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Chantiers Navales de Nouadhibou : des travailleurs rajoutent une couche aux raisons de la faillite

Lundi 3 Février 2025

La Société de Construction des Chantiers Navales de Nouadhibou, créée en 2014, traverse une profonde crise, une menace de faillite, dont les conséquences seront la perte de 118 emplois, sur un total de 218 travailleurs, plus une baisse des salaires, pour les membres du personnel appelés à rester en service.


Mais au-delà du diagnostic officiel, des   employés de la boite  ayant requis l’anonymat, dénoncent certaines pratiques de gestion, en plus des difficultés liées à l’exploitation. 
Suivant le diagnostic du  Conseil d’Administration de l’entreprise publique, dont le tour de table est constitué par la Société Mauritanienne de Commercialisation de Poissons (SMCP), le Port Autonome de Nouadhibou (PAN) et l’Etat de Mauritanie, cette situation est causée par « Des difficultés  structurelles » notamment des pertes chiffrés détaillées,  liées à l’exploitation.
En plus de ces raisons, ces  employés  déplorent « des recrutements massifs,  en dehors de critères objectifs, au profit d’un personnel sans rendement pour le travail, avec de gros salaires et des cas de surfacturation et autres abus, avec des conséquences graves  ».
 Une bamboula, qui aurait ainsi contribué largement, à la dégradation des comptes de l’entreprise, en plus des autres problèmes, évoqués à travers le document de diagnostic du Conseil d’Administration, établi à l’occasion d’une session tenue fin 2024.
Ce diagnostic  des administrateurs, ajouté aux  faits de gouvernance dénoncés par une partie des employés, donnent une idée, des goulots qui  étranglent  qui plombent le fonctionnement de l’entreprise navale dont la création, il y a une décennie, avait suscité de gros espoirs.
 







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Des partis et mouvements condamnent les menaces de mort de 2 députés

Plusieurs partis politiques et mouvements « expriment une vive indignation et une profonde inquiétude » au sujet des menaces de mort, visant les députés Biram Dah Abeid et Kadiata Malick Diallo, proférées à travers les Réseaux Sociaux, dans une déclaration rendue publique lundi.

Le communiqué de presse, dénonce un climat délétère  caractérisé par « une dérive sécuritaire et morale, qui s’est emparée de l’espace numérique à travers des contenus ne relevant nullement de la critique politique, certains allant jusqu’aux appels explicites aux meurtres visant directement des élus du peuple ».
Une évolution  débouchant sur «  une banalisation de la menace de mort, qui marque une rupture dangereuses avec les valeurs de notre peuple  et nos traditions  politiques ».
Face « à la gravité des faits » la   déclaration  de ces 24 partis et mouvements  issus  de l’opposition « condamne ferment  une méthode terroriste, de type fasciste ».
Par ailleurs, le communiqué de presse  relève « le silence incompréhensible et inacceptable  des autorités, de l’ensemble de la classe politique  et de la société civile, qui peut être interprété comme une garantie d’impunité » en faveur  des auteurs de ces menaces de mort.
La déclaration « dénonce avec fermeté l’inertie du pouvoir,  exige des mesures de protection en faveur des élus ciblés  et  l’ouverture d’une procédure judiciaire, pour identifier les auteurs des menaces de mort, ainsi que  la création de mécanismes de dissuasion contre de telles dérives ».
Cette déclaration  est signée des partis et mouvements suivants :
RPD, UFP, FPC, TAWASSOUL, RAG, IRA, SAWAB, RMD, UNAD, WAAD, PUJD, PMC, PAD, MNRFD, MEJDF, MPP ? MIZAGH HARATINES, DEAALEM, PMMF, AJD/MR, RENDO, PAREN VE, FRUD, UFC.     
 

30/12/2025