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Déclaration de Patrimoine de patrimoine de Ghazouani, c’est bien mais insuffisant

Lundi 16 Septembre 2024

Dans plusieurs pays africains, la législation oblige les chefs d’états et hauts responsables nationaux, à déclarer leur patrimoine, sans imposer le devoir de le publique.


A défaut  d’obligation légale, ces derniers révèlent rarement  le contenu des actes déposés dans le secret des 4 murs de  bureaux hermétiquement fermés. Ils auraient pu en prendre l’initiative par souci de transparence, mais la pratique montre le contraire.
Il faut ajouter à ce blocage légal, un obstacle sociologique et culturel, qui empêche aux africains de parler publiquement de leur patrimoine. Chers hommes politiques « osez montrer vos biens » en écho aux revendications pressentes de l’opinion.
   Autrement,  l’exercice la déclaration restera toujours une  espèce de symphonie inachevée, un souci de transparence au rabais.   
Le président Mohamed Cheikh El Ghazouani, a fait sa déclaration de patrimoine, devant  la Commission pour la Transparence Financière  dans la Vie Publique (CTFVP), le 12 septembre dernier, selon une nouvelle rapportée par l’AMI.
Cette institution est composée du président de la Cour Suprême (CS), du président de la Cour des Comptes (CC), du président du Conseil Supérieur de la Fatwa et des Recours Gracieux (CSFRG) et d’autres membres désignés par les instances précitées.
La déclaration a été enregistrée par le greffier rapporteur, en échange d’un récépissé de dépôt.
 
 







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Célébration du 65é anniversaire de l’indépendance

La Mauritanie célèbre le 65é anniversaire de l’indépendance nationale, ce vendredi 28 novembre 2025

Un événement organisé en grandes pompes, à travers plusieurs manifestations, notamment un défilé militaire.
Le président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani,  a saisi l’occasion de la fête,  pour délivrer le traditionnel message à la nation,  réaffirmer sa détermination à promouvoir la culture de la citoyenneté et lutter contre les maux qui gangrènent la gouvernance  et produisent un service public dévoyé.
Il s’est engagé à travailler dans le sens « d’un état, qui ne reconnaisse aucun droit, ni devoir, que sur la base exclusive de la citoyenneté, et à œuvrer avec force, à empêcher que d’autres liens, qu’ils soient tribaux, ethniques ou stratifiés, n’affectent négativement la valeur de la citoyenneté ».
Dans son message de l’an 65 de l’indépendance nationale, Mohamed Cheikh El Ghazouani a également annoncé des mesures d’augmentation de salaires en faveur « des enseignants et inspecteurs du fondamental, secondaire et technique  et des membres des forces armées et de sécurité pour 10.000 MRO, à partir du 1é janvier 2026. Une augmentation de l’indemnité de craie pour 20.000 anciennes ouguiyas, afin d’encourager le personnel enseignant dans les classes.
En Mauritanie, la symbolique de la célébration de l’indépendance nationale est marquée par un événement tragique depuis le 28 novembre 1990, suite à la pendaison de 28 militaires issus de la composante peule, pour marquer l’événement, désormais inscrit en lettres de sang dans la mémoire d’une grande partie des mauritaniens.
Ces crimes et d’autres graves  exactions, commises sur les populations de la vallée fleuve Sénégal, pudiquement appelés « passif humanitaire » attendent une solution de 35 ans.
Le régime de Mohamed Cheikh El Ghazouani négocie actuellement avec les associations des victimes, pour une indemnisation.
Pour sa part, le Forum National pour la Défense des droits Humains (FONADH), un collectif d’une vingtaine d’ONG, réclame un processus de justice transitionnelle, garantissant les exigences universelles  « vérité, justice, mémoire et  réconciliation ».
 

Amadou Seck Seck
28/11/2025