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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mardi 15 Octobre 2024

Il est urgent de réformer l’éducation pour permettre une croissance plus rapide et inclusive en Afrique


WASHINGTON, 14 octobre 2024 - Malgré les signes d'une reprise économique fragile, la croissance s’enlise en Afrique subsaharienne, menaçant de laisser de côté un grand nombre de jeunes. Selon la dernière édition du rapport Africa’s Pulse, qui paraît aujourd’hui sous le titre « Transformer l’éducation pour une croissance inclusive », deux facteurs sont essentiels pour parvenir à relancer la croissance : il faut, d’une part, stabiliser les économies et, d’autre part, transformer l’éducation de manière à doter une main-d’œuvre en plein essor de bases de connaissances plus solides et de compétences en adéquation avec les attentes du marché du travail. 
 
D’après les prévisions de la 30e édition du rapport économique semestriel de la Banque mondiale sur l’Afrique subsaharienne, l'activité régionale devrait croître de 3 % en 2024, contre un point bas de 2,4 % en 2023, principalement grâce à la hausse de la consommation et de l'investissement privés. L'inflation devrait s’atténuer, pour passer de 7,1 % en 2023 à 4,8 % cette année, sous l’effet de politiques monétaires et budgétaires plus strictes, de la stabilisation des devises et d’une diminution des perturbations d'approvisionnement.
 
Cette reprise est toutefois insuffisante pour sortir des millions de personnes de la pauvreté. La croissance du PIB par habitant reste atone, à 0,5 % seulement en 2024, contre une moyenne de 2,4 % sur la période 2000-2014. Les conflits, le changement climatique et l’explosion des coûts du service de la dette sont autant de freins aux progrès. En 2024, le service de la dette absorbera 34 % des recettes publiques dans la région, au détriment des investissements productifs.
 
« Les gouvernements africains progressent dans leurs efforts de stabilisation des finances et de réduction des déficits budgétaires, souligne Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Mais le lourd fardeau de la dette limite leurs investissements dans des secteurs cruciaux comme l’éducation, la santé et les infrastructures, qui sont essentiels pour une croissance inclusive à long terme. »
 
La population en âge de travailler augmente à un rythme plus rapide en Afrique que dans les autres régions, à la faveur des progrès de ces vingt dernières années dans la réduction de la mortalité infantile. Or, l’Afrique subsaharienne est aussi la région du monde qui consacre le moins de dépenses par habitant à l'éducation. Les auteurs d'Africa's Pulse estiment que, pour parvenir à une éducation universelle d'ici 2030, les systèmes éducatifs devraient absorber environ 170 millions d'enfants et d'adolescents supplémentaires, ce qui nécessiterait la construction d'environ 9 millions de nouvelles salles de classe et le recrutement de 11 millions d'enseignants.
 
Le défi est de taille, mais la région a déjà accompli des avancées importantes : à l’heure actuelle, 270 millions d’enfants sont scolarisés dans le primaire et le secondaire, et les taux d’achèvement des études primaires se sont considérablement améliorés depuis 2000.
 
« À l'avenir, les jeunes Africains devront être bien instruits et correctement qualifiés pour avoir accès à des emplois de meilleure qualité et tirer parti des débouchés créés par l’économie numérique et la transition verte, » explique Dabalen. Une planification fondée sur des données probantes et des dépenses intelligentes seront essentielles pour élargir l’accès à l’éducation tout en améliorant les résultats en matière d’apprentissage et d’emploi. »
 
Actuellement, en Afrique subsaharienne, sept enfants sur dix n’ont pas accès à un enseignement préprimaire, et moins de 1,5 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans suivent une formation professionnelle, contre 10 % dans les pays à revenu élevé. Il est indispensable de combler ces lacunes pour permettre à l’Afrique subsaharienne de réaliser tout son potentiel économique et d’assurer une croissance durable et inclusive. Il est également essentiel de soutenir l’entrepreneuriat et les nouvelles startups, de permettre aux petites entreprises de se développer ainsi qu'attirer des entreprises établies, afin que les titulaires de diplômes qualifiés trouvent des opportunités d’emploi attractives lorsqu’ils entrent et progressent sur le marché du travail.
 
 
Contacts :
À Washington : Caitlin Berczik, (202) 458-9351, cberczik@worldbankgroup.org
À Pretoria :       Lavinia Englebrecht, +2773 267 6073 lengelbrecht@worldbankgroup.org
 
Communiqué de presse
2025/019/AFR
 







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Port de Nouakchott : intenses activités au cours de l’année 2025

Sous le leadership de maitre Sidi Mohamed ould Maham, Directeur Général, le Port Autonome de Nouakchott dit Port de l’Amitié, affiche un bilan haut en couleurs, du fait des nombreuses activités menées, entre le maintien du cap des progrès visant le développement d’une infrastructure de référence et le renforcement des acquis sociaux au profit du personnel.

 Dans  le chapelet des événements marquants de la vie de la société, on note plusieurs séquences parmi lesquelles il est utile de tirer quelques morceaux choisis pour accompagner une année qui tire sa révérence et rejoint l’interminable nuit des temps dans quelques jours.
Le  Ministre de la Pêche et des Infrastructures Maritimes, Moctar Ahmed Bouceif, a effectué une visite de travail d’une journée complète au port le 29 septembre 2025.
Un moment  riche en échanges  qui a permis  au  Directeur Commercial et de  Marketing, Ahmed Moctar  El  Gayed , de  revenir  sur les origines de la création de l’établissement  avant de plonger dans les performances.
Un exercice réalisé  à  travers des  chiffres affichant une hausse constante  « un trafic de marchandises qui a atteint un pic de 6 millions de tonnes en 2024, grâce à l’entrée en service du Terminal à Conteneurs de Nouakchott (TCN) ». Une dynamique  dont la tendance au renforcement apparait clairement « dans la performance du premier semestre 2025, soit 3,7 millions de tonnes de marchandises débarquées ».
Au  terme de cette visite, le Ministre de la Pêche et des Infrastructures maritimes, a salué les efforts consentis « en faveur de la modernisation du port, infrastructure stratégique, dans le cadre des relations commerciales et économiques, entre la Mauritanie, les pays de la sous région et le monde» ainsi  les  acquis sociaux, à travers l’action  du  président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani.
 


Importants acquis sociaux

En cette année 2025, la gestion administrative  du Port Autonome de Nouakchott, dit Port de l’Amitié (PANPA), est marquée  par un fait de haute importance, un acquis social majeur, sous forme de distribution de parcelles de  terrains à 528   manutentionnaires  permanents  de la SOGITRAP, une filiale de l’établissement portuaire,  effectuée en  juillet 2025, conformément à un engagement du président de la République, Mohamed Cheikh  El Ghazouani.
Des propriétés situées  dans la commune de Toujounine, secteur 22, au lieu-dit « Hayat Jedida ».
 Ce personnel de l’ombre, dont les acteurs sont appelés dockers,  jouent un  rôle vital  dans les établissements portuaires  à travers les opérations de déchargement,  chargement, stockage,  entreposage et   préparation  des expéditions de   marchandises….contribuant ainsi à la fluidité et tous les déplacements dans l’enceinte portuaire.
Maitre Sidi Mohamed ould Maham, Directeur Général du port, présente cette opération d’une grande dimension sociale, comme une action « qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, en faveur des catégories laborieuses de la population.
Cette distribution de propriétés foncières, vise à améliorer les conditions de vie des dockers, considérés comme une catégorie de travailleurs effectuant des efforts  physiques pénibles, dans un environnement difficile, suivant une politique gouvernementale qui vise à promouvoir la justice sociale et à soutenir les personnes à revenus modestes ».
Quant aux bénéficiaires de l’opération « ils ont  exprimé reconnaissance et gratitude, pour ce soutien aux familles, dans le cadre d’une initiative qui constitue un encouragement moral ».
 

Rupture du jeûne du président de la République avec les manutentionnaires


  La date du 17 mars 2025, est inscrite en lettres d’or dans le registre de la vie du Port Autonome de Nouakchott, dit Port de l’Amitié (PANPA). En effet, ce soir là, l’établissement a reçu une visite du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, venu rompre le jeûne (Ftour) avec les dockers de la SOGITRAP, une filiale de l’établissement portuaire.
Une rencontre à forte symbolique spirituelle, liée aux recommandations de partage et de solidarité, pendant  une période marquée par un esprit de forte  dévotion,  dont le véritable maître d’ouvre est le Directeur Général du port, maitre Sidi Mohamed ould Maham.
Un épisode repère  de la vie de l’établissement portuaire, dont la lecture est fournie par un cadre, qui  présente l’événement  comme un acte « 

Amadou Seck Seck
26/12/2025