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Adieu, MFO!

Mardi 9 Juillet 2024

Après Habib ould Mahfoudh malheureusement trop tôt disparu, voilà un autre membre fondateur du Calame et une icône de la presse indépendante qui nous quitte sans crier gare : Mohamed Fall ould Oumère (MFO pour les amis et les lecteurs) a été arraché jeudi dernier à l’affection des siens. Tous le pleurent, sa famille, ses filles qu’il aimait tant, ses parents, ses amis, ses confrères… En un mot, la Mauritanie qui perd là l’un de ses journalistes les plus engagés, les plus professionnels, les plus courageux, un de ceux qui ont porté la presse privée sur les fonts baptismaux et lui ont donné ses lettres de noblesse. À « Mauritanie Demain », à « Al Bayane », au « Calame » et à « La Tribune », MFO n’a cessé de se battre pour l’émergence d’une presse indépendante digne de ce qualificatif.
Lorsqu’un jour de Juin 1993, feu Habib, feu Abdallahi ould Eboumedienne, Hindou mint Ainina, MFO et moi-même décidâmes de quitter « Al Bayane » pour lancer « Le Calame », il était parmi les plus chauds de l’équipe. Il voulait, disait-il, qu’on vole de nos propres ailes et qu’on ait un journal dont la ligne éditoriale ne serait dictée que par nous. Choisi pour être notre rédacteur en chef, il travailla jour et nuit pour réussir ce challenge. Et, après plusieurs nuits blanches et sans autres moyens que notre volonté, le numéro 00 du Calame fut dans les kiosques. Avec le succès que l’on sait.
Grand connaisseur de la société mauritanienne, homme de culture, il était l’ami de tous, grands et petits. Intransigeant sur les principes, il était le défenseur acharné des bonnes causes. Les dossiers du passif humanitaire et de l’esclavage, qui nous avaient valu tant de déboires avec le régime d’Ould Taya et plusieurs interdictions (sans compter les censures), étaient sacrés pour lui. Après « Le Calame », il continua le combat dans « La Tribune » et connut la prison, sans jamais se renier. Puisse Allah Le Tout Puissant l’accueillir en Son saint paradis. Nos condoléances les plus attristées à Fatma, Leïla, Toshi et aux filles.
 
Ahmed ould Cheikh

 







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Présidence de la BAD : voici la vision transformatrice de Sidi ould Tah

Sidi ould Tah, Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA) depuis une décennie, ancien Ministre des Affaires Economiques et du Développement, est le candidat de la Mauritanie à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Une bataille à cinq (5), dont le vainqueur sera connu à l’issue des Assemblées Générales  Annuelles de l’institution financière panafricaine. Des assises prévues à Abidjan, le 29 mai prochain.
En attendant, au-delà des actions en  coulisses dans les lambris dorés des palais présidentiels, déterminantes pour le futur vote, le candidat de la Mauritanie mène une campagne pied au plancher, à un peu plus de deux (2) semaines  de la date prévue pour le vote.   
C’est dans ce cadre qu’il  a fait face à la presse nationale et surtout internationale, ce mardi, au cours d’un briefing organisé dans un réceptif hôtelier de Nouakchott.
Une rencontre organisée  en présence de nombreux médias régionaux et internationaux,  au cours laquelle Sidi ould Tah a décliné « sa vision transformatrice » d’une institution financière à la croisée des chemins, qui doit saisir de nouvelles opportunités , aller vers une autre dimension et grandir.
Evoquant ses ambitions et son programme, l’ancien ministre mauritanien  soutient que « le moment est venu pour l’Afrique. Il ne  s’agit plus de modérer le développement, nous devons l’accélérer ».
 Il a exposé « les 4 points cardinaux  pour une Afrique plus forte, plus intelligente, plus souveraine ».
Une option pertinente  dans un contexte qui met  le continent « au centre des bouleversements mondiaux, avec des opportunités sans précédents ».
Le candidat mauritanien « propose une feuille de route audacieuse et  transformatrice, pour la Banque Africaine de Développement, grâce à sa vision du leadership, associée à une politique stratégique innovante de terrain, conçue pour préparer l’avenir des économies africaines, assurer la prospérité et la résilience du continent ».
Sidi ould Tah a particulièrement insisté sur les perspectives de mobilisation de nouvelles sources de financements pour donner un souffle déterminant à l’institution financière panafricaine, en s’appuyant sur son propre  parcours.
Cinq (5) personnalités sont en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD) : Amadou Hott (Sénégal).Maimbo Samuel Munzele (Zambie). Sidi ould Tah(Mauritanie). Tolli Abbas Mahamat (Tchad). Mme Tshabalala Bajabulile Swazi (Afrique du Sud).      
 

Amadou Seck Seck
07/05/2025