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Communiqué sur le procès de l’ex-President de la Republique de la Mauritanie Mohamed ould Abdel Aziz.

Mardi 5 Décembre 2023

La Cour de répression des infractions infractions économiques et financières de la République Islamique de la Mauritanie,a rendu ce 4 Décembre 2023 sa décision après plus de dix(10)mois de procès et sept(7)journées pleines de délibération des juges.


La Cour a blanchi son excellence des accusations d’obtention d’avantages injustifiés dans les marchés publics;de détournements ,soustractions ou dissipations de biens par un agent public;de trafic d’influence;:d’abus de fonction et d’entrave au fonctionnement de la justice.
La Cour l’a déclaré coupable d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux et l’a condamné à cinq(5)années d’emprisonnement ferme et à cinq (5)millions d’ouguiyas.
Le Procureur de la République avait requis la peine de vingt(20)ans de prison.
La presque totalité des biens qui lui étaient imputés à tord ,saisis et gelés pour l’ameublissement du dossier et la diabolisation de l’ex-President, a été restituée à leurs légitimes propriétaires par la Cour.
Enfin , la Cour de Répression des infractions économiques et financières de la République Islamique de Mauritanie,a prononcé à l’encontre de l’ex-President, la perte des droits civiques , une amende égale au double du montant << supposée>> de l’enrichissement illicite et du blanchiment <<allégué >>, ce qui donne raison à La Défense qui a toujours soutenu que l’objectif du procès était de priver l’ex-President de toute possibilité d’un retour sur la scène politique,compte tenue de sa popularité et de ses chances réelles de remporter les élections présidentielles de juin 2024.
La justice n’a pas été au rendez vous, elle a été chassée de son trône par la politique.
Les peuples Africains qui sont épris de justice et de démocratie, risquent de s’enliser dans la boue de l’école Sénégalaise qui a enseigné comment saborder une République,avec la justice comme outils politique.
Le conseil constitutionnel de la République Islamique de Mauritanie, a dans cette affaire dit et jugé,que l’une des dispositions de la loi sur les infractions économiques et financières qui intéressait les acteurs de la chaîne pénale sur les résultats obtenus, n’était pas conforme à la constitution et entachait dans sa rédaction actuelle,l’impartialité et l’indépendance des magistrats.C’était suffisant pour annuler toute la procédure sur le fondement du droit à un procès équitable.
La condamnation n’est donc ni juste ni opportune dans le contexte, parce que les enquêtes policières et judiciaires n’ont pu établir une seule imputation d’un fait criminel ou délictuel a l’encontre de l’ex-President de la République , mais encore,parce que ce dernier a été jugé par une juridiction incompétente pour connaître des actes qu’on lui prête à tord avoir commis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa fonction présidentielle.
lorsque la politique choisie ses armes dans la loi , elle transforme le prétoire en scène de théâtre et lorsqu’elle parvient à ses fins,la justice reste toujours sur sa faim.

Cire Cledor ly Avicat sans frontières
Membre du collectif de La Défense de l’ex-President de la République Mohamet Ould Abdel Aziz

Amadou Seck Seck






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Scandale d’un mariage forcé d’une mineure de moins de 15 ans

La présidente de l’Observateur National des Droits de la Fille et de la Femme (ONDFF), Mehla mint Ahmed, a révélé le scandale du mariage forcé d’une fille mineure, née en 2010, mercredi, au cours d’une rencontre avec la presse, organisée au siège de l’institution, très active dans la protection et la promotion des droits de cette frange vulnérable de la population.

La présidente a décrit une  affaire, au mode opératoire particulièrement révoltant, touchant à la vie et la dignité, d’une jeune  fille de 14 ans « victime d’un mariage précoce et forcé, sans le consentement de sa mère, qui choisit de quitter le domicile conjugal, pour protester contre le comportement  irresponsable du père».
 Le pater qui est le  véritable cerveau d’une machination, rendue possible par le manque de vigilance  des responsables de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés de la ville d’Atar, pour avoir  établi un certificat de mariage impliquant une fille mineure, sur la simple  base de son numéro d’assurance maladie.
Aussitôt  saisi du problème, l’Observateur National des Droits des Filles et des Femmes (ONDFF), est rentré en contact avec la mère et le père de la victime,  tout en mobilisant son réseau, en vue de mettre fin à un scandale de nature à porter un grave préjudice à la santé, au bien être et à l’équilibre psychologique  de la victime.
Des infos recueillis par l’ONDFF, il ressort que la fille à été donnée  en mariage à un proche du père « qui a déboursé un montant de 150.000 MRU, dont 70.000MRO pour la dote de base, une somme de 30.000 MRU pour l’achat de I phone, que le mari n’a pas consommé le mariage».
Dans le cadre de  ses efforts pour mettre fin à ce  scandale matrimonial, l’observatoire se prononce pour la restitution immédiate, ou dans un délai  de 3 mois, de toutes les dépenses engagées par le mari, et entend saisir la justice dans l’impossibilité de trouver une fin amiable.
Le mariage des enfants, tout comme les Mutilations Génitales Féminine (MGF), est une pratique néfaste fortement présente dans les pays du Sahel.
 

Amadou Seck Seck
15/01/2025