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BAD : Task-force pour Sidi ould Tah et la bataille de la lagune ébrié

Lundi 31 Mars 2025

Sidi ould Tah, directeur général de la Banque Arabe pour le DéveloppementÉconomique de l’Afrique (BADEA), ancien ministre sous le magistère du président Mohamed ould Abdel Aziz et toute la Mauritanie, rêvent de la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), une institution fondée en 1964, qui s’est imposée en clé de voûte du développement économique du Continent, grâce au financement de nombreux projets stratégiques dans tous les domaines (agriculture, infrastructures, énergies, etc.).


Le titulaire du prestigieux poste sera élu le 29 Mai prochain pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois, à l’issue des Assemblées générales annuelles de l’institution financière panafricaine, prévues à Abidjan.
 Pour traduire cette ambition en actes, le gouvernement mauritanien a pris l’option de se jeter dans « la bataille » toutes voiles dehors, avec la mise en place de deux structures de soutien combinées : une véritable « Task-force » nantie de missions spécifiques et bien définies.
Il s’agit tout d’abord d’un Comité de Pilotage (CP) placé sous l’autorité du Premier ministre, Moctar ould Diaye, et « chargé de définir les grandes lignes du soutien au candidat ».
Puis d’une Coordination Générale (CG), sous la houlette du ministre de l’Économie et des finances, Sid’Ahmed ould Bouh, gouverneur à la BAD, et « chargée de la mise en œuvre opérationnelle et du suivi des actions définies par le CP. Celui ci est composé d’une quinzaine de personnes et se comporte en directoire de campagne, appelé à travailler, pied au plancher, « avec un compte rendu détaillé de l’évolution des opérations toutes les quinzaines » et des « éléments d’information sur le positionnement du candidat », explique le décret daté du 17 Mars, qui en désigne les membres.
 
 


Un panel de têtes couronnées pour une mission historique

Le Premier Ministre Moctar ould Diay est un homme politique très en vue au plan interne. Mais, dans cette nouvelle mission – diriger le CP – c’est plutôt le cadre rompu aux négociations bilatérales et multilatérales, qui est sollicité.
Ancien ministre des Finances et de l’économie, ex-ADG de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), il a conduit et conclu plusieurs accords avec les partenaires au profit de la Mauritanie.
Ancien DG des Impôts, il connaît en outre parfaitement les arcanes des finances publiques et fut la cheville ouvrière de la Stratégie Nationale de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP), le référentiel des politiques publiques mauritaniennes, adopté en 2016, au cours de son passage au Ministère des Affaires Économiques et du Développement (MAEF).
 Statisticien de formation, « Moctar », comme l’appellent ses intimes, dispose donc de nombreux atouts pour réussir sa mission. Un travail diplomatique dans le cadre du quel il devrait bénéficier de l’important réseau de relations tissées par Mohamed Cheikh El Ghazouani, au cours de sa présidence de l’Union Africaine (UA).
Le comité de pilotage regroupe d’autres hautes personnalités : Moulaye Mohamed Laghdaf, ministre secrétaire général de la Présidence et ancien Premier ministre ; Mohamed Salem ould Merzough, ministre des Affaires Étrangères, de la coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur ; et divers autres membres du gouvernement.
Ces responsables gouvernementaux vont bénéficier de l’expertise pointue de la crème de la Diaspora et des cadres vivants au pays. Une belle brochette de financiers, juristes, spécialistes du développement, diplomates,bien au fait de la complexité et des exigences attachées à la conduite d’une bataille hautement stratégique, forte d’enjeux multiples.
Parmi ces cadres, on peut citer, à titre d’exemple,Kalidou Gadio, avocat d’affaires, diplômé de Harvard en Droit financier, après un détour par la Sorbonne. Ce natif de Kaédi a fait toute sa carrière à la BAD et gravi les échelons de 1989 à 2016, chef de division puis directeur et conseiller juridique général, pendant plus de dix ans.Ou encore maître Bal Mohamed Habib, ancien ambassadeur à Genève et ex-SG du ministère des Affaires Étrangères ; El Ghassim Wane, ancien directeur de Cabinet du président de la Commission de l’Union Africaine (UA) et ex-patron de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) ; Jamal Taleb, avocat inscrit au barreau de Paris, chargé de communication de la campagne ; Naha mintMouknass, ancienne ministre des Affaires Étrangères ; Alassane Bâ, consultant, après plusieurs années passées à la BAD…
 


Atouts du candidat

Difficile de se livrer à une météo et des pronostics, risqués dans la perspective d’un vote volatile, avec les différents membres du tour de table constituant un actionnariat détenu par des acteurs régionaux et non-régionaux, et des choix susceptibles d’évoluer à la dernière minute.
Il est cependant possible, en dépit de la qualité des adversaires en présence, d’évaluer les chances de Sidi ould Tah sur la base des atouts dont il dispose.
Pour Adama Wade, Directeur de Publication de FINANCIALAFRIK, le candidat de la Mauritanie « incarne l’alternative par rapport  à ses concurrents, en ce sens qu’il renforce la connexion entre le monde arabe et l’Afrique.
 Il se place dans la perspective d’une plus grande implication des capitaux arabes dans le processus de mobilisation des ressources additionnelles pour la BAD.
Il pourrait également contribuer au processus de diversification de l’actionnariat, permettre aux pays émergeants de renforcer leur présence et redonner confiance aux « classiques » : les pays occidentaux ; qui n’ont pas toujours été présents, ces dernières années, en termes de souscriptions, notamment lors des deux dernières augmentations de capital ». En fait, ces actionnaires ont souscrit… sans libérer les fonds matérialisant leurs engagements.
Cette perspective positive et les attentes qui en découlent sont suggérées, par le parcours du candidat mauritanien aux commandes de la BADEA pendant une décennie. D’une institution non notée en 2015, Sidi ould Tah a porté celle-ci sur les cimes de l’appréciation positive des agences de notation, avec une évaluation de   triple « A » par l’agence  japonaise. Durant son service, le capital de la BADEA a explosé, passant du simple au triple, avec une transformation radicale des interventions, traduite par un soutien simultané aux pays et aux institutions financières, avec une démultiplication de l’impact de l’action de la banque sur les activités du secteur privé.
Le natif de Méderdra (le 31 Décembre 1964) a transformé en profondeur la BADEA , grâce à un leadership visionnaire ouvrant d’importantes perspectives, adossées  à  un plan de  financement à hauteur de 18,375 milliards de dollars, adopté en Décembre 2024 et strictement destiné au développement de l’Afrique.
Un parcours et des actions qui ont permis de tisser un vaste réseau d’intérêts et d’amitiés de la plus haute importance,pour contourner les obstacles d’un challenge historique,dont on se contentera maintenant de nommer les candidats : outre Sidi ould Tah(Mauritanie), Amadou Hott (Sénégal), le docteur Maimbo Samuel Munzélé (Zambie),Tolli Abbas Mahamat (Tchad) et madame Tshabalala Bajabulilé Swazi (Afrique du Sud).Et chacun de ces prétendants  mène  sa propre campagne pour aller à la pêche aux voix des actionnaires régionaux et non régionaux, constituant le tour de table de la prestigieuse institution financière…
 


Capital et tour de table de la BAD

La BAD dispose d’un capital de 318 milliards de dollars, à la faveur d’une  dernière augmentation de 177 milliards de dollars, approuvée par le Conseil des Gouverneurs. Des ressources en forte hausse, qui lui permettent « de préserver sa capacité de prêts et de répondre aux exigences d’une agence de notation de crédit ».
Voici ce qu’a déclaré le président, enfin de mandat, Akinwumi Adesina, sur cette hausse du capital décidée fin Mai 2024, à l’issue des Assemblées Générales de Nairobi : « le capital exigible supplémentaire nous permet de maintenir notre puissance de feu, tout en préservant notre notation. C’est une démonstration de foi et de confiance, que nos partenaires placent en nous, et en notre capacité à bien utiliser des capitaux supplémentaires afin d’en faire encore davantage ». En fait, l’enjeu de cette explosion du capital répond à une exigence liée à un niveau d’ambition : un capital exigible triple A pour soutenir la croissance des prêts, suite à la dégradation de la note AAA de certains des principaux actionnaires.Cette évolution permet de répondre aux défis de financement induits par les enjeux mondiaux et régionaux.
 

BAD : Task-force pour Sidi ould Tah et la bataille de la lagune ébrié

Forces en présence en perspective des empoignades au bord de la lagune

Pour remporter la bataille des bords de la célèbre lagune des pêcheurs ébriés, et occuper le fauteuil réservé à la prestigieuse présidence de la BAD, Sidi ould Tah et ses concurrents, devront convaincre les actionnaires titulaires du droit de vote, répartis en deux catégories structurant le capital de la banque : les membres régionaux, pays africains, et les acteurs non-régionaux, pays hors continent. L’analyse de la cette configuration révèle une prépondérance africaine (58,77%).
Les trois principaux actionnaires sont le Nigeria (8,68 %), les États-Unis (6,52%) et l’Égypte (6,19%), soit 21,38% du total.
Signalons en outre que l’Algérie détient 5,05% des parts.
Trois pays d’Afrique subsaharienne logent dans le top 10 des actionnaires : Nigéria, Côte d’Ivoire et Afrique du Sud.Quant aux non-régionaux, les plus gros détenteurs de parts sont les États-Unis (6,52%), le Japon (5,44%) et l’Allemagne (4,12%).
Le mode de scrutin pour l’élection du président repose sur un système de votes pondérés, à travers lequel chaque acteur dispose d’un poids proportionnel à ses billes dans le capital. Une répartition qui accorde une influence notable aux acteurs non- africains : États-Unis, Canada, Japon, France, pays contribuant de manière significative aux ressources.Le président est élu en plusieurs tours de scrutin. Il doit recueillir la majorité des votes des régionaux et des non-régionaux.
 
 


Amadou Seck Seck






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MEMORADUM COLLECTIF DES EMPLOYÉS DE PANAPRESS

L’idée d’un outil d’information panafricain a germé bien avant les indépendances des années 60. En effet, depuis le cinquième Congrès panafricain organisé à Manchester en 1945 par les pères fondateurs du panafricanisme — Kwame Nkrumah, Jomo Kenyatta, etc. —, il avait été recommandé de doter le continent d’un organe d’information et de communication autonome. Ce projet a été à l’ordre du jour dans tous les congrès et conférences préparant l’accession des nations africains à l’indépendance. C’est ainsi qu’en mai 1963, la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des États indépendants d’Afrique — Assemblée constituante de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) — approuve le principe de la création d’une Agence panafricaine d’information. En juillet 1979, les ministres de l’Information de l’OUA réunis à Addis-Abeba signent une convention pour créer la Pana, et c’est le 25 mai 1983 que la première dépêche est publiée.

Juste quelques années après sa création, la Pana a commencé à connaître des crises financières plus ou moins aigües du fait de l'irrégularité des contributions des États membres et dans les années 90, l'agence a connu des moments très difficiles.
Elle fait l’objet d’une liquidation en octobre 1997 et devient une société anonyme, Panapress SA.
En 2000, dans le cadre d’un effort pour relancer l’agence, il y a eu le soutien de l’Unesco et de certains États, notamment la Lybie de Muammar Khadafi, qui ont mis de très importants montants financiers à sa disposition, suffisants pour lui assurer, d’une part son autonomie pour au moins dix ans et d’autre part lui permettre de générer ses propres fonds pour son développement, mais après trois ans seulement l'agence renoua avec les crises financières.
Depuis 2003, l’agence traverse une crise à la fois structurelle et chronique qui s’est manifestée par l’absence de paiement régulier des salaires, le départ de la majeure partie du personnel du siège à Dakar et la suppression des bureaux sous régionaux (Yaoundé, Abidjan, Nairobi, Addis-Abeba, Lagos). La même hémorragie est notée au niveau de l’administration, du desk traduction et du département des technologies de l’information. Le service photo qui était si prometteur et faisait des résultats très intéressants a été supprimé en 2018, ainsi plus de 53.000 images d’archives de reportages photo de haute facture dans tous les domaines — un trésor inestimable — sont à l’abandon et risquent tout simplement de disparaitre. Pour le fil d'information texte, il est actuellement quasi-mort, avec de très mauvaises dépêches relevant du bidonnage et de la reprise d’autres parutions.
Depuis décembre 2020, les salaires des employés n’ont plus été payés et ils observent depuis lors une grève illimitée pour réclamer le paiement intégral des arriérés dus. 
Ceux qui ont atteint l’âge de la retraite sont partis sans que leurs arriérés de salaire ne soient payés et n’ont pas perçu leur indemnité de fin de carrière et autres droits. Les ayants-droits des défunts continuent toujours de courir après les sommes que Panapress leur doit. 
Les nouveaux locaux de l’agence octroyés gracieusement par l’État sénégalais sont déserts. Le peu d’employés qui y venaient sont finalement restés chez eux.
 
Après plus de trente (30) ans à la tête de Panapress, le Directeur général Babacar Fall a mené l'agence à la faillite par une mauvaise gestion chronique. Cela a conduit à cette situation de cessation de paiement depuis plus de (4) années, les employés fatigués des mensonges récurrents d’un paiement « imminent » sont toujours en grève. 
Panapress semble être une entreprise fantôme, car personne ne peut dire qui administre l’institution, qui sont les membres du Conseil d’administration dont on annonce parfois des décisions en son nom. A plusieurs reprises, les employés avaient demandé des informations sur l’organisation institutionnelle mais il n’y a jamais eu de réponse. Les réunions statutaires de l’organe de direction sont quasi-secrètes. Après la mise en place d’un collectif par les
employés à un moment de crise profonde en 2018, le personnel avait demandé à être représenté aux réunions du Conseil d’administration, si celui-ci existait réellement, mais le directeur a catégoriquement refusé.
Rappelons qu’après une réunion du Conseil d'administration dont on nous a informé qu’après sa tenue, la dernière dont nous avons eu connaissance d’ailleurs, en octobre 2018, le Président du conseil d’administration (PCA) d’alors avait réuni les employés pour annoncer qu’une décision avait été prise stipulant que le Directeur général devenait intérimaire pendant une période de transition d’une année et serait remplacé. M. Babacar Fall est toujours là !!! Et il est là depuis plus de 33 années
A plusieurs reprises les employés regroupés autour du collectif ont initié des actions — certains avaient même prévus de se lancer dans une grève de la faim — l’initiative culminante a été cette grève illimitée qui continue toujours. Babacar Fall a opté comme méthode de gestion de crise le silence, un mépris adressé aux employés et l’usure du temps.  
Dès sa mise en place, le collectif lui avait soumis un mémorandum exposant les dysfonctionnements graves et les violations criantes des droits les plus élémentaires des employés : des salaires n’obéissant à aucune nomenclature ou classement, pas d’avancement, des employés se retrouvant avec des contrat à durée déterminée pendant plus de dix (10) années de service, etc., il s’est illustré par un silence et un mépris total. Nous avions interpellé l’inspection du travail à l’époque. Ces défaillances ont été possibles parce qu’il y a toujours eu un vide juridique et administratif voulu par le tout puissant directeur qui décide de tout. Depuis plus de vingt (20) années il n’y a pas eu de département administratif et financier. A plusieurs reprises, des Directeurs administratifs et financiers (DAF) qui se sont succédé ont été systématiquement licenciés parce qu’ils voulaient juste faire leur travail dans les normes, et ce département est resté non opérationnel depuis des décennies. Finalement, un comptable qui n’a aucune connaissance des ressources humaines a été promu Chef du personnel. Il ne doit sa position qu’a son zèle et dévouement au DG pour qui il exécute les basses besognes (licenciements illégaux, retenus sur les salaires et honoraires, chantages, blocage de mots de passe pour accéder à la plateforme et autres.) au détriment du personnel. Il refuse systématiquement de délivrer des certificats de travail aux employés en grève qui doivent faire valoir leur droit à la retraite, leur empêchant ainsi de constituer leur dossier auprès des institutions de prévoyance auxquelles ils sont affiliés pour pouvoir percevoir leur pension. Le barème des salaires ne répond à aucun critère, ni de diplôme et/ou qualification, ni d’ancienneté, mais négocié personnellement selon la proximité qu’on a avec le directeur. Pour cela nous demandons la tenue d’un audit administratif et organisationnel de l’institution dans le cadre d’une vérification générale  
Tout cela a été possible parce que le Directeur général a tout fait pour empêcher la syndicalisation des agents, toute initiative visant à mettre en place une section syndicale a eu pour répercutions le licenciement expéditif et systématique des initiateurs. Après la création du collectif des employés, les membres du bureau ont tous été illégalement et abusivement licenciés après le lancement de la grève et il leur fut interdit de mettre les pieds dans leur lieu de travail.
Panapress est une organisation internationale qui bénéficie toujours d’un accord de siège et d’un statut diplomatique — octroyés par le gouvernement du Sénégal — dont jouit le Directeur général, Babacar Fall, ainsi que d’exonérations de toutes sortes. Personne ne sait quelle est l’institution qui en assure la tutelle, depuis des années nous adressons des correspondances par voie officielle et entrepris des démarches auprès du ministère des Affaire étrangères et de celui de la Communication et même à l’autorité suprême qu’est le chef de l’État mais il n’y a jamais eu de suites. Une lettre avait été adressée aux présidents de l’Union africaine (UA) et de la Commission de l’UA. Les démarches initiées auprès du Haut conseil du dialogue social (HCDS) ainsi qu’à la division des affaires juridiques et du contentieux du ministère des Affaires étrangère dont le chef nous a reçu une fois, n’ont mené à rien.
Pourquoi rien n’est fait par l’État sénégalais qui abrite Panapress sur son sol ? Pourquoi l’organisation continentale (OUA/UA) qui avait porté sur les fonds baptismaux l’organe d’information et de communication de tout un continent en est arrivée à s’en dessaisir complètement ? Pourquoi on laisse un directeur général, qui semble être titulaire d’un poste à vie, mener un outil continental à sa perte sans aucune intervention ? Pourquoi une agence continentale est prise en otage par une poignée d’individus ? Pourquoi l’État du Sénégal qui attribue à la PANA une subvention annuelle, tirée de l’argent des contribuables sénégalais, ne vérifie pas l’utilisation de ces fonds ? Pourquoi est-ce que M. Babacar  Fall semble être un « intouchable » depuis plus de trente (30) années ?
Le Sénégal, pays qui l’abrite depuis sa création, a changé de dirigeants depuis mars 2024. C’est dans cette perspective que nous lançons un appel solennelle à la nouvelle équipe qui préside aux destinées de ce pays depuis plus d’une année maintenant pour qu’elle se penche sur la crise qui sévit à la Pana depuis des décennies afin de trouver une solution qui mettra enfin un terme aux violations grave des droits des travailleurs, au calvaire continu de pères et mères de familles qui ne demandent qu’à être payés.
Nous avons grand espoir que les torts seront redressés. Nous demandons justice pour les employés illégalement et abusivement licenciés pour avoir réclamé leur dû, pour mettre fin à l’impunité qui a permis aux dirigeants de Panapress de piétiner les droits des travailleurs. Nous demandons une reddition des comptes par ceux qui en ont fait leur propriété. 
Pour remettre sur les rails l’agence de presse qui avait suscité tant d’espoirs pour les africains à sa création et pour insuffler un nouveau départ et l’instauration d’une organisation véritablement au service du continent africain, comme ce fut le projet et le vœu du regretté ancien directeur de l’Unesco Amadou Makhtar Mbow qui fut une cheville ouvrière de ce noble programme, il sera nécessaire d’abord de situer toutes les responsabilités de la faillite. L’obligation de rendre compte s’avère nécessaire
POUR LE PAIEMENT INTEGRAL DE TOUS LES ARRIERÉS DE SALAIRE DUS AUX EMPLOYÉS DE PANAPRESS !
NON AU LICENCIEMENT ILLÉGAL DES EMPLOYÉE EN GREVE !
POUR UN REDRESSEMENT DES TORTS ET PREJUDICES CAUSÉS AUX EMPLOYÉS  DE PANAPRESS !
NON A L’IMPUNNITÉ !
LE COLLECTIF DES EMPLOYÉS DE PANAPRESS 
 

01/05/2025