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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mardi 28 Mai 2024

Mauritanie : L'UE répond au nouvel afflux de réfugiés maliens


Nouakchott, le 23 mai 2024
 
 
En réponse à l’urgence humanitaire dans la région du Hodh El Chargui, provoquée par une nouvelle vague massive de déplacements vers la Mauritanie, causée par la situation sécuritaire complexe au Mali voisin, l'Union européenne (UE) a débloqué une enveloppe de 200.000 € (plus de 8 millions MRU) en fonds humanitaires.
 
Ce financement européen permettra à la Croix Rouge de fournir une aide humanitaire aux populations les plus vulnérables, par le biais d'une aide financière polyvalente et de la distribution d'articles de première nécessité, notamment des kits d’hygiène, mais également des abris et des mesures de protection sur une période de 5 mois.
 
L’aide humanitaire accordée vise à contribuer à l'amélioration des conditions de vie de 1 500 familles, réfugiés et retournés, et des communautés hôtes, soit 9 000 personnes en assistance directe et 30 000 personnes en assistance indirecte dans les départements de Bassikounou et Adel Bagrou.
 
Ce financement s’inscrit dans le cadre de la contribution globale de l’UE au Fonds d’urgence des réponses aux catastrophes (DREF) de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
 
Au Mali, l’intensification des violences par différents acteurs armés, la contre-offensive des forces armées maliennes et le retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont engendré de nouvelles vagues de déplacements forcés vers la Mauritanie.
 
Plusieurs rapports d’organisations ont confirmé que ce nouvel afflux de réfugiés dans la région du Hodh El Chargui a considérablement augmenté au cours des derniers mois avec plus de 55 000 nouveaux arrivants en 2023, et 19 000 les deux premiers mois de 2024. On estime que les réfugiés maliens ont atteint un nombre égal à 181 000 (UNHCR, mars 2024) dont 82 262 se sont installés à l'extérieur du camp de Mbera.
 
Les nouveaux arrivants, composés en majorité par des d'enfants ainsi que 9 965 personnes ayant des besoins spécifiques, vivent principalement en plein air ou dans des abris inadéquats. Ils n'ont pas accès aux infrastructures sociales ou sanitaires, aux moyens de subsistance et sont exposés à divers risques en raison du manque d'eau potable appropriée, de la chaleur intense, des tempêtes de sable dans le désert, entre autres.
 
 
 
 
Contexte
 
L’Union européenne, avec ses États membres, est le premier donateur d’aide humanitaire au monde. L’aide d’urgence est l’expression de la solidarité européenne avec les personnes qui en ont besoin à travers le monde. Elle vise à sauver des vies, à prévenir et à atténuer la souffrance humaine et à préserver l’intégrité et la dignité humaine des populations victimes de catastrophes naturelles et de crises d’origine humaine.
 
Par l’intermédiaire du service de protection civile et d’opérations d’aide humanitaire de la Commission européenne, l’Union européenne aide chaque année des millions de victimes de conflits et de catastrophes. À travers son siège à Bruxelles et son réseau mondial de bureaux locaux, l’UE fournit une assistance aux personnes les plus vulnérables sur la seule base des besoins humanitaires.
 
La Commission européenne a signé un contrat humanitaire d’une valeur de 8 millions d’euros avec la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), en soutien au Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) de la Fédération. Les fonds du DREF sont principalement alloués à des catastrophes « à petite échelle », c’est-à-dire celles qui ne donnent pas lieu à un appel international formel. 
 
Le Fond d’urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF) a été créé en 1979 et est financé par les contributions des bailleurs de fonds. Chaque fois qu’une Société nationale de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge a besoin d’un soutien financier immédiat pour répondre à une catastrophe, elle peut demander des fonds du DREF. Pour les catastrophes à petite échelle, la FICR alloue des subventions du DREF, que les bailleurs de fonds peuvent ensuite réalimenter. L’accord de délégation entre la FICR et ECHO permet à ce dernier de réapprovisionner le DREF pour des opérations convenues (correspondant à son mandat humanitaire) jusqu’à hauteur de 10 millions d’euros.
 
 
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
 
Anouk DELAFORTRIE : Anouk.Delafortrie@echofield.eu
 
 
Sites web de la protection civile et les opérations d'aide humanitaire de l'Union européenne :
 
http://ec.europa.eu/echo/index_fr.htm
Comptes Twitter et Facebook :
https://twitter.com/eu_echo
https://twitter.com/ECHO_CWAfrica
 
http://www.facebook.com/ec.humanitarian.aid
 

Amadou Seck Seck





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BAC : arrestations de plusieurs dizaines d’élèves pour soupçons

Plusieurs dizaines d’élèves candidats au BAC 2025, ont été arrêtés, ce mercredi, pour des soupçons liés à la tricherie, selon des sources policières.

Les limiers  ont aussitôt  ouvert une enquête pour tirer l’affaire au clair.
 Une histoire de tricherie présumée, dont les ramifications  pourraient remonter à une partie du corps enseignant et au-delà, sous  réserves des résultats des investigations en cours.
La Mauritanie est un pays miné par la tricherie  et la corruption. 
Cependant, au-delà des fonctionnaires susceptibles de tomber sous le coup de  loi relative à la lutte contre la corruption et d’autres dispositions légales, il est légitime de s’interroger sur la suite pénale qui sera donnée à cette affaire, concernant les jeunes élèves, qui sont en réalité victimes de la cupidité des adultes.
En effet, même si le parcours de notre système scolaire  est hanté par la tricherie depuis plusieurs années, avec une tendance inquiétante introduite par les nouveaux outils du numérique, il est légitime de s’interroger sur l’existence de dispositions réprimant la tricherie en  classes dans le  Code Pénale ? Au nom du principe de légalité des poursuites, est- il- possible de trainer en justice ces jeunes élèves, pour une infraction non prévue par la loi?
L’appareil judiciaire est elle apte à prendre en charge ce type de problèmes ?
Avec un système éducatif  plongé dans un profond coma depuis plusieurs dizaines d’années, la tourmente des familles  devrait elle être poussée au-delà de l’échec scolaire qui frappe les jeunes arrêtés mercredi.
 

Amadou Seck Seck
10/07/2025