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Voici les lauréats de la 3é édition du Prix Africain du Journalisme d’Investigations 2024

Jeudi 5 Décembre 2024

Les locaux de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM) ont abrité la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la troisième édition du Prix Africain du Journalisme d’Investigations (PAJI), mardi soir.


Cette manifestation est initiée par la plate forme afro européenne « Médias et Démocratie » avec l’objectif de promouvoir et défendre  le journalisme d’investigations en Afrique.
Dans la catégorie presse écrite : le badge d’or a été attribué  à Babacar Gueye (Sénégal/journal le Soleil) pour une enquête mettant en lumière les menaces qui pèsent sur les activités des femmes transformatrices de poissons dans son pays.
Le badge d’argent est allé à Babacar Ngom, pour récompenser une enquête  relative aux ravages des  paris sportifs qui rendent « accrocs » plusieurs centaines de milliers de jeunes sénégalais.
Catégorie radios : le premier prix a été décerné à Youssouf Bodian (RFM) pour une enquête portant sur le trafic de bois  le Sénégal et le Mali.
Le deuxième prix a été remporté par Soma Sita de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) pour une enquête sur « le massage des seins » une pratique des populations du Nord de la Côte d’Ivoire, assimilée à des Mutilations Génitales Féminines (MGF).
Le premier  prix télévision a été décerné à Fah Andriamanapuyo, journalisme malgache, pour une enquête sur un cas de corruption impliquant un député.
Le badge d’argent est allé à 2 journalistes tunisiens, Driss Rejichi et  Hoija Mzalouat, pour une enquête sur le drame de l’expulsion des migrants africains.   
 





Amadou Seck Seck






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BAD : record historique du FAD-17 et test réussi pour Sidi ould Tah

Le Fonds Africain de Développement (FAD), guichet concessionnel de la Banque Africaine de Développement (BAD), lève une enveloppe historique de 11 milliards de dollars, marquant le début d’une nouvelle ère pour une appropriation africaine et un développement axé sur l’investissement, annonce l’institution financière panafricaine.

La session pour la  17é reconstitution du fonds  a été organisée à Londres, conjointement par le Royaume Uni et le Ghana. Elle marque la fin d’un processus qui s’est déroulé sur une année, dans un contexte mondial exceptionnellement incertain. 
 
Ce nouvel élan en faveur de l’investissement, apparait comme un  baptême  réussi pour  l’administration du mauritanien, Sidi ould Tah, brillamment élu à la tête de l’institution financière panafricaine fin mai   et aux commandes depuis le 01 septembre 2025.
Une forte mobilisation des ressources,  notée dans un contexte de retrait du financement américain dans la foulée d’une batterie de coupes budgétaires initiées  par l’administration de Donald Trump, avec un gap à combler  de prés de 500 millions de dollars.
Cette enveloppe de 11 milliards  de  dollars « représente la contribution de 43 pays partenaires, dans le cadre de la 17é reconstitution des ressources   FAD-17 » un  important outil de développement du continent africain.
 En fait, ce chiffre constitue « la plus importante reconstitution de l’histoire du fonds, en dépit de sérieuses contraintes budgétaires au niveau mondial et d’une baisse des ressources consacrées à l’aide au développement.
Ce résultat qui représente une hausse de 23% par rapport à la reconstitution précédente, envoie un signal clair de confiance dans les perspectives de développement de l’Afrique, le partage des risques et la mise à l’échelle ».
Ainsi, pour le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Sidi ould Tah « il ne s’agit pas seulement d’une reconstitution de ressources, mais d’un tournant dans l’un des environnements mondiaux les plus difficiles pour le financement du développement. Nos partenaires ont choisi l’ambition plutôt que la réduction des dépenses, et l’investissement plutôt que l’inertie».
 

Engagement fort des pays africains

Un des faits marquants du tournant que représente le renouvellement des ressources du fonds Africain de Développement  (FAD-17) de la BAD, réside dans l’engagement fort  de 23  pays africains avec le statut de co-investisseurs « en apportant des contributions sans précédent à leur propre guichet de financement concessionnel.
Au total, 182 millions de dollars ont été  promis par les pays africains, dont 19 états contribuent pour la première fois aux côtés des contributeurs régionaux de longue date.  Cela représente un montant multiplié par 5 par rapport à la reconstitution précédente » note le document de la BAD.
Pour le président de l’institution financière africaine, Sidi ould Tah, cette évolution « va au-delà du symbolique. C’est une véritable transformation. Le continent africain n’est plus seulement bénéficiaire de financements concessionnels. L’Afrique est co-investisseur de son  propre avenir».
 

Changement de paradigme pour un effet de levier

Le  renouvellement des ressources du Fonds Africain de Développement (FAD-17) en cette fin d’année 2025,  renvoie à un nouveau paradigme « un changement structurel dans la manière dont les ressources concessionnelles seront utilisées.
Les partenaires ont approuvé un nouveau modèle financier, qui permet au Fonds Africain de Développement (FAD) de tirer parti de son bilan, grâce notamment à une option d’emprunt sur le marché qui sera mise en œuvre au cours de ce cycle.
Déployer des instruments innovants, notamment des capitaux hybrides.
Utiliser le financement concessionnel de manière stratégique pour absorber les risques, attirer les capitaux privés et catalyser les investissements à grande échelle.
Chaque dollar investi par le biais du fonds, permet déjà de débloquer 2,50 dollars  de cofinancement et de capitaux  privés. Un ratio qui devrait encore augmenter dans le cadre du nouveau modèle « cela permet au financement concessionnel de remplir sa mission première, à savoir absorber les risques, débloquer les investissements privés et accélérer le développement à grande échelle » précise le président de la BAD.   
   
Nouvelle génération de partenariats à grande échelle
Le  FAD -17 établit pour la première fois, des partenariats de cofinancement  concessionnel à grande échelle, parallèlement au fonds.  Dans cette nouvelle dynamique « les partenaires  ont annoncé jusqu’à 800 millions de dollars de la Banque Arabe pour le Développement  Economique de l’Afrique (BADEA), 2 milliards de dollars du Fonds de l’OPEP  pour le Développement International.
Ces engagements marquent le lancement d’une nouvelle génération de collaboration à grande échelle et à risques partagés, renforçant considérablement  la capacité du fonds à réaliser des projets transformationnels dans les environnements les plus difficiles.
 
 

Impact sur le développement

Les ressources mobilisées dans le cadre du FAD-17 « soutiendront 37 pays africains fragiles et à faibles revenus, en mettant l’accent  sur : l’élargissement de l’accès à l’énergie, le renforcement des systèmes alimentaires et de la sécurité alimentaire, l’investissement dans le capital humain, la promotion de l’intégration régionale et du commerce et la mise en place d’infrastructures résilientes.
Un soutien ciblé continuera d’être apporté aux pays fragiles et vulnérables, notamment par le biais de la facilité d’appui à la transition ».
 

Amadou Seck Seck
17/12/2025