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Un décret pour l’accès universel aux services de communications électroniques

Jeudi 31 Octobre 2024

Au regard des énormes enjeux liés aux communications électroniques dans des zones reculées pour les pays en développement, à l’image de la Mauritanie, l’accès universel aux services, apparait comme un levier comportant de nombreux avantages pour les populations et la gestion de l’appareil administratif.


Cette orientation est également capitale pour le développement d’un environnement favorable à l’éclosion de  l’économie numérique.
Voilà ce qui explique la démarche du  gouvernement mauritanien, qui  a examiné et adopté, un projet de décret abrogeant et remplaçant, le décret 2024-103 du 26 juillet 2024, qui avait lui-même abrogé et remplacé, le décret 2020-132 du 21 octobre 2020 « déterminant les orientations et les priorités en matière d’accès universel aux services de communications électroniques » au cours de sa réunion hebdomadaire  du mercredi 30 octobre 2024.
Ce texte « apporte 2 modifications visant, d’une part, une plus grande collaboration entre le ministère chargé  des communications électroniques et l’autorité de régulation, dans la mise œuvre  des programmes d’accès universel aux services de communications électroniques, et d’autre part, la mise en place d’un comité conjoint, chargé du suivi et de la coordination de la mise œuvre  des programmes de services universels, qui en définit les missions, la composition, les règles d’organisation et de fonctionnement » explique le communiqué publié à l’issue de la réunion du gouvernement.
 







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Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025