes de la nation.
L’atteinte à la vie privée, à l’honneur et à la considération, les injures les plus abjectes, ainsi que la diffusion de fausses nouvelles susceptibles de troubler gravement le fonctionnement des institutions sont souvent considérées comme des opinions ou des expressions protégées. Pourtant, leur propre cadre juridique indique clairement que ces protections ne sont assurées que lorsque sont respectées « les droits ou la réputation d’autrui, la sécurité nationale, l’ordre public, la santé ou la moralité publique ».
Il est donc crucial d’engager une réévaluation approfondie pour initier des transformations structurelles durables au sein de l’administration et des grandes directions, afin de conjurer l’immobilisme qui paralyse l’action. Pour ce faire, il est impératif de débusquer et d" anéantir tous les lobbys qui se sont réinstallés et d’activer les services de renseignement et de traquer les profils internes et externe impliqués.
La menace persiste, et ceux qui s'opposent au changement n'ont pas désarmé. Dans cette optique, le tandem SONKO-DIOMAYE est une nécessité, une exigence et un devoir impérieux, pour réaliser l’idéal pour lequel le peuple a consenti de lourds sacrifices.
Ce qui unit le tandem est plus fort que ce que l'esprit peux imaginer et il y a le devoir de mémoire.
En ce moment décisif de l'histoire de l’Afrique, le peuple sénégalais et tous ceux qui portent l’espoir d’un renouveau panafricain sont solennellement appelés à s’unir, à faire front commun et à se rallier pleinement derrière le tandem plébiscité. C'est ensemble, dans l’unité renforcée et la vigilance partagée, que seront préservés et consolidés les acquis pour la réalisation dans une détermination inflexible, du grand dessein de transformation historique qui s’ouvre à notre Nation.
Ciré Clédor LY
Avocat et Citoyen
 

14/07/2025